À mesure que la CAN 2025 au Maroc (21 décembre – 18 janvier) approche, les vieilles tensions entre clubs européens et sélections africaines refont surface. Et cette fois, c’est André-Frank Zambo Anguissa qui se retrouve au cœur de la tourmente.
Selon les informations du Corriere dello Sport, le Napoli d’Aurelio De Laurentiis exercerait une pression croissante sur le milieu camerounais, au moment où des discussions sont en cours pour prolonger son contrat, actuellement valable jusqu’en juin 2027.
Si les négociations « avancent », comme le précise le quotidien italien, un détail suscite la polémique : le départ du joueur pour la CAN 2025 n’est pas garanti. Une phrase lourde de sens, révélatrice d’un bras de fer latent entre les intérêts du club et les obligations internationales du joueur.
La situation d’Anguissa illustre une réalité persistante : malgré leur statut de compétiteurs de haut niveau, les joueurs africains évoluant en Europe restent souvent pris en otage entre leur club et leur patrie. Le Napoli, déjà réputé pour son opposition marquée à la Coupe d’Afrique des Nations — on se souvient des déclarations virulentes de De Laurentiis à ce sujet —, semble réitérer sa position inflexible.
Pour le Cameroun, dont Zambo Anguissa est l’un des piliers, un éventuel refus de libération représenterait un coup dur. Mais pour le joueur, c’est un dilemme personnel et professionnel : défendre les couleurs de sa nation ou céder à la pression d’un club qui conditionne son avenir contractuel à sa disponibilité en décembre.
À deux mois du coup d’envoi, le cas Zambo Anguissa pourrait bien être le premier d’une longue série. Comme à chaque édition, la CAN s’annonce aussi intense sur les pelouses qu’en coulisses, où les intérêts des clubs européens continuent de peser lourdement sur les ambitions africaines.







