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Automobile : des exonérations fiscales pour stimuler la vente des véhicules électriques neufs au Cameroun

ange1poireau

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Automobile : des exonérations fiscales pour stimuler la vente des véhicules électriques neufs au Cameroun
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(Investir au Cameroun) – Dans la loi de finances 2025 en exécution depuis le 1ᵉʳ janvier dernier, les véhicules électriques sont exonérés du droit d’accises dont le taux à l’importation était fixé à 12,5%. Cette nouvelle mesure est renforcée par l’institution, pour une période de vingt-quatre mois, d’un abattement de 50% sur la valeur imposable des véhicules et motocycles à moteurs électriques importés à l’état neuf, ainsi qu’à leurs batteries et bornes de recharge, d’après un document explicatif de la direction générale des Impôts (DGI) du ministère des Finances.

À travers ces mesures, le gouvernement camerounais veut inciter l’achat des véhicules électriques en réduisant ainsi la fiscalité sur ce modèle de véhicules considérés comme « propres », au détriment des véhicules thermiques plus polluants. En effet, le gouvernement veut accompagner la promotion de l’usage des véhicules électriques dans le secteur des transports, « en soutien à la protection de l’environnement par la lutte contre la pollution ». Le projet de vulgarisation de l’usage de véhicules électriques ou hybrides dans le secteur des transports camerounais est porté le concessionnaire automobile 3S Motors et le géant français des énergies TotalEnergies.

En 2023, les deux partenaires ont créé l’Association de promotion de la mobilité électrique du Cameroun (Apeme-Cam). Son objectif est de doter le paysage routier national des véhicules électriques (4,3 et 2 roues) dès 2025. Ceci, « afin de maintenir le pouvoir d’achat de l’État, faciliter l’accès aux véhicules neufs et à faibles revenus aux consommateurs camerounais et renforcer la sécurité routière », selon Patrocle Petridis, directeur général TotalEnergies Marketing Cameroun.

Pour y parvenir, l’Apeme-Cam encourage les importations de masse de véhicules électriques et soutient les initiatives des entrepreneurs locaux dans ce secteur. En 2015, le logisticien français Bolloré Africa Logistics, a lancé, pendant cinq ans, des bus campus « Blue Bus » à l’université de Yaoundé I. Depuis lors, d’autres initiatives pour la promotion de la mobilité électrique se développent au Cameroun. En 2019, le Camerounais Gaspard Mpondo a lancé, en partenariat avec le chinois S-King, la société Jengu Sarl, spécialisée dans la construction de véhicules, motos et tricycles électriques fonctionnant également au solaire.

Mais selon les professionnels du secteur, la présence des véhicules électriques au Cameroun pose de nombreux défis. Il s’agit entre autres de la disponibilité de l’énergie électrique, du manque de tests et homologations de ces véhicules, l’absence des choix technologiques pour les infrastructures de recharge et leur disponibilité, la formation des professionnels sur les aspects techniques des véhicules électriques, des bornes de recharge, les batteries. À ce jour, le Cameroun dispose de 3 bornes de recharges de véhicules électriques, dont 2 à Douala et une à Yaoundé.

Frédéric Nonos

Lire aussi :

23-09-2022 – Mobilité urbaine : les premiers véhicules électriques débarquent dans le transport en commun au Cameroun

01-12-2020 – Le Camerounais Gaspard Mpondo lance à Douala la 1ère usine de montage des véhicules, motos et tricycles électriques

03-10-2014 – Cameroun : Bolloré fait découvrir son système d’exploitation de bus électriques au cours d’une journée portes-ouvertes

15-05-2014 – Cameroun : la SNH et Perenco ont achevé les essais sur les premières voitures fonctionnant au gaz naturel

 

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Tibor Nagy de retour au Département d’État américain : une lueur d’espoir pour la crise anglophone au Cameroun ?

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Tibor Nagy de retour au Département d’État américain : une lueur d’espoir pour la crise anglophone au Cameroun ?
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Tibor Nagy Junior, un diplomate américain qui a servi dans la première administration Trump, revient au service du deuxième mandat non conservateur du président Donald Trump.

Tibor Nagy a annoncé son retour au service diplomatique dans un message sur X, anciennement Twitter, alors que M. Trump se prépare à être investi le 20 janvier en tant que 47e président des États-Unis.

Il a indiqué qu’il reviendrait au service de l’administration Trump dans une fonction qui va au-delà de l’Afrique. Il était secrétaire d’État adjoint aux affaires africaines de 2018 à 2021 lorsque Donald Trump n’a pas réussi à obtenir un deuxième mandat, perdant face au candidat démocrate Joe Biden. Après la victoire de Trump aux élections de novembre 2024, il a rappelé Nagy.

« Chers amis, adversaires et trolls : il semble que je retourne au département d’État américain lundi dans un poste qui ne se limitera pas à l’Afrique », a-t-il déclaré sur X.

