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Afreximbank annoncé sur un deal de 200 milliards de FCFA avec le Cameroun sur le marché des titres de la BEAC

(Investir au Cameroun) – La Banque africaine d’import-export (Afreximbank) devrait finaliser, au cours de ce mois de juin 2025, un financement de 200 milliards de FCFA en faveur de l’État du Cameroun sur le marché des titres publics de la Banque des États de l’Afrique centrale (BEAC), l’institut d’émission des six pays de la Cemac (Cameroun, Congo, Gabon, Guinée équatoriale, Tchad et Centrafrique).
L’information a été révélée à la télévision nationale par Samuel Tela (photo), directeur de la trésorerie au ministère des Finances (Minfi).
Selon ce haut responsable, l’opération prendra la forme d’un swap. Concrètement, Afreximbank convertira des euros en FCFA auprès de la BEAC à hauteur de 200 milliards de FCFA, ce qui lui permettra de souscrire à une émission d’obligations du Trésor assimilables (OTA) lancée par le Trésor public camerounais sur le marché sous-régional des titres.
Les OTA sont des titres publics à moyen ou long terme, dont la maturité varie entre 2 et 10 ans. Les ressources mobilisées grâce à ces instruments sont généralement destinées au financement de projets d’investissement.
L’opération en cours de finalisation au ministère des Finances permettra à Afreximbank de devenir la toute première institution financière étrangère à intervenir sur le marché des titres publics de la Cemac. Cette initiative pourrait susciter l’intérêt d’autres financiers étrangers pour ce marché, sur lequel les acteurs locaux sont presque saturés, en raison de la forte demande des financements par les Etats de la Cemac.
De bonnes sources, le deal annoncé entre l’Etat du Cameroun et Afreximbank complétera l’enveloppe globale de 380 milliards de FCFA, que le Trésor public est autorisé à mobiliser par émissions de titres publics en 2025, selon un décret d’habilitation signé le 28 janvier 2025 par le président de la République, en faveur du ministre des Finances.
BRM
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Haut débit mobile et fixe : le Cameroun affiche des performances mitigées en dépit de ses atouts infrastructurels

(Investir au Cameroun) – Le Cameroun est classé parmi les dix derniers pays africains à enregistrer un faible nombre d’abonnés à l’internet haut débit sur mobile. Selon un rapport intitulé « État du développement numérique et tendances en Afrique : défis et opportunités », publié en avril 2025 par l’Union internationale des télécommunications (UIT), le pays enregistre environ 30 abonnements pour 100 habitants, pour une moyenne africaine estimée à 52 abonnements. Selon le rapport de l’UIT, ce chiffre à l’échelle africaine « est nettement inférieur à la moyenne mondiale de 95, et est le plus bas de toutes les régions » du monde.
Le Cameroun partage les dix dernières places du classement qui prend en compte 44 pays du continent, avec le Mozambique, premier des dix mauvais élèves du haut débit mobile en Afrique. Viennent ensuite la Sierra Leone et Madagascar, pays classés juste devant le Cameroun. Derrière la locomotive économique de la Cemac (Cameroun, Congo, Gabon, Guinée équatoriale, Tchad et RCA), l’on retrouve la Guinée Conakry, le Burundi, le Soudan du Sud, le Tchad, la RCA et la Guinée équatoriale. Au total, la Cemac compte à elle seule quatre pays dans ce classement des pays africains les moins connectés au haut débit mobile, dont les trois derniers de la classe.
Ce classement du Cameroun survient alors que le pays est présenté comme un hub des infrastructures télécoms en Afrique centrale. En effet, le Cameroun est traversé par cinq câbles sous-marins à fibre optique -SAT3, WACS, ACE dont le point atterrissement reste à construire, SAIL et NCSCS- ce qui lui permet de revendiquer officiellement un réseau de 15 000 Km de fibre optique déployés à fin 2023. Le déploiement de 3500 Km supplémentaires était projeté en 2024.
