Actualités locales
Café : en 3 ans, le Cameroun quadruple la valeur de ses exportations vers la France
(Investir au Cameroun) – En 2023, une cargaison totale de 1 648,3 tonnes de café camerounais a été exportée vers la France, pour une valeur de 2,3 milliards de FCFA, selon le rapport sur le commerce extérieur du Cameroun publié par l’Institut national de la statistique (INS). Le document de l’INS précise que seul le café robusta produit au Cameroun (le pays produit aussi l’arabica) a été commercialisé en France en 2023.
L’analyse du rapport de l’organe en charge de l’élaboration de la statistique officielle au Cameroun révèle surtout qu’entre 2021 et 2023, la valeur des exportations du café camerounais vers l’Hexagone a quadruplé. Ceci, en raison certainement de l’embellie des cours mondiaux et des volumes expédiés.
En effet, en 2021, seulement 604,4 tonnes de café robusta du Cameroun avaient été exportées vers la France, pour des recettes de près de 580 millions de FCFA. Un an plus tard, les cargaisons de robusta expédiées vers Paris étaient estimées à 1 264,4 tonnes, générant 1,6 milliard de FCFA de revenus d’exportation.
L’intérêt croissant des consommateurs français pour le café camerounais a permis de le hisser parmi les 10 principaux produits du pays exportés vers la France. Juste devant la banane, et derrière les dérivés du cacao (beurre, huile, pâte, etc.).
BRM
Actualités locales
Route Douala-Bafoussam : le Cameroun négocie un financement de 179 milliards de FCFA auprès de la BID
(Investir au Cameroun) – Le 10 octobre 2024, le ministre des Travaux publics, Emmanuel Nganou Djoumessi, a reçu une mission de la Banque islamique de développement (BID), dirigée par Alagi Basiru Gaye, chef d’équipe des opérations. Les discussions ont porté sur la reconstruction de la route Douala-Bafoussam (217,8 km), une artère reliant la métropole économique à la capitale régionale de l’Ouest. Le budget estimatif de ce projet s’élève à 179,469 milliards de FCFA, avec 10 % de fonds de contrepartie apportés par l’État du Cameroun pour financer les expropriations, l’aménagement des routes communales et la construction d’infrastructures socioéconomiques.
Le ministère des Travaux publics indique que le projet sera soumis au conseil d’administration de la BID « au premier trimestre de 2025 », avec une demande d’acquisitions anticipées déjà formulée. Les travaux seront répartis en cinq lots : Bekoko-Loum (50,8 km), Loum-Nkongsamba (49,3 km), Nkongsamba-Pont du Nkam (46,5 km), Pont du Nkam-Bafang (27,9 km) et Bafang-Bandja-Bandjoun (43,3 km). Cette rencontre fait suite à une visite de la mission de la BID, qui s’est rendue du 5 au 7 octobre 2024 sur la Nationale N°5 pour évaluer l’état de la route. Actuellement, la route nationale N°5 est dans un état de dégradation avancée, causant de nombreux accidents de circulation. La chaussée, parsemée de nids de poule, complique le trafic sur cet axe.
Le 8 août dernier, Célestin Tawamba, président du Groupement des entreprises du Cameroun (Gecam), a adressé une correspondance au ministre des Travaux publics pour dénoncer le mauvais état de cet axe routier, qui pénalise les activités des entreprises. « Les entreprises, en particulier celles qui dépendent des transports pour la distribution de leurs produits, subissent à la fois des retards significatifs dans leurs transactions et une augmentation des coûts opérationnels dus, entre autres, à l’usure prématurée de leurs véhicules et une consommation accrue de carburant et de pièces de rechange. Les coûts supplémentaires induits par ces contraintes sont répercutés sur les prix des produits et des services, ce qui contribue à l’alimentation des tensions inflationnistes… », déplorait-il.
Dans son adresse à la nation du 31 décembre 2023, le président Paul Biya avait déjà annoncé avoir donné des instructions pour la réhabilitation de la route Douala-Bafoussam.
P.N.N
Lire aussi:
09-10-2024 – Le Cameroun et la BID examinent de nouveaux projets routiers à financer pour la période 2025-2027
Actualités locales
« Le sucre demeure disponible en quantité suffisante dans toutes les régions du pays » (UPRASC)
(UPRASC) – L’Union des Producteurs, Raffineurs et Aggloméries de Sucre du Cameroun (UPRASC) informe le grand public et les consommateurs camerounais que les rumeurs faisant état d’une pénurie de sucre sur les marchés ne reflètent pas la situation actuelle. Le sucre demeure disponible en quantité suffisante dans toutes les régions du pays, et des mesures sont prises pour garantir une distribution régulière sur l’ensemble du territoire national.
