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nous avons, aujourd’hui, deux « Présidents » imaginaires, auto-proclamés « élus »

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Pr Jacques Fame Ndongo ministre d’État, ministre de l’Enseignement supérieur et Secrétaire à la communication du Comité Central du RDPC tourne en dérision les qualificatifs de « Président élu » de Maurice Kamto et Issa Tchiroma Bakary.

Dans une tribune, Pr Jacques Fame Ndongo déclare que « quand deux « Présidents » auto-proclamés « élus » qui étaient aux antipodes l’un de l’autre en 2018 se regardent, aujourd’hui, avec les yeux de Chimène (« Va, je ne te hais point »), les récepteurs du message sont perplexes, voire décontenancés et abasourdis : les chiffres acceptés par les deux candidats auto-proclamés et d’autres soutenus sont pré-fabriqués par un cabinet occulte ».

Lire la tribune du Pr Jacques Fame Ndongo :

YAOUNDÉ, LE 22 OCTOBRE 2025
« PRÉSIDENT » AUTO-PROCLAMÉ « ÉLU » : LE NOUVEAU STATUT IMAGINAIRE DES PSYCHOPATHES POLITIQUES.

1- Imagination vagabonde

Un psychopathe ne sait pas qu’il est psychopathe. En outre, il est amnésique (sa mémoire est défaillante et il se délecte des faits, gestes, actes issus de son imagination vagabonde et sinusoïdale). Il croit avoir découvert le cap de Bonne-Espérance, alors qu’il se vautre dans la mare aux chimères.

2- Deux « Présidents » imaginaires

Exemple : nous avons, aujourd’hui, deux « Présidents » imaginaires, auto-proclamés « élus ».
Différence : le « Président » auto-proclamé « élu » en 2018 était un « hors-la-loi », d’après l’actuel « Président » auto-proclamé « élu » en 2025. Il y avait donc, en 2018, une différence entre les deux « Présidents » auto-proclamés (l’un étant « en fonction en 2018 » et l’autre, devenu, aujourd’hui « Président imaginaire » étant, à l’époque, défenseur de la Loi.

Contradiction : le « Président élu » (auto-proclamé) en 2018 a opéré une métamorphose onomastique. Aujourd’hui, sobre et laconique, il n’écrit plus « Président élu ». Il se contente de son prénom et de son nom. Au plan onomastique, il serait revenu à la raison. Ce n’est qu’une apparence, car il a le même caché, par-delà le texte affiché.

3- Mare aux fantasmes

Sait-il qu’il n’a jamais affirmé publiquement, depuis le 7 octobre 2018, qu’il n’est plus « Président élu » ? Ses électeurs le prennent toujours (fantasmagoriquement) pour le « Président élu ». Au plan politique, il se vautre toujours dans la mare aux fantasmes. Il y a donc, actuellement au Cameroun, deux « Présidents » imaginaires (en attendant la clarification par les concernés eux-mêmes).

4- La paix, une nécessité absolue

Le « Président » auto-proclamé « élu » en 2018 a-t-il oublié le qualificatif nominal (« hors-la-loi ») dont son « supporter » d’aujourd’hui l’avait affublé (en se basant sur les lois et règlements de la République, qu’il stipendie aujourd’hui) ?
* Au fait, qui est donc le véritable « Président » auto-proclamé « élu » ? Celui de 2018 ou celui de 2025 ?
* Seule certitude : les deux ne respectent pas les lois et règlements de la République.
* Ils n’accordent aucun crédit à Elecam, aux commissions de recensement des votes, au Conseil Constitutionnel. Ils veulent perturber la Paix à laquelle sont profondément attachés les Camerounais. Prennent-ils le peuple camerounais au sérieux en exhibant de faux chiffres ?
* Ils verraient bien la rue s’embraser de manière chaotique et cahoteuse. Cette tragédie n’aura pas lieu.

5- Un cocasse imbroglio

Quand deux « Présidents » auto-proclamés « élus » qui étaient aux antipodes l’un de l’autre en 2018 se regardent, aujourd’hui, avec les yeux de Chimène (« Va, je ne te hais point »), les récepteurs du message sont perplexes, voire décontenancés et abasourdis : les chiffres acceptés par les deux candidats auto-proclamés et d’autres soutenus sont pré-fabriqués par un cabinet occulte. Cerise sur le gâteau, ils sont truffés de fautes de calcul (cours élémentaire 2e année), puis « corrigés » à la va-vite et à qui mieux mieux : c’est un cocasse imbroglio.

6- Le verdict des urnes

L’immense majorité des Camerounais veut la paix et la légalité. Elle n’a qu’un seul et unique repère légal : le Conseil constitutionnel. Cette instance juridictionnelle rendra le verdict des urnes, (selon le délai réglementaire). Celui-ci sortira de l’ensemble des 31 761 Procès-verbaux de vote (31 693 à l’intérieur et 109, hors de nos frontières).

Les bouffons et les psychopathes qui violent les lois et règlements de la République vont et se contorsionnent dans les marées de leurs chimères, où ils ont trouvé refuge. Mais, nul ne peut se prévaloir de ses propres turpitudes : « dura lex, sed lex » (« la loi est dure, mais c’est la loi ») et la loi s’impose à tous.

Pr Jacques FAME NDONGO
Ministre d’État, Ministre de l’Enseignement Supérieur

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Armand Leka Essomba: « Le Rdpc ou celui qui l’incarne a perdu de son attractivité, de son charisme »

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Armand Leka Essomba: « Le Rdpc ou celui qui l’incarne a perdu de son attractivité, de son charisme »
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Armand Leka Essomba: « Le Rdpc ou celui qui l’incarne a perdu de son attractivité, de son charisme »

C’est l’analyse que fait Armand Leka Essomba de la réélection dans la contestation du président de la République Paul Biya pour un 8e mandat.

