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Yaoundé : une étudiante kidnappée par son chauffeur, sauvée après quatre jours de captivité

ange1poireau

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Yaoundé : une étudiante kidnappée par son chauffeur, sauvée après quatre jours de captivité
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Une étudiante de 18 ans à Yaoundé a passé quatre jours en captivité après que son chauffeur l’a kidnappée et a commencé à exiger une rançon. Messina Yassa (40 ans), chauffeur de taxi à Yaoundé, s’est associé à son neveu, Nkengue Pascal (32 ans) pour orchestrer l’enlèvement.

La gendarmerie d’Efoulan a finalement secouru la victime, identifiée comme Alice, et arrêté ses agresseurs qui sont maintenant confrontés à la justice.

Alice, âgée de 18 ans, a quitté la maison le 30 décembre 2024 pour aller à l’école et n’est jamais revenue. Après une recherche vaine, son père a alerté la gendarmerie lorsque les ravisseurs l’ont contacté, menaçant de tuer sa fille.

« Je me suis mis à chercher l’enfant partout, plus tard, j’ai commencé à recevoir des messages anonymes de menaces de mort, disant que l’enfant serait tuée », a raconté le père de la fille.

Lorsqu’il a déposé la plainte à la gendarmerie d’Efoulan, les officiers ont pu retrouver les ravisseurs. « Les différents indices qu’il a mis à notre disposition nous ont permis de mener l’enquête et heureusement pour nous, nous avons pu retrouver le suspect au niveau de la gendarmerie d’Efoulan », a raconté le capitaine Eteta’a Anaba de la gendarmerie d’Efoulan.

Au départ, les ravisseurs réclamaient 600 000 FCFA, somme qu’ils ont ensuite réduite à 500 000 FCFA, puis à 100 000 FCFA. Selon certaines informations, Alice aurait échangé ses coordonnées avec le chauffeur de taxi après qu’il lui ait proposé de venir la chercher et de la déposer à l’école. Cet arrangement a facilité la tâche au chauffeur et à son neveu pour enlever et abuser d’Alice.

Cet incident est l’un des nombreux cas d’enlèvement qui se produisent à Yaoundé. Des personnes, en particulier des jeunes filles, disparaissent quotidiennement dans un contexte d’insécurité croissante.

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Électricité : ménages et entreprises renouent avec les délestages au Cameroun, malgré les 300 MW injectés par Nachtigal

ange1poireau

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Électricité : ménages et entreprises renouent avec les délestages au Cameroun, malgré les 300 MW injectés par Nachtigal
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(Investir au Cameroun) – Depuis fin décembre 2024, de nombreux quartiers des villes et localités du Cameroun sont privés d’électricité de jour comme de nuit, pendant des périodes allant de 6 à 8 heures, selon le programme de rationnement de l’énergie électrique diffusé par Eneo, le distributeur exclusif de l’électricité dans le pays. Ces délestages, qui causent des désagréments aux ménages, ainsi que des pertes diverses aux entreprises, surviennent alors que le barrage de Nachtigal (420 MW), en cours de finalisation dans la région du Centre du pays, apporte déjà 300 MW d’énergie supplémentaire dans le réseau électrique national depuis le 23 décembre 2024.

« Le déficit de production actuel est autour de 100 MW. Mais, il est absorbé par le renoncement des industriels (les entreprises s’effacent du réseau au profit d’une autre source d’énergie, pour que le distributeur privilégie les ménages, Ndlr). Dans ce contexte, les ménages sont touchés quand le réseau de transport (géré par la Société nationale de transport de l’électricité, Sonatrel, Ndlr) tousse dans ses divers nœuds.  À Douala (la capitale économique du pays), les nœuds de Logbaba, Bassa (quartier abritant une grande zone industrielle, Ndlr), Makepe, Bakoko et Ngodi Bakoko sont saturés. En cette période de surchauffe, toute montée de la demande sur ces postes peut pousser le gestionnaire du réseau de transport à solliciter des rationnements pour éviter la casse. À Yaoundé (la capitale), la liaison de transport Oyomabang-Ngousso s’est régulièrement retrouvée en soirée, à un niveau de charge imposant des rationnements d’urgence de 10 MW. Et ce depuis décembre 2024 », explique une source autorisée. Parmi les causes des délestages, nos sources indexent également la survenue récurrente de pannes sur le réseau de distribution, géré cette fois-ci par le concessionnaire Eneo.

Afin de limiter les rationnements induits par ces contraintes aussi bien sur le réseau de transport que de distribution, apprend-on, des travaux d’urgence ont été réalisés. « Des aménagements ont été faits par Sonatrel et Eneo, pour réduire la pression de la demande sur la liaison Oyomabang-Ngousso. Il s’est agi de raccