Actualités locales
la transfiguration d’un homme d’État à la croisée des destins

« Longtemps perçu comme un acteur politique aguerri, parfois controversé, Issa Tchiroma Bakary apparaît aujourd’hui sous un jour nouveau : celui d’un homme d’État en pleine transfiguration. Conscient du poids de l’histoire et de la gravité du moment, il semble avoir pris la pleine mesure de la responsabilité qui repose désormais sur ses épaules », souligne l’analyste de notre landerneau Jean-Pierre Du Pont.
Selon lui, face à un pays en quête de vérité, de justice et de renaissance, Tchiroma se retrouve à la croisée des chemins, là où se séparent les ambitions personnelles et le devoir collectif.
« L’homme, que d’aucuns avaient vite classé parmi les fidèles du régime, semble aujourd’hui engagé dans une réflexion plus haute, presque existentielle : celle du sens de la loyauté envers un peuple plutôt qu’envers un pouvoir », note Jean-Pierre Du Pont.
Pour lui, ce virage, qui mêle lucidité et courage politique, traduit une maturation rare dans le paysage politique camerounais. « Il ne s’agit plus pour Tchiroma de défendre une position, mais de répondre à un appel : celui de l’histoire et de la conscience nationale. L’avenir dira si cette métamorphose est durable. Mais une chose paraît certaine : au moment où le Cameroun se tient au bord d’un tournant décisif, Issa Tchiroma Bakary semble vouloir endosser, pleinement et lucidement, le rôle d’un homme d’État responsable — celui qui regarde son peuple droit dans les yeux, et qui choisit le devoir plutôt que la peur », conclut Jean-Pierre Du Pont.
Rejoindre notre chaîne télégram pour avoir les dernières infos
Cliquez ici
Actualités locales
Alliance Rdpc-Pcrn : Luc Perry Wandji crache ses vérités à Anne Féconde Noah, porte-parole de Cabral Libii


Dans plusieurs sorties sur la toile, la porte-parole du président national du Parti camerounais pour la réconciliation nationale (Pcrn), a indiqué qu’un « mot d’ordre » de boycott contre leur formation politique lors du scrutin municipale et législative va entrainer une alliance avec le pouvoir en place. Un avis que ne partage pas le journaliste Luc Perry Wandji.
Lire ici sa sortie :
« LE « TOUT SAUF CABRAL EST UN FANTASME… »
Chère Madame, ce n’est pas très honnête de soupçonner les autres par avance, pour justifier l’alliance que vous envisagez, entre votre parti et le RDPC. Vous l’envisagez, parce qu’à la vérité, vous n’avez pas d’autres issues. Votre parti est exsangue; et ploie sous un divorce (en cours) avec ce qui lui tenait lieu de base électorale dans le grand Nord, l’Ouest, et une bonne partie du Littoral.
La rupture a pris corps, lorsque vous narguiez l’appel du peuple profond, à une large coalition autour d’un candidat fort. Elle s’est poursuivie lorsqu’au plus fort de l’élection, vous avez multiplié des atermoiements, comme en 2018: reconnaissance de votre défaite le soir du scrutin, au micro d’un journaliste de la Crtv, silence radio après coup, recours introduit puis retiré auprès du conseil constitutionnel, et j’en passe.
Faire croire que le 12 Octobre 2025, votre parti et son leader furent sous une cabale, en forme de mot d’ordre anti Cabral, n’est pas seulement un mauvais diagnostic. C’est surtout une hérésie (un mensonge, pour être trivial) qu’aucun observateur de la scène politique ou éducateur populaire, ne devrait accepter.
VOICI LA VÉRITÉ QU’IL FAUT AVOUER AU PEUPLE
Le 12 Octobre 2025, il y a eu un vote sanction contre M. BIYA, puis, un adoubement stratégique du peuple camerounais ; non pas pour #LE_CHANGEMENT_AVANT_TOUT! Mais, surtout pour #UN_CHASSEMENT, pour emprunter au lexique politique local.
Or, entre la décision de CHASSER BIYA, et le choix d’un acteur politique en capacité de le #CHASSER; avec ce que cela recèle et nécessite de vécu, force d’incarnation, leadership, ancrage populaire et potentiel de violence, le nom de M. Libii n’a à aucun moment traversé l’esprit du #peuple_du_changement, comme étant une alternative crédible, sous le rapport de l’impératif révolutionnaire, avec ce qu’il induit.
Et, que Libii ne fût pas en capacité d’incarner cette alternative en contexte d’impératif révolutionnaire, n’est en rien une tare ou une défaillance de sa part! Il a le temps de se faire et se construire – si tant est qu’il y aspire – une image si ce n’est de révolutionnaire, du moins, celle d’un homme de rupture.
Voilà donc le contexte qui a naturellement conditionné et conduit à la victoire de M. Issa Tchiroma. Et, à l’échec cuisant de Paul Biya, le 12 Octobre 2025. Le « tout sauf Cabral » est un fantasme. Rien de plus. Or, en mobilisant cette hérésie, comme on porte un cache-sexe, vous mentez à vos militants.
En menaçant de faire des 《contre-alliances》 (que vous avez à la vérité [déjà] tacitement faites; en reconnaissant la victoire de Paul Biya) , vous préparez tout simplement l’opinion publique à accepter et prendre pour légitime, une alliance que vous n’assumez pas [encore], avec le Rdpc; et qui se trouve être votre seule issue de secours, pour continuer d’exister sur l’échiquier national.
Faites votre alliance de raison, avec le Rdpc, et assumez là ! C’est votre droit. Point besoin de la dissimuler derrière la riposte à un complot imaginaire, qui n’aurait absolument aucun sens, au regard des enjeux et des urgences de l’heure.
Cette façon de faire de la politique, en maniant la malice, l’esbroufe et la manipulation a quelque chose de passablement gênant. Mais, bon…
Luc Perry Wandji.
Rejoindre notre chaîne télégram pour avoir les dernières infos
Cliquez ici
Actualités locales
Armand Leka Essomba: « Le Rdpc ou celui qui l’incarne a perdu de son attractivité, de son charisme »