Pour cet enseignant en sociologie à Yaoundé 1 et qui dirige le Laboratoire camerounais d’études et de recherches sur les sociétés contemporaines, les résultats ont démontré que le Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc) traverse une période difficile.

« Je pense que cela est évident dans la mesure où on doit pouvoir reconnaître que le parti au pouvoir traverse effectivement une phase de grande perturbation et que probablement soit ce parti, ou alors celui qui l’incarne a perdu probablement une grande part de son attractivité et de son charisme d’antan », a déclaré Armand Leka Essomba sur les ondes de RFI.

Sur le doute jeté sur la sincérité des résultats officiels proclamés par le Conseil constitutionnel, des évoqués notamment par Monseigneur Samuel Kleda, Armand Leka Essomba évoque pour sa part une suspicion.

« Disons que ces suspicions, naturellement, sont d’autant plus alimentées que nous sommes à l’ère des réseaux sociaux. Nous avons eu un temps long [entre le jour du vote et le jour des résultats]. La durée des deux semaines, c’est surtout l’injonction qui est faite à tout le monde de ne point communiquer, ni les tendances, etc. Et donc ça jette parfois de la suspicion », a indiqué Armand Leka Essomba sur RFI.

Selon les résultats officiels rendus publics par le Conseil constitutionnel, le président Paul Biya a été réélu avec 53,66% des voix pendant que son challenger n’a recueilli que 35% des voix.

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Patricia Tomaïno Ndam Njoya: « Le peuple a été dépouillé de son choix par un système verrouillé »

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Patricia Tomaïno Ndam Njoya: « Le peuple a été dépouillé de son choix par un système verrouillé »
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Patricia Tomaïno Ndam Njoya: « Le peuple a été dépouillé de son choix par un système verrouillé »

Au surlendemain de la prestation de serment du président Paul Biya pour un nouveau mandat de 7 ans au termes d’élections présidentielles dont les résultats sont encore contestées, l’opposition a livré son analyse du discours d’investiture.

Interrogée par Rfi, la présidente de l’Union démocratique du Cameroun (Udc) et candidate malheureuse à l’élection présidentielle, Patricia Hermine Tomaïno Ndam Njoya, a dénoncé une spoliation du choix du peuple.

Commentant l’appel à l’union sacrée lancé par Paul Biya, Patricia Hermine Tomaïno Ndam Njoya n’a pas manqué de souligner que les résultats tels que proclamés ne sont pas conformes à la réalité.

La présidente de l’UDC, Patricia Hermine Tomaïno Ndam Njoya, dénonce un système qui est verrouillé de l’intérieur.

« Le peuple a été dépouillé de son choix par un système verrouillé, contrôlé et sans recours véritable », a commenté Patricia Hermine Tomaïno Ndam Njoya.

Le président Paul Biya a prêté serment pour un nouveau mandat de 7 ans. D’un autre côté, Issa Tchiroma Bakary continue de revendiquer une victoire électorale.

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« Plan Spécial de Promotion de l’Emploi Jeunes » – Mounouna Foutsou aux jeunes: « Quelles sont vos attentes ? »

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« Plan Spécial de Promotion de l’Emploi Jeunes » – Mounouna Foutsou aux jeunes: « Quelles sont vos attentes ? »

Le ministre de la Jeunesse et de l’Éducation civique se met déjà au travail pour traduire en réalité l’ambitieux programme annoncé par le président Paul Biya.

Il s’agi d’un « Plan Spécial de Promotion de l’Emploi Jeunes » annoncé par le chef de l’État, Paul Biya, lors de son discours de prestation de serment, le jeudi 6 novembre 2025.

Trois jours après ce discours, le ministre de la Jeunesse et de l’Éducation civique a lancé une interpellation aux jeunes à ce sujet.

« Le President Paul Biya, à l’occasion de sa prestation de serment, a annoncé le Plan Spécial de Promotion de l’Emploi Jeunes. Le Gouvernement doit déjà opérationnaliser ledit Plan. Quelles sont vos attentes ? », a interrogé Mounouna Foutsou sur les réseaux sociaux.

Mounouna Foutsou désigné pour assurer l’intérim au ministère de l’Emploi , après la démission de Issa Tchiroma Bakary du gouvernement.

C’est une réponse, une première, que le président de la République Paul Biya propose pour prendre en charge les difficultés qui touchent la frange jeune.

« J’envisage de mettre en œuvre, dès les premiers mois de ce septennat, un plan spécial de promotion de l’emploi des jeunes, dont les axes principaux seront les suivants : Premièrement, la mise en place de facilités administratives et fiscales pour les entreprises privées avec en contrepartie, l’obligation pour celles-ci, de recruter les jeunes. Deuxièmement, le renforcement des mécanismes d’encadrement et d’accompagnement des jeunes, dans la conception, la mise en œuvre et le financement de leurs projets. Ceci se fera en liaison avec les banques locales et les bailleurs de fonds internationaux. Troisièmement, la promotion du développement d’entreprises dans les secteurs à fort potentiel de création d’emplois, à l’instar du numérique, des mines, de l’agriculture et des services. Quatrièmement, dès le prochain exercice budgétaire, une proportion du budget d’investissement de l’Etat sera consacrée à la réalisation de travaux à haute intensité de main d’œuvre, au profit des jeunes sur toute l’étendue du territoire. Ceci se fera en lien avec les Collectivités Territoriales Décentralisées et les associations », a déclaré Paul Biya dans son discours d’investiture.

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