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Issa Tchiroma appelle l’armée camerounaise à « rester du bon côté de l’Histoire »

diangonange

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Issa Tchiroma appelle l’armée camerounaise à « rester du bon côté de l’Histoire »
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Dans une lettre, Issa Tchiroma Bakary appelle les forces de maintien de l’ordre à la grandeur et à la responsabilité.

« Vous êtes les gardiens de la Nation, les protecteurs de la patrie, les boucliers du peuple. Vous n’êtes pas les instruments d’un homme ni d’un régime. Vous êtes au service d’un seul maître : le peuple souverain. Vous avez prêté serment à la Constitution et non à une photo ou encore à des ordres venus d’un entourage invisible« , Issa Tchiroma Bakary.

« APPEL A LA RESPONSABILITE DE NOS FORCES DE DEFENSE ET DE SECURITE

A nos vaillants soldats,
Chers fils et filles de notre Nation,

Notre peuple, véritable melting pot de corps de métiers, recèle en son sein, un corps d’élite, celui des hommes et femmes en tenue et dont la spécificité est d’être prêt à tout sacrifier pour servir la République et ses Institutions.

Ils ne sont pas au service d’un Clan, d’une Caste ou d’un Ordre mystique quelconque. Avec équanimité Ils sont au service de tout le peuple ; et parce que vivant au sein de ce peuple, lui aussi vit dans sa chair, la souffrance, la pauvreté, qui conduit à la misère.

Toutes les frustrations et tous les dénis de droit, qui ont fini par placer les Camerounais, le dos au mur. Et c’est d’une seule voix que l’immense majorité de notre peuple, manifeste son désarroi, son désespoir et réclame à cor et à crie changement.

Ce peuple baroudeur, audacieux, conquérant, ne saurait s’accommoder, après tant de souffrances et de sacrifices, et parce que les mêmes causes produisent les mêmes effets, de ce qu’on leur dise que le peuple camerounais a renouvelé sa confiance à celui qu’il estime être la cause de tous leurs malheurs.

Et pour parvenir à cet objectif funeste irréaliste, incompréhensible et inacceptable et parce qu’à l’occasion de cette élection, le peuple a massivement jeté son dévolu sur son candidat de choix, une telle décision provoquerait, un désarroi et un désespoir au sein de toute la nation, et Dieu seul sait quelles en seront les conséquences.

Puisque sa mise en œuvre nécessitera l’implication des hommes en tenue, on leur demandera alors de violenter le peuple, de retourner leurs armes contre leur propre peuple.

C’est au terme de cette réflexion que je partage avec toute la Nation que j’ai décidé de m’adresser à nos forces de défense.
En ce moment crucial de notre histoire, notre Nation traverse une épreuve décisive. Le monde nous observe. Il vous observe.

Notre peuple, dans la paix et la maturité, s’est rendu massivement aux urnes le 12 octobre dernier pour exprimer sa volonté souveraine. Ce peuple courageux a voté avec l’espoir que sa voix compte, que sa volonté soit respectée, que la vérité des urnes triomphe.

Mais malheureusement depuis quelques jours, des manœuvres contraires à la vérité du scrutin cherchent par tous les moyens à détourner ce choix clair, plongeant notre cher et beau pays dans l’incertitude.

Chacun voit, chacun entend, chacun sait. Des preuves accablantes de fraudes massives circulent. Le peuple, témoin de ces injustices, descend dans les rues ici et là, non pour détruire, mais pour défendre sa dignité. Il réclame simplement la vérité, la vérité de son choix, la vérité de son avenir.

C’est dans ce contexte que je m’adresse à vous, forces de défense et de sécurité du Cameroun, piliers de notre République.

Vous êtes les gardiens de la Nation, les protecteurs de la patrie, les boucliers du peuple. Vous n’êtes pas les instruments d’un homme ni d’un régime. Vous êtes au service d’un seul maître : le peuple souverain. Vous avez prêté serment à la Constitution et non à une photo ou encore à des ordres venus d’un entourage invisible.

Je vous appelle aujourd’hui à la grandeur et à la responsabilité.

