Une rumeur circulant sur les réseaux sociaux prétendait que l’Union des Mouvements Socialistes (UMS) abandonnait Maurice Kamto. Le président du parti, Pierre Kwemo, a fermement démenti, dénonçant une manipulation politique en pleine course à la présidentielle 2025.
Un faux communiqué qui sème le trouble
Ces derniers jours, un prétendu communiqué de l’UMS a fait le buzz sur les réseaux sociaux. Daté du 2 juin, ce document affirmait que le parti retirait son soutien à Maurice Kamto, leader du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC), évoquant des « désaccords idéologiques » et des « alliances occultes » avec des activistes de la diaspora.
Problème : le texte est un faux. Pierre Kwemo, président national de l’UMS, l’a confirmé sans ambiguïté ce mardi matin. Contacté par Afrik-Inform, il a dénoncé une manœuvre destinée à « salir [son] image » : « Ce document est un faux. Il s’agit clairement d’un cas de faux et usage de faux », a-t-il déclaré, visiblement agacé.
Une désinformation en pleine négociations politiques
Cette fake news tombe à un moment clé : les discussions s’intensifient au sein de l’opposition pour former une coalition face au pouvoir en place. Kwemo y voit une tentative de déstabilisation : « Utiliser mon nom pour diffuser des mensonges, c’est franchir une ligne rouge », a-t-il martelé, rappelant son attachement à « l’éthique politique ».
Pour l’instant, l’UMS n’a pas officiellement annoncé sa position pour la présidentielle 2025. Mais ce démenti catégorique suggère que les négociations avec le MRC restent ouvertes.
Les réseaux sociaux, terrain fertile pour les manipulations
Cette affaire illustre une fois de plus l’impact des fausses informations dans le débat politique, surtout à l’approche d’une élection majeure. Les partis camerounais en font régulièrement les frais, et Kwemo appelle à la vigilance : « Il faut vérifier les sources avant de relayer ce genre de rumeurs », insiste-t-il.
Reste à savoir qui se cache derrière cette manipulation. Une question qui, pour le moment, n’a pas de réponse. Mais une chose est sûre : dans la bataille pour 2025, tous les coups semblent permis.