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Import-substitution : le Propiej lance un appel à 100 projets pour stimuler la production locale

ange1poireau

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Import-substitution : le Propiej lance un appel à 100 projets pour stimuler la production locale
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(Investir au Cameroun) – Le Projet de l’inclusion et de l’employabilité des femmes et des jeunes (Propiej), logé au ministère de l’Emploi et de la Formation professionnelle, a lancé un appel à candidatures en vue de sélectionner 100 projets innovants dans le cadre du Plan intégré d’import-substitution agropastoral et halieutique (PIISAH). L’objectif est de renforcer la production locale et de réduire la dépendance du Cameroun vis-à-vis des importations alimentaires.

Selon un communiqué de la Chambre de commerce, d’industrie, des mines et de l’artisanat du Cameroun (Ccima), l’appel s’adresse aux très petites, petites et moyennes entreprises (TPE/PME), ainsi qu’aux organisations de l’économie sociale actives dans les secteurs de l’agriculture, de l’élevage, de l’aquaculture, de l’agroalimentaire et des énergies renouvelables. Les projets doivent être portés par des jeunes âgés de 18 à 35 ans ou par des femmes de 35 à 56 ans. Les candidats ont jusqu’au 20 novembre 2025 pour déposer leurs dossiers via le site www.agec-cm.org.

Soutenu par le ministère de l’Économie, le PNUD et la Banque mondiale, le Propiej vise à dynamiser l’entrepreneuriat local à travers l’injection de ressources dans des initiatives à fort impact socio-économique. Les lauréats bénéficieront d’un accompagnement à l’accès au financement auprès de la Banque camerounaise des PME (BC/PME), destiné à l’acquisition d’équipements de production et au financement du fonds de roulement. Ils recevront également un appui en renforcement de capacités managériales pour améliorer la viabilité et la compétitivité de leurs entreprises.

L’ambition de ce programme est de doper la production agropastorale et halieutique nationale afin de réduire la dépendance coûteuse qui pèse sur la balance commerciale. Selon l’Institut national de la statistique (INS), le Cameroun dépense en moyenne 3 000 milliards de FCFA par an pour importer des denrées telles que le riz, le poisson, le blé, le maïs ou les huiles végétales.

Pour inverser cette tendance, le gouvernement a adopté un plan triennal intégré (2024-2026) d’un montant de 1 500 milliards de FCFA, destiné à développer la production et la transformation locale. À ce jour, près de 800 milliards de FCFA ont déjà été mobilisés pour soutenir les filières du riz, du maïs, du poisson et d’autres produits agricoles. Toutefois, les résultats restent mitigés, soulignant la nécessité d’un meilleur ancrage des initiatives d’import-substitution dans l’économie réelle.

Frédéric Nonos

Lire aussi:

19-08-2025 – Import-substitution : 13,55 milliards de FCFA pour doper la production agropastorale et halieutique

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le procès Glencore s’ouvre à Londres, silence radio à Yaoundé

ange1poireau

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le procès Glencore s’ouvre à Londres, silence radio à Yaoundé
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Devant la justice britannique, quatre anciens négociants pétroliers de Glencore ont nié, lundi 10 novembre, les accusations de corruption portées contre eux dans le cadre d’un vaste scandale impliquant plusieurs pays africains, dont le Cameroun, le Nigeria et la Côte d’Ivoire.

Martin Wakefield, David Perez, Paul Hopkirk et Ramon Labiaga, poursuivis pour complot et paiements illicites présumés entre 2007 et 2014, ont tous plaidé non coupable devant un tribunal londonien. Leur procès, prévu pour octobre 2027, pourrait durer jusqu’à six mois et s’annonce comme un moment clé pour comprendre les pratiques douteuses du géant suisse du négoce de matières premières.

Les accusations portées par le Serious Fraud Office (SFO) britannique sont lourdes : Glencore est soupçonnée d’avoir versé des pots-de-vin à des responsables publics africains pour obtenir des contrats pétroliers avantageux. Martin Wakefield fait face à trois chefs d’accusation couvrant le Cameroun, le Nigeria et la Côte d’Ivoire, tandis que David Perez en conteste deux, liés au Cameroun et à la Côte d’Ivoire.

Les deux hommes sont également poursuivis pour avoir falsifié des documents de facturation entre 2007 et 2011, afin de maquiller ces paiements sous couvert de “frais de service”. Deux autres cadres du groupe, Alex Beard et Andrew Gibson, inculpés en 2024, ont eux aussi indiqué leur intention de plaider non coupable.

Au Cameroun, les échos de cette affaire résonnent toujours dans le vide. Malgré l’implication directe du pays dans le dossier, aucune poursuite locale n’a encore été engagée. La Société nationale des hydrocarbures (SNH) assure “suivre de très près” la procédure britannique et avoir saisi la justice camerounaise, mais sans résultat visible.