C’est l’analyse que fait Armand Leka Essomba de la réélection dans la contestation du président de la République Paul Biya pour un 8e mandat.
Pour cet enseignant en sociologie à Yaoundé 1 et qui dirige le Laboratoire camerounais d’études et de recherches sur les sociétés contemporaines, les résultats ont démontré que le Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc) traverse une période difficile.
« Je pense que cela est évident dans la mesure où on doit pouvoir reconnaître que le parti au pouvoir traverse effectivement une phase de grande perturbation et que probablement soit ce parti, ou alors celui qui l’incarne a perdu probablement une grande part de son attractivité et de son charisme d’antan », a déclaré Armand Leka Essomba sur les ondes de RFI.
Sur le doute jeté sur la sincérité des résultats officiels proclamés par le Conseil constitutionnel, des évoqués notamment par Monseigneur Samuel Kleda, Armand Leka Essomba évoque pour sa part une suspicion.
« Disons que ces suspicions, naturellement, sont d’autant plus alimentées que nous sommes à l’ère des réseaux sociaux. Nous avons eu un temps long [entre le jour du vote et le jour des résultats]. La durée des deux semaines, c’est surtout l’injonction qui est faite à tout le monde de ne point communiquer, ni les tendances, etc. Et donc ça jette parfois de la suspicion », a indiqué Armand Leka Essomba sur RFI.
Selon les résultats officiels rendus publics par le Conseil constitutionnel, le président Paul Biya a été réélu avec 53,66% des voix pendant que son challenger n’a recueilli que 35% des voix.
Rejoindre notre chaîne télégram pour avoir les dernières infos
Cliquez ici
Actualités locales
Patricia Tomaïno Ndam Njoya: « Le peuple a été dépouillé de son choix par un système verrouillé »


Au surlendemain de la prestation de serment du président Paul Biya pour un nouveau mandat de 7 ans au termes d’élections présidentielles dont les résultats sont encore contestées, l’opposition a livré son analyse du discours d’investiture.
Interrogée par Rfi, la présidente de l’Union démocratique du Cameroun (Udc) et candidate malheureuse à l’élection présidentielle, Patricia Hermine Tomaïno Ndam Njoya, a dénoncé une spoliation du choix du peuple.
Commentant l’appel à l’union sacrée lancé par Paul Biya, Patricia Hermine Tomaïno Ndam Njoya n’a pas manqué de souligner que les résultats tels que proclamés ne sont pas conformes à la réalité.
La présidente de l’UDC, Patricia Hermine Tomaïno Ndam Njoya, dénonce un système qui est verrouillé de l’intérieur.
« Le peuple a été dépouillé de son choix par un système verrouillé, contrôlé et sans recours véritable », a commenté Patricia Hermine Tomaïno Ndam Njoya.
Le président Paul Biya a prêté serment pour un nouveau mandat de 7 ans. D’un autre côté, Issa Tchiroma Bakary continue de revendiquer une victoire électorale.
Rejoindre notre chaîne télégram pour avoir les dernières infos
Cliquez ici
Société10 months agoPrésidentielle 2025 au Cameroun: voici les 10 candidats qui ont déjà déclaré leurs candidatures
Politique10 months agoPrésidentielle 2025 : voici les 10 candidats qui ont déjà déclaré leurs candidatures
Politique10 months agoÉlections présidentielles 2025 au Cameroun : Quels candidats ont les meilleures chances de succès ?
Société12 months agoBaltasar vient à peine de sortir de prison et tu ne croiras pas ce qu’il a fait avec cette femme (vidéos)
Société8 months agoCameroun : Dates à retenir Élection du président de la république
Dernières actualités1 year agoCameroun : Liste complète des 250 ethnies qui font la fierté de la nation
Dernières actualités1 year agoC’est ici ! Les résultats du GCE Ordinary Level 2024 sont sortis pour le Cameroun
Société11 months agoVoici le meilleur écart d’âge pour être épanouie dans un couple