Ne prêtez pas vos armes à l’injustice. Ne laissez pas le sang de vos frères, de vos sœurs, de vos parents couler pour défendre le mensonge, pour défendre un régime installé depuis 43 ans s’éternise.
Un régime qui vous méprise et vous appauvri.

Protégez les populations, refusez les ordres injustes qui vous demanderaient de tirer sur vos compatriotes ! L’histoire retient toujours ceux qui, au moment du choix, ont su rester du coté de la vérité et de la justice.

Sachez que nul ne pourra se cacher derrière un ordre illégal pour justifier des violences contre des innocents, la responsabilité personnelle de chacun est engagée devant la loi, la Nation et surtout devant Dieu. Ceux qui vous donneraient des ordres contraires à la loi et à la conscience ne porteront pas votre responsabilité : elle sera individuelle, personnelle et historique.

Je sais votre sens du devoir. Je connais votre amour pour la patrie.
Et je vous le dis, avec respect et confiance : l’armée de notre Nation n’est pas une armée de répression, mais une armée républicaine. Elle doit se tenir du côté de la vérité, du côté du peuple, du côté de la paix.

Le moment est venu de prouver que l’armée du Cameroun est républicaine, digne et patriote.
Le peuple n’attend pas de vous la force, il attend de vous la protection.
Il n’attend pas la peur, il attend la justice.
Il n’attend pas la division, il attend l’honneur.

Aidez-le à rétablir pacifiquement la vérité.
L’heure est venue de montrer au monde que notre armée appartient à la République et non à un clan.

Que nos soldats sont les fils du peuple, et qu’ils ne tourneront jamais leurs armes contre leurs propres frères, sœurs, parents ou enfants.
Je vous invite à rester dignes, à rester professionnels, et à rester du bon côté de l’Histoire.

Le peuple a parlé dans les urnes le 12 Octobre dernier. Son choix doit être respecté.
Et rien, ni la peur, ni la manipulation, ne pourra arrêter la manifestation de cette vérité.

Que Dieu bénisse notre armée,
Que Dieu bénisse notre peuple,
Et que Dieu bénisse le Cameroun.

Issa Tchiroma Bakary »

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les fonds COVID serviront à renforcer notre système de santé

diangonange

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les fonds COVID serviront à renforcer notre système de santé
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Lors d’une audience accordée au Représentant Résident de la Banque de Développement des États de l’Afrique Centrale (BDEAC), Monsieur TSOYE NKONO Jean- Robert, le ministre de la Santé publique a annoncé une réorientation des fonds mis à disposition par l’institution.

Le Ministre de la Santé Publique a reçu en audience le 5 novembre 2025 dans son cabinet, le Représentant Résident de la Banque de Développement des États de l’Afrique Centrale (BDEAC), Monsieur TSOYE NKONO Jean- Robert.

Selon un compte rendu du ministère de la Santé publique, la rencontre a porté sur le renforcement de la coopération entre cette Institution et le Minsanté, avec un focus sur plusieurs projets prioritaires. Notamment celui sur la Boucle du Dja dont le volet santé porte sur le projet d’infrastructures et d’aménagement de certaines structures sanitaires dans les Régions de l’Est et du Sud.

Le Représentant Résident de la BDEAC a insisté sur la nécessité d’une coordination étroite entre les Administrations Techniques et la Banque pour accélérer les étapes préparatoires et garantir l’alignement des financements aux priorités sanitaires et socio-économiques locales.

Un autre point clé de l’audience a porté sur la disponibilité et l’utilisation des fonds COVID. Pour le Dr Malachie Manaouda, les fonds mis à la disposition du pays par la BDEAC, seront redirigés vers le renforcement du système de santé, et aussi, pour combler le déficit de financement de certains projets de santé, en réponse à la suspension de l’aide américaine.

Non sans réaffirmer l’engagement du Cameroun à travailler avec ce partenaire financier, le Minsanté a reconnu les apports de cette structure dans la consolidation du système de santé camerounais.