L’offre actuelle satisfait les besoins du marché national. Les membres de l’Interprofession sont pleinement opérationnels : le Producteur national dispose de stocks considérables jusqu’à la reprise de sa campagne début novembre, la Raffinerie et les Usines de transformation de sucre en morceaux disposent des ressources nécessaires.
L’UPRASC écarte tout risque de pénurie sur les marchés et réaffirme son engagement aux côtés de l’Administration en charge de l’approvisionnement et de la régulation des marchés pour garantir la disponibilité optimale du sucre dans tous les réseaux de distribution, afin d’assurer une meilleure proximité des produits pour les consommateurs.
Le Président, Jean-François NTSAMA-ETOUNDI
Actualités locales
Développement local : un nouveau mécanisme de financement des CTD de 28,3 milliards FCFA
(Investir au Cameroun) – Le ministre de la Décentralisation et du Développement local, Georges Elanga Obam (photo), a dévoilé ce 09 octobre un nouveau mécanisme de financement pour les collectivités territoriales décentralisées (CTD). Intitulé « Subvention basée sur la performance », il s’inscrit dans le cadre du Projet de gouvernance locale et de communautés résilientes (Prolog), financé par la Banque mondiale. Cette subvention, d’un montant de 28,3 milliards de FCFA, bénéficiera à 187 communes des six régions concernées par le Prolog : l’Extrême-Nord, le Nord, l’Adamaoua, l’Est, le Nord-Ouest et le Sud-Ouest. « La subvention basée sur la performance est un nouveau guichet de financement des CTD. Il est attendu que les populations victimes des caprices de la météo aient accès à des infrastructures plus résilientes au climat, et que les CTD, à travers la satisfaction des conditions d’accès à la subvention, améliorent de manière durable leur gouvernance et la fourniture des services », a déclaré le ministre, dans des propos rapportés par la radio publique.
Sur une période de trois ans, les communes bénéficieront de cette enveloppe additionnelle, mais devront répondre à des critères d’éligibilité. Les subventions seront attribuées en fonction des performances des CTD en matière de gouvernance locale et de fourniture de services aux populations. Pour garantir une distribution équitable des fonds, des mécanismes d’autoévaluation seront mis en place, avec un démarrage prévu dans les communes à partir du 15 octobre. Les résultats définitifs de cette évaluation seront publiés le 5 décembre 2024, apprend-on. Ces fonds devront être utilisés pour aider les communautés à intégrer le changement climatique, les catastrophes naturelles, les flux de réfugiés et d’autres crises dans leur quotidien.
« Le ministère de la Décentralisation et du Développement local transfère aux CTD, sur une base égalitaire, des ressources d’investissement. Ainsi, chacune des 360 communes reçoit chaque année une enveloppe de 100 millions de FCFA, et chacune des 14 communautés urbaines, une enveloppe de 284 millions de FCFA. Chacun des conseils régionaux reçoit une enveloppe d’un milliard de FCFA. De manière générale, le ministère de la Décentralisation et du Développement local accorde aux CTD, sur ressources propres de l’État, une enveloppe globale d’environ 50 milliards de FCFA », a souligné Georges Elanga Obam. La subvention basée sur la performance enrichit donc le mécanisme de financement des CTD.
Cette initiative découle d’un accord de crédit signé le 20 novembre 2023 entre le Cameroun et la Banque mondiale pour le financement du Prolog. La Banque mondiale a mobilisé 189,2 milliards de FCFA pour une période de cinq ans, et le 10 mai dernier, le président Paul Biya a signé un décret pour la publication de cet accord. Articulé autour de quatre composantes, ce projet vise à soutenir le Cameroun dans ses initiatives de gestion des risques liés à l’aggravation de la violence, ainsi que dans sa politique de décentralisation. Il combine l’appui à la décentralisation avec des engagements de développement tout en renforçant les capacités de résilience des communautés, notamment des ménages vulnérables affectés par les conflits. L’objectif principal est d’améliorer l’accès des communautés aux infrastructures résilientes au changement climatique et de renforcer la capacité locale à gérer les ressources et à fournir des services essentiels.
Patricia Ngo Ngouem
- Politique2 months ago
Cinq raisons de faire confiance au MPCC et au President Jean Blaise GWET
- Dernières actualités2 months ago
La mise en place d’une technologie de pointe dans notre politique de santé par JEAN BLAISE GWET
- Dernières actualités2 months ago
Jean Blaise Gwet visitera un centre hospitalier le 13 Août prochain
- Dernières actualités3 weeks ago
Nous prions les parents de faire beaucoup attention
- Dernières actualités2 months ago
Deux colonels agressés à Yaoundé
- Sports3 months ago
CAN 2025 (Q) : le Cameroun hérite d’un groupe abordable
- International3 months ago
Niger : Les avocats de Bazoum exhortent la Cedeao à exiger sa libération
- International3 months ago
Installation des Commissions Électorales à Béoumi : Programme normal de préparation des élections