Avant sa nomination, il a partagé à plusieurs reprises ses points de vue personnels sur les questions mondiales, notamment la crise anglophone au Cameroun. Il a cependant annoncé « cesser d’exprimer mes opinions personnelles jusqu’à la fin de mon poste temporaire (probablement quelques mois). Que Dieu vous bénisse tous et à bientôt ! ​​»

Un espoir pour la crise anglophone au Cameroun ?

Depuis qu’il a quitté ses fonctions en 2021, Tibor Nagy Junior partage ses points de vue sur la crise prolongée dans les régions anglophones du Cameroun.

Le diplomate américain s’est montré sympathique au mouvement séparatiste anglophone du Cameroun. Beaucoup se demandent s’il traduira ses opinions en actions alors qu’il se prépare à occuper un poste influent au Département d’État américain.

Un professeur et chercheur camerounais en sciences politiques estime que le retour de Tibor Nagy à la deuxième présidence de Trump pourrait avoir des implications importantes sur la crise anglophone au Cameroun.

« Nagy a été franc sur la nécessité de solutions pratiques plutôt que de s’appuyer sur des résolutions internationales. Il a souligné les limites de la résolution 1608 de l’ONU et a exhorté les séparatistes ambazoniens à envisager des voies plus réalistes vers l’autonomie. Nagy a également souligné qu’une solution militaire n’est pas viable et que le dialogue est essentiel pour résoudre les conflits. Il a souligné le contexte historique de la crise, notant que le problème fondamental remonte au colonialisme et à la mise en œuvre défectueuse de la résolution 1608 de l’ONU », a-t-il rappelé.

Nagy a auparavant mis l’accent sur un dialogue significatif pour trouver des solutions à la crise qui dure depuis huit ans. Le politologue qui a choisi de rester anonyme a noté que « pendant le premier mandat de Trump, la diplomatie américaine a adopté une position ferme sur la crise anglophone du Cameroun, Washington condamnant à plusieurs reprises l’armée camerounaise pour des violations présumées des droits de l’homme et des abus contre les civils. »

Cette position ferme sur les violations des droits de l’homme, a-t-il déclaré, « pourrait tendre davantage les relations entre les États-Unis et le Cameroun, poussant potentiellement à des interventions diplomatiques plus agressives ».

Une fenêtre pour que les séparatistes fassent pression pour faire valoir leurs revendications. Les militants séparatistes d’Ambazonie qui réclament une reconnaissance mondiale pourraient exploiter le changement de pouvoir à Washington pour faire pression plus fort pour leurs revendications politiques au Cameroun.

« Le retour de Nagy pourrait donc enhardir les dirigeants séparatistes, les encourageant à faire pression plus agressivement pour leurs revendications, croyant qu’ils ont des partisans influents au sein du gouvernement américain », a-t-il ajouté.

D’un autre côté, l’expérience et les relations de Nagy, a-t-il noté, pourraient le positionner comme un médiateur ou un facilitateur potentiel pour les pourparlers de paix si les deux parties sont disposées à s’engager dans le dialogue.

« Cette évolution pourrait soit aggraver les tensions, soit ouvrir la voie à de nouveaux efforts en vue d’une résolution pacifique, en fonction de la réaction des différentes parties prenantes », a-t-il déclaré.

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ACEP Cameroun : la microfinance des très petites entreprises annoncée en bourse en 2025 pour lever 15 milliards de FCFA

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ACEP Cameroun : la microfinance des très petites entreprises annoncée en bourse en 2025 pour lever 15 milliards de FCFA
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(Investir au Cameroun) – L’année 2025 au sein de l’Agence de crédit pour l’entreprise privée au Cameroun (Acep Cameroun) sera marquée par une intense activité de mobilisation des capitaux. Ces levées de fonds devant permettre à cette structure de microfinance spécialisée dans le financement des très petites entreprises (TPE) et des acteurs du monde rural de doper ses capacités d’intervention, sont prévues à la Bourse des valeurs mobilières de l’Afrique centrale (Bvmac). Il s’agit du marché financier unifié des pays de la Cemac (Cameroun, Congo, Gabon, Guinée équatoriale, RCA et Tchad), basé à Douala, la capitale économique du Cameroun.

En effet, le 9 janvier 2025, Acep Cameroun a officiellement annoncé le lancement à la Bvmac, depuis fin décembre 2024, du tout premier emprunt obligataire effectué par une structure de microfinance sur ce marché financier sous-régional. Les souscriptions, ouvertes depuis le 30 décembre 2024, s’achèvent le 30 janvier 2025. Assorti d’un taux d’intérêt de 7 %, pour 3 ans de maturité, cet emprunt vise à mobiliser une enveloppe de 5 milliards de FCFA pour financer le plan stratégique 2025-2027 d’Acep Cameroun. « L’opération vise surtout à réduire la dépendance de l’établissement vis-à-vis des bailleurs de fonds internationaux », souligne l’entreprise dans un communiqué officiel.