Des infrastructures sous-exploitées
Malheureusement, ces câbles sous-marins, qui permettent d’accéder à la fibre optique, infrastructure stratégique pour le développement de l’internet haut débit, sont sous-exploités. C’est du moins ce que révèle un rapport de la Société financière internationale (SFI) sur l’état du secteur du numérique au Cameroun, présenté au ministère de l’Economie en 2022. « Seulement environ 15% de la capacité du câble SAT3 et 30% de la capacité du câble WACS ont été utilisés depuis leur lancement, il y a 17 ans », souligne le document, qui pointe également l’importance du « fiber gap » dans le pays.
Selon la SFI, ce phénomène qui renvoie aux zones dans lesquelles la fibre optique n’est pas encore déployée, ou alors n’est pas encore utilisée, touchait encore environ 14 millions de personnes au Cameroun en 2020, soit plus de la moitié de la population du pays estimée à environ 25 millions d’habitants.
Haut débit fixe
Cependant, le retard qu’accuse le Cameroun en matière de connexions au haut débit mobile à l’échelle africaine est moins important en ce qui concerne le haut débit fixe. Sur ce registre, le pays se classe même parmi les dix meilleurs élèves du continent. En effet, selon le rapport de l’UIT sus-mentionné, en 2022, le Cameroun enregistrait déjà plus de deux abonnements au haut débit fixe pour 100 habitants. Alors qu’en 2023, apprend-on, la moyenne des connexions au haut débit fixe en Afrique se situait à moins d’un abonnement pour 100 habitants.
« Seuls deux pays de la région, l’île Maurice et les Seychelles, affichent un niveau significatif d’abonnements au haut débit fixe, avec respectivement 27 et 31 abonnements pour 100 habitants. Dans tous les autres pays, sauf un, le taux était inférieur à 4 abonnements pour 100 habitants », révèle le document de l’UIT. Cet organisme international met la faiblesse de l’utilisation du haut débit fixe en Afrique sur le compte de la percée du mobile enregistrée sur le continent.
Brice R. Mbodiam
Lire aussi:
18-04-2022-Fibre optique : des câbles sous-marins sous utilisés au Cameroun depuis 17 ans, malgré des besoins croissants (SFI)
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Striving For All célèbre l’essor des jeunes talents dans la technologie et le leadership au sein de son Thrive Center à Douala

Striving For All (SFA), une organisation non gouvernementale engagée pour une éducation inclusive, a récemment célébré les réalisations remarquables de près de 100 lycéens issus de son programme de développement de la jeunesse 2024–2025, au sein du Thrive Center de Douala. Offert gratuitement, ce programme propose aux jeunes issus de milieux défavorisés une expérience transformative axée sur les compétences numériques, le leadership et la préparation à la vie professionnelle. La célébration, qui s’est tenue le 19 avril 2025, a rassemblé enseignants, familles et leaders locaux afin d’honorer les progrès des élèves et de mettre en lumière l’esprit de collaboration propre à l’environnement d’apprentissage du centre.
Depuis son lancement en 2023, le Thrive Center est devenu un modèle d’excellence éducative, garantissant un accès équitable à une formation de qualité, tant sur le plan technique que personnel. Grâce à une approche holistique de l’apprentissage, SFA permet aux étudiants de se développer tant sur le plan personnel que professionnel, les préparant à devenir des agents de changement dans leurs communautés. À ce jour, l’organisation a accueilli et formé près de 400 enfants.
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Une formation complète, à fort impact concret
Les élèves ont suivi un programme riche et équilibré, combinant apprentissages techniques et développement personnel et professionnel. Les matières principales comprenaient : la culture numérique, la programmation, l’administration réseau, l’anglais professionnel et les outils de productivité bureautique. Ils ont également participé à des projets environnementaux et entrepreneuriaux favorisant le leadership, le travail d’équipe et la mise en pratique de leurs compétences dans des contextes concrets.