En rappel, la BDEAC est l’Institution Régionale chargée du financement du développement en Afrique Centrale. Elle dispose à cet effet d’une représentation nationale au Cameroun. Le Ministère de la Santé a, depuis 2020, géré divers mécanismes et comptes dédiés à la réponse COVID, ce qui place la question du financement et du suivi au cœur des priorités actuelles.

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cap sur les élections locales

diangonange

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cap sur les élections locales
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Dans un message adressé à ses militants, le président national du FDC les invite à tourner la page de la présidentielle 2025 pour viser les élections locales de 2026.

« Ne vous trompez plus ! Si vous réussissez à obtenir la majorité des Sièges, c’est vous qui formerez le Gouvernement dans ce système semi-présidentiel qui est celui du Cameroun », prévient Denis Emilien Atangana.

« À nous les élections municipales et législatives de 2026 chers camarades et sympathisants du FDC

Maintenant que l’élection présidentielle du 12 octobre 2025 est définitivement terminée avec la prestation de serment du Président de la République M.Paul Biya le jeudi 6 novembre 2025. Notre principal objectif est désormais la participation du Front des Démocrates Camerounais (FDC) aux prochaines élections municipales et Législatives de 2026 .

Je vous demande de sensibiliser et encourager les Citoyens en âge de Voter à aller s’inscrire plus massivement sur les listes électorales dès janvier 2026. Je le demande encore plus aux jeunes qui constituent une Grande Force pour notre Parti. Notre Avenir commun en dépend !
C’est dans les Communes et à l’Assemblée Nationale que se trouve une Bonne Partie de la Souveraineté Nationale et du Vrai Pouvoir du Peuple. Ne tombons plus dans le Piège de « Etoudi ou Rien » qui nous entraine dans le même Cycle de Déceptions dans lequel nos Ainés nous ont plongés d’années en années.

C’est dans les Conseils Municipaux qu’on apprend la vraie politique pour les jeunes en particulier. C’est ici qu’on expérimente la gestion du bien public et du vrai développement local. Être Conseiller Municipal et probablement Maire dans une Commune est fortement valorisant et même plus revalorisant que vous ne l’imaginer. C’est dans la Commune que se construit notre quotidien à travers la participation citoyenne à l’Action Publique Locale.

Plus loin, vous avez la place dans l’Assemblée Nationale où 180 Députés élaborent et votent les Lois qui régissent tous les domaines de la Vie Nationale, en passant par exemple par le Vote du Budget Annuel de la Nation. C’est ici que vous contrôlerez l’Action Gouvernementale et que vous pourrez la sanctionner d’une manière ou d’une autre. Ne vous trompez plus ! Si vous réussissez à obtenir la majorité des Sièges, c’est vous qui formerez le Gouvernement dans ce système semi-présidentiel qui est celui du Cameroun.

Je vous invite à rester mobilisés, à ne pas laisser cet incident isolé briser l’unité que nous avons construite au prix de tant d’efforts au sein du Front des Démocrates Camerounais (FDC) dans la perspective du Vrai Changement.

Ensemble, réparons et relevons-nous. Ensemble avançons, soyons plus forts et restons focaliser sur les défis du Futur qui sont notamment les Elections Législatives et Municipales de 2026. Travaillons pour pouvoir gagner des sièges dans les Communes et à l’Assemblée Nationale. De cette façon, nous allons participer plus directement à la prise des décisions relatives à la Gestion des Affaires Publiques de notre pays.

Veuillez recevoir, Chers Militants, Cadres et Sympathisants, tout mon respect et ma reconnaissance pour votre Attachement au Front des Démocrates Camerounais (FDC). L’Avenir vous Appartient dans ce Destin Commun ! »

Le Président National du FDC
Denis Emilien ATANGANA

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plus de 2 000 personnes interpellées et gardées à vue dans les geôles de plusieurs villes camerounaises

ange1poireau

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plus de 2 000 personnes interpellées et gardées à vue dans les geôles de plusieurs villes camerounaises
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C’est le rapport fait par Me Alain Ndam, coordonnateur du collectif de défense des régions du Centre et du Sud à l’émission Zappe presse le 2 novembre diffusée sur les antennes de la RTS (Radio Tiemeni Siantou), une radio urbaine émettant à Yaoundé, siège des institutions de la République. C’est à l’issue de l’observation des manifestations post-électorales survenues depuis le 27 octobre dernier, jour de proclamation des résultats de l’élection présidentielle du 12 octobre par le Conseil constitutionnel.