Cette inertie suscite de vives critiques parmi les observateurs et acteurs de la société civile, qui dénoncent un manque de volonté politique à affronter la corruption dans un secteur stratégique pour l’économie nationale.

Cette affaire illustre une fois de plus le contraste entre la rigueur judiciaire des pays occidentaux et la lenteur (voire la complaisance) des institutions africaines face aux scandales financiers internationaux.

Alors que le Royaume-Uni s’apprête à juger d’anciens cadres de Glencore, le Cameroun, lui, reste prisonnier d’un silence embarrassant. Un mutisme d’autant plus dérangeant qu’il nourrit l’impression d’impunité au sommet de l’État et fragilise, un peu plus, la crédibilité du pays dans sa lutte contre la corruption.

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Sûreté halieutique : le Cameroun radie le navire « Freedom 7 » pour pêche illicite

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Sûreté halieutique : le Cameroun radie le navire « Freedom 7 » pour pêche illicite
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(Investir au Cameroun) – Les autorités camerounaises ont retiré, le 22 octobre, le pavillon national au navire « Freedom 7 », accusé de « pêche illicite ». Selon un document du ministère des Transports consulté par Investir au Cameroun, ce bâtiment opérait sous pavillon camerounais depuis 2021.

D’après plusieurs organisations internationales de lutte contre la pêche illicite, le « Freedom 7 » — construit en 1973 par un chantier japonais — a changé de nom à 15 reprises et appartient aujourd’hui à une société basée à Hong Kong. Fiché depuis 2006 pour ses activités illégales, il a alterné pavillons (Panama, Cambodge, Togo, Tanzanie, etc.) et a été repéré récemment au port de Shidao (Chine) en arborant le pavillon camerounais, alors même qu’il figure sur la liste européenne des navires signalés pour activités illicites.

Cette décision intervient dans un contexte de vigilance accrue. Régulièrement pointé pour sa complaisance dans l’attribution du pavillon, le Cameroun a reçu un « carton rouge » de l’Union européenne en 2023 pour sa négligence dans la lutte contre la pêche illicite. Depuis, le pays s’efforce de redorer son pavillon : en août, un autre navire battant pavillon camerounais avait déjà été radié pour activités illégales en mer.

Analyse. La radiation du « Freedom 7 » s’inscrit dans une stratégie de crédibilisation du pavillon camerounais après les sanctions européennes. L’enjeu dépasse le seul retrait de pavillon : il suppose un filtrage plus strict des immatriculations, la coopération avec les bases internationales de navires à risque et un contrôle effectif en mer et dans les ports afin de tarir l’« itinérance de pavillon » des braconniers industriels.

Ludovic Amara

Lire aussi : 

Pêche illicite : un navire battant pavillon camerounais radié après avoir été saisi avec 3 tonnes de cocaïne

 

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Cameroun-RDC : Zambo Anguissa forfait, Carlos Baleba pourra endosser le rôle de patron du milieu ?

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Cameroun-RDC : Zambo Anguissa forfait, Carlos Baleba pourra endosser le rôle de patron du milieu ?
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Cameroun-RDC : Zambo Anguissa forfait, Carlos Baleba pourra endosser le rôle de patron du milieu ?

En l’absence d’André-Frank Zambo Anguissa, blessé et contraint de quitter la tanière des Lions Indomptables, Carlos Baleba se retrouve propulsé au premier plan. Le jeune milieu de terrain a désormais une occasion en or : celle de prendre les rênes du milieu camerounais lors du choc face à la République Démocratique du Congo, ce jeudi, en barrage pour la Coupe du monde 2026.

Victime d’une lésion musculaire à la cuisse gauche, Zambo Anguissa a regagné Naples pour passer des examens complémentaires. Son absence, certes préjudiciable, ouvre cependant une fenêtre rare pour Baleba, souvent critiqué pour son manque d’impact et de constance sous le maillot national.

Mais cette fois, le contexte change tout. Face à une RDC athlétique et ambitieuse, Baleba devra non seulement assurer la récupération, mais aussi orienter le jeu, imposer son rythme et son autorité au cœur du terrain. À seulement 21 ans, le joueur passé par Lille a déjà prouvé, en Premier League, qu’il pouvait rivaliser physiquement et techniquement avec les meilleurs. Reste à transposer ce talent en sélection, là où les attentes sont immenses et la pression constante.

Le public camerounais espère voir émerger, à travers ce match, un Baleba plus mûr, plus décisif, plus leader. Un joueur capable de combler le vide laissé par Zambo Anguissa, et d’incarner le futur du milieu camerounais.

Jeudi, au stade, tous les regards seront braqués sur lui. Carlos Baleba n’a plus le droit à l’erreur : l’heure de vérité a sonné.

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