Le TAS impose la candidature de Samuel Eto’o à la CAF
Ce 7 mars 2025, le Tribunal Arbitral du Sport (TAS) a rendu une décision qui pourrait bien changer la donne pour le football africain. Il a en effet ordonné à la Confédération Africaine de Football (CAF) d’intégrer Samuel Eto’o Fils, président de la Fédération Camerounaise de Football (Fecafoot), sur la liste des candidats à l’élection du Comité Exécutif, prévue le 12 mars 2025. Cette décision fait suite à un recours déposé par Eto’o et la Fecafoot après que la CAF eut rejeté sa candidature, invoquant des sanctions antérieures.
Le TAS a estimé que l’appel était fondé et a donc annulé la décision de la CAF du 25 janvier 2025, qui excluait Eto’o de la course. Désormais, la CAF est dans l’obligation d’ajouter son nom à la liste des candidats pour l’élection à venir. En plus de cela, la CAF devra prendre en charge les frais d’arbitrage et verser une indemnité de 8 000 CHF à Eto’o et à la Fecafoot pour couvrir une partie de leurs frais juridiques.
Pour Samuel Eto’o, cette décision est une victoire importante, qui consolide son influence dans le football africain. Elle pourrait aussi avoir un impact significatif sur la gouvernance de la CAF et sur les équilibres de pouvoir au sein de ses instances dirigeantes. Pour la CAF, cette affaire est un rappel à l’ordre : elle met en lumière la nécessité de plus de transparence et d’équité dans ses processus électoraux.
L’arrivée de Samuel Eto’o dans la liste des candidats pourrait insuffler une nouvelle dynamique à l’élection du Comité Exécutif de la CAF, prévue dans quelques jours. Les observateurs du football africain auront les yeux rivés sur ce scrutin, d’autant plus que les tensions politiques au sein de l’organisation n’ont cessé de croître ces derniers temps.
Cette affaire révèle les défis persistants auxquels sont confrontées les instances du football africain, notamment en matière de gouvernance et de transparence. La décision du TAS pourrait bien servir de référence pour d’autres fédérations et dirigeants sportifs sur le continent, rappelant l’importance de procédures justes et transparentes dans les élections.
En somme, cette décision ne concerne pas seulement Samuel Eto’o ou la CAF, mais pourrait marquer un tournant dans la manière dont le football africain est gouverné. À suivre de près.