Dans un communiqué publié ce jeudi 6 mars 2025, la Croix-Rouge camerounaise apporte enfin son éclairage sur l’incident impliquant son véhicule et le journaliste. Selon l’organisation, le rétroviseur de la voiture transportant sa présidente nationale, Cécile Akame Mfoumou, aurait « heurté l’épaule » d’Arnaud Nguefack le 5 mars vers midi, au quartier Étoudi à Yaoundé. Le chauffeur aurait immédiatement stoppé le véhicule pour « s’enquérir de la situation » du piéton, affirme-t-elle.
Une version que le journaliste conteste avec véhémence. « J’ai la confirmation que cette dame est dénuée d’empathie et d’une mauvaise foi évidente. Je suis écœuré par tant de mensonges venant d’une personnalité de son rang », réplique-t-il, stupéfait par le communiqué. Selon lui, ni la présidente ni son chauffeur ne se seraient approchés de lui après le choc. Bien au contraire : « Elle m’a reproché d’ »avoir marché sur la route », et lui d’ »avoir cassé le rétroviseur » », raconte-t-il, assurant compter sur les témoins et les caméras de surveillance pour « démasquer cette falsification ».
L’affaire remonte au mercredi 5 mars, lorsque le journaliste, en train de longer le siège régional de Canal 2, aurait été percuté par un Land Cruiser immatriculé CE 675 MP. Nguefack décrit un impact violent ayant « brisé [son] épaule », suivi non pas d’assistance, mais d’injures de la part des occupants du véhicule, qui auraient pris la fuite. « Ce matin, la présidente de la Croix-Rouge m’a heurté. Au lieu de s’inquiéter, elle est restée assise à me sermonner ! » dénonce-t-il, évoquant des douleurs persistantes.
Ironie du calendrier : l’incident survient en pleine célébration des droits des femmes. « Une scène troublante… et bien peu maternelle », glisse le journaliste, déterminé à porter plainte. Entre versions contradictoires et enjeux d’image, l’affaire promet de faire des remous.
Voici le communiqué de la Croix rouge cameriunaise