Une attention particulière a été portée à l’inclusion des genres à travers l’initiative Girls in Tech, développée en partenariat avec Technovation, une ONG mondiale qui inspire les jeunes filles à devenir des leaders technologiques et des entrepreneures. Le programme a permis aux participantes d’explorer le design centré utilisateur, la programmation par blocs et l’entrepreneuriat numérique. Plusieurs étudiantes ont conçu des solutions technologiques innovantes répondant à des défis réels — ouvrant ainsi la voie à une meilleure inclusion des femmes dans l’industrie technologique.
Un fort soutien communautaire et une reconnaissance méritée
« Vous avez franchi une étape importante pour votre avenir. Nous croyons en votre potentiel à créer un impact durable, et nous sommes fiers de vous accompagner avec des compétences qui comptent », a déclaré Geneviève Ngambia, fondatrice et directrice générale de Striving For All, lors de la cérémonie.
Son message a été repris par Emmanuel Elouti, Responsable régional de l’éducation, et Prince Soffack Maurice, ambassadeur de SFA, qui ont félicité les étudiants pour leur détermination et ont insisté sur l’importance de rendre l’éducation technologique accessible à tous.
« Avant de rejoindre le Thrive Center, je ne pensais pas que la tech était faite pour des gens comme moi. Aujourd’hui, je peux créer des sites web, m’exprimer avec assurance, et je me sens prêt à poursuivre une carrière dans la technologie », a témoigné un participant.

Des représentants d’établissements partenaires, notamment le Lycée Joss et le Lycée de New Bell, étaient également présents pour témoigner de leur soutien continu. Les étudiants ont été récompensés pour leurs performances académiques, leur créativité et leur engagement, soulignant l’importance du rôle des familles, des mentors et des enseignants dans leur réussite. Les meilleurs élèves de chaque discipline ont reçu des prix spéciaux pour leurs résultats exceptionnels, en témoignage de l’engagement du programme en faveur de l’excellence et de la motivation.

Prochaines étapes : lancement du programme d’été 2025 et du stage Junior
Striving For All lancera son programme d’été 2025 du 14 juin au 16 août. Les adolescents et jeunes adultes intéressés sont invités à consulter le site web de SFA, à explorer la section « Éducation », et à soumettre leur candidature en ligne. De plus, les cinq meilleurs étudiants de chaque filière ont été sélectionnés pour un entretien, et les candidats les plus prometteurs participeront au Programme de stage Junior — une initiative de 10 semaines leur offrant une expérience pratique et un mentorat destiné à approfondir leurs compétences techniques et en leadership. Nous avons hâte de voir comment ces jeunes talents appliqueront leurs acquis dans des contextes réels.
Rejoignez notre mission
Striving For All invite les entreprises, fondations et organisations à s’associer à sa mission : élargir l’accès à une éducation inclusive et de qualité pour les jeunes à travers le Cameroun.
Votre soutien peut aider à renforcer l’impact de programmes tels que le Youth Development Program et le Junior Internship Program, en dotant toujours plus de jeunes des outils et des opportunités nécessaires à leur réussite.
👉 Pour en savoir plus sur les opportunités de partenariat : Rejoignez nous.
À propos de Striving For All
Striving For All est une organisation à but non lucratif qui œuvre pour offrir des opportunités équitables d’éducation et de soins de santé aux enfants et aux jeunes issus de régions défavorisées. Fondée en 2019 et basée aux États-Unis, SFA agit à l’international. À travers son Thrive Center à Douala, SFA propose des programmes de formation en numérique, environnement et leadership, visant à préparer les jeunes apprenants à réussir dans le monde d’aujourd’hui.
Pour plus d’informations, visitez : www.strivingforall.org
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naissance d’un projet de presse libre
L’histoire de l’un des titres phares de la presse camerounaise, Mutations, prend racine dans une rencontre informelle entre intellectuels engagés, à une époque charnière de l’histoire du pays.
C’est en 1994, dans un café de Yaoundé, que naît l’idée d’un journal nouveau, affranchi des carcans d’une presse tribunitienne née des « années de braise ».