Plus d’une semaine après la proclamation des résultats de l’élection présidentielle par le Conseil constitutionnel, plus d’une centaine d’avocats bénévoles ont fait le bilan de la répression post-électorale depuis le déferrement, le 31 octobre, de 71 prévenus au tribunal militaire de Yaoundé devant le commissaire du gouvernement.

Intervenu le 2 novembre 2025 à l’émission de débat dominical Zappe presse sur les ondes de la RTS (Radio Tiemeni Siantou), une chaîne urbaine émettant dans la capitale politique métropolitaine et environs, Me Alain Ndam a fait le décompte des personnes interpellées et placées en garde à vue administrative dans les cellules des commissariats des différentes villes du pays et du Sed.

Selon le coordonnateur du collectif de défense citoyenne des régions du Centre et du Sud, un collectif d’avocats dénonçant les injustices subies par des individus, « plus de 2 000 personnes ont été interpellées ces derniers jours, au rang desquelles figurent 1 300 personnes placées en garde à vue administrative à Douala ; 345 à Bertoua ; 300 à Bafoussam ; 78 à Maroua et 55 à Yaoundé devant le commissaire du gouvernement ».

L’avocat au barreau du Cameroun décrit l’état exécrable dans lequel se trouvent bien de personnes interpellées. « Nous avons vu, explique A. Ndam, des personnes ayant le visage tuméfié, des blessures. Il y en a un qui nous a particulièrement touchés, qui a une fracture. Le commissaire du gouvernement et la gendarmerie se partageaient la balle entre celui qui va prendre en charge ce dernier. Pire encore, 30 % des jeunes arrêtés sont des mineurs ».

À la question de savoir quels sont les motifs retenus contre ces personnes interpellées, l’homme en robe noire répond : « insurrection, révolution et appel à la révolte en complicité ». Il s’agit là des infractions relevant de la compétence du tribunal militaire de Yaoundé. A. Ndam conteste la méthodologie ayant gouverné ces arrestations.

« Si l’État estime qu’il y a des gens qui troublent l’ordre public, utilisez les armes que le législateur vous a données, notamment le Code de procédure pénale. Si vous avez décidé de les arrêter, il faut les traiter conformément au principe du Code de procédure pénale et leur accorder la possibilité d’avoir accès à un procès équitable », indique A. Ndam.

Utilisation excessive de la force de l’État

Le coordonnateur du collectif de défense des régions du Centre et du Sud, à l’issue du rapport rendu public, constate l’utilisation abusive de la force de l’État parce qu’il ne comprend pas que, pour interpeller, par exemple, un garçon de 15 ans, l’on déploie les hommes super armés, qui font subir des formes de violences physiques aux personnes arrêtées après les avoir parquées comme du bétail.

« Cet état de choses suscite la révolte. On les (personnes arrêtées) traite comme des animaux, comme des hors-la-loi parce qu’il est bon de préciser que la manifestation n’est pas un acte illégal. Le fait de manifester pour exprimer une opinion politique n’est pas un acte illégal. S’il y a eu des casseurs parmi eux, traitez-les comme il se doit ! Il n’est pas question de déshumaniser les concernés parce qu’ayant violé la loi », conclut l’avocat. A. Ndam fait, en dernier ressort, un bilan des pertes en vies humaines.

Jusqu’ici, l’organe de défense bénévole des personnes placées en garde à vue administrative note 29 cas de morts documentés. Une esquisse de bilan de la répression post-électorale est faite alors que l’appel aux villes mortes dans les villes camerounaises, lancé par Issa Tchiroma Bakary, leader national du Front pour le salut national du Cameroun (FSNC), qui continue de revendiquer sa victoire à l’élection présidentielle du 12 octobre, expire ce mercredi, 5 novembre 2025.

Serge Aimé BIKOI

plus de 2 000 personnes interpellées et gardées à vue dans les geôles de plusieurs villes camerounaises
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