Au cours de l’année 2025, cette structure de microfinance devrait revenir à la Bvmac, pour une seconde opération visant cette fois-ci à lever 10 milliards de FCFA, selon les informations récemment révélées par FinAfrique. Acep Cameroun est en effet le partenaire désigné par ce cabinet panafricain de conseil et d’investissement, pour l’émission des toutes premières obligations inclusives (Inclusive Bonds) en Afrique centrale. Ce mécanisme de financement alternatif, initié par FinAfrique, vise à améliorer l’accès aux financements des couches entrepreneuriales les plus vulnérables, que constituent les TPE et les entreprises du secteur informel. Il consiste à lever des fonds sur le marché financier, à allouer lesdits fonds aux établissements de microfinance locaux (Acep Cameroun dans le cas d’espèce) pour que ces dernières puissent accorder aux TPE et opérateurs du secteur informel des crédits assortis de garanties.

Au total donc, Acep Cameroun devrait lever 15 milliards de FCFA à la Bvmac en 2025. Ce qui permettra d’augmenter l’enveloppe de 404 milliards de FCFA de crédits débloqués au profit des TPE au cours des 15 dernières années. Les responsables de cette structure de microfinance ont révélé ce chiffre le 23 janvier 2024 à Yaoundé, au cours d’une conférence de presse organisée à l’occasion de la célébration des 25 ans de cette institution financière. Sur cette enveloppe globale de crédits à la clientèle au cours de la période, a-t-on appris, 57 milliards de FCFA sont allés dans le monde rural, dont 21 milliards de FCFA de financements agricoles. Ce qui positionne cet établissement de microfinance parmi les pourvoyeurs de financements au secteur agricole local, présenté par les officiels comme le parent pauvre du crédit au Cameroun.

Né des cendres d’un projet du gouvernement camerounais implémenté par l’alors ministère du Développement industriel et commercial, Acep Cameroun est soutenu par des partenaires financiers tels que l’Agence française de développement (AFD), le fonds d’investissement Investisseurs & partenaires (I&P), des banques et autres structures publiques locales. De ces partenaires, l’entreprise de microfinance annonce avoir reçu jusqu’ici un accompagnement financier totalisant 76 milliards de FCFA, afin de faciliter la réalisation de sa mission de financement des TPE, des acteurs du monde rural et du secteur informel.

Brice R. Mbodiam

Lire aussi:

08-02-2024 - En 15 ans, Acep Cameroun revendique l’octroi de 404 milliards de FCFA de crédits aux très petites entreprises
02-05-2017 - Entre 2012 et 2016, Acep Cameroun a octroyé 8,5 milliards de FCFA de crédits aux entrepreneurs ruraux

09-09-2019 - Au Cameroun, seuls quelques établissements (Ecobank, Afriland, ACEP…) disposent de leur propre service de transfert de fonds

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Cacao : le broyeur de fèves Africa Processing Company revendique 8000 tonnes de produits dérivés par an

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Cacao : le broyeur de fèves Africa Processing Company revendique 8000 tonnes de produits dérivés par an
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(Investir au Cameroun) – Bâtie sur un espace d’un hectare dans la localité de Mbankomo, non loin de Yaoundé, la capitale camerounaise, la société Africa Processing Company revendique la réalisation d’un chiffre d’affaires de 500 millions de FCFA, pour 8000 tonnes de produits dérivés du cacao produites chaque année. Ces chiffres ont été révélés le 15 janvier 2025, au cours de la cérémonie inauguration de l’usine de ce nouvel opérateur de la filière cacao par le ministre par intérim des Mines, de l’Industrie et du Développement technologique, Fuh Calistus Gentry.

Africa Processing Company a débarqué sur le marché du cacao au Cameroun au cours de la campagne 2022-2023, avait révélé l’Office national du cacao et du café (ONC) dans son rapport bilan de la campagne cacaoyère en question. Cette entreprise devenait ainsi le 5ᵉ broyeur de fèves à l’échelle industrielle au Cameroun, aux côtés de Sic Cacaos du Suisse Barry Callebault, Chococam du Sud-africain Tiger Brands, Atlantic Cocoa de l’Ivoirien Kone Donsongui et de la société camerounaise Neo Industry.

Selon les opérateurs de la filière cacao, l’arrivée de nouveaux broyeurs de fèves au Cameroun ces dernières années renforce la concurrence autour des achats, contribuant ainsi au relèvement des prix aux producteurs. Au cours de la campagne 2023-2024, par exemple, le prix du kilogramme a atteint un maximum de 6 300 FCFA, selon l’ONCC, établissant ainsi un record mondial.

BRM  

Lire aussi:

08-08-2024 - Cacao : la production camerounaise atteint 266 725 tonnes au cours de la saison 2023-2024, en hausse de 1,17%
04-04-2024 - Cacao et autres dérivés : au Cameroun, les exportations procurent plus de 460 milliards de FCFA à la filière en 2022
18-10-2024 - Cacao : les producteurs payés 2 fois plus cher au Cameroun qu’en Côte d’Ivoire et au Ghana, en ce début de campagne

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