L’initiative prend forme autour de trois figures : Maurice Kamto, alors universitaire discret mais rigoureux, Protais Ayangma, assureur établi à Douala, et Vianney Ombey Ndzana, économiste et penseur critique, récemment écarté de la Société Nationale d’Investissement pour ses prises de position dans la presse d’opposition.
Lire ci-dessous un extrait de la biographie de Haman Mana, « J’aime l’odeur de l’encre sur le papier au petit matin« , qui raconte la genèse d’un des tabloïds les plus influents du paysage médiatique camerounais.
« Maurice Kamto n’est pas du genre disert, même en privé. De sa voix calme, souvent de manière pédagogique, il parle, en ponctuant son propos d’un « Je vais vous expliquer », qui revient chez lui comme un tic verbal.
Il m’a donc expliqué, me racontant dans quelles circonstances est née l’idée qui a débouché sur ce qui sera la South Media Corporation… C’est courant 1994, lors d’une rencontre plutôt fortuite dans un café de Yaoundé, que Protais Ayangma, assureur à Douala, Vianney Ombey Ndzana, économiste et agitateur d’idées, et lui discutent de l’idée d’une presse différente, qui ne serait pas enfermée dans le carcan observable en ce moment-là.
On sort péniblement des « années de braise », qui ont vu naître et prospérer une presse surtout « tribunicienne », qui s’est faufilée dans les interstices des libertés conquises par la société civile, mais qui peine à être une presse professionnelle, outil d’information, de formation et de reflet d’une société en demande de changement.
Les choses vont vite : Ombe Ndzana vient d’être viré de la Société Nationale d’Investissement où il était cadre, du fait de ses tribunes dans «la presse d’opposition », et est disponible pour endosser le projet, en se reconvertissant. Les trois hommes vont vite, et c’est ainsi que naît le projet « Génération ».
Vianney Ombe Ndzana prend avec lui de jeunes journalistes formés à l’Esstic, auxquels il associe quelques jeunes sortis de l’université. Alain Blaise Batongué, Emmanuel Gustave Samnick, Lambert Fotso, Melvin Akam […].
Le lancement de Mutations sera accompagné du naufrage de Génération en quelques mois. Le titre Mutations sera lancé, mais encadré par une société éditrice. C’est à l’étude de Me Tagne, sise avenue Giscard d’Estaing à Yaoundé, qu’a lieu le dépôt des statuts.
Maurice Kamto m’y amène, au volant de sa Renault 5 grise d’un autre âge, nous deux serrés à l’avant, son immense briefcase chargé de documents occupant la banquette arrière. Nous y rencontrons le premier clerc, un spécimen du métier, un homme d’un âge certain qui connaît tous les rouages du métier et qui prend en mains le dossier de la «South Media Corporation».
Maurice Kamto avait sorti cette dénomination d’un trait, comme s’il l’avait en tête depuis des lustres. La répartition avait été faite au cours d’une réunion à quatre, entre Protais Ayangma, Maurice Kamto, Alphonse Soh et moi.
Voici la répartition du capital en pourcentage, au tout départ de ce qui est modestement une Sarl: Les parts de Maurice Kamto et Protais Ayangma sont de 39 chacune, celles d’Alphonse Soh, de 10, et celles de Haman, de 5. -l’apport en industrie n’existe pas en droit des entreprises au Cameroun.
J’aurais pu prétendre à plus, mais il fallait verser un capital que je n’avais pas- Il reste 7 pour cent en suspens, que Protais Ayangma prend sur lui en déclarant qu’il s’agit des parts d’une « lectrice et sympathisante », qui reviendront soit à la rédaction, soit à une éventuelle société des lecteurs.
Maurice Kamto, assez informé des nouvelles des entreprises de presse, émet des réserves quant aux expériences de la « cogestion » d’un organe de presse, à la lumière des blocages de Libération, quotidien français de gauche.
Naturellement, je suis nommé gérant de la SARL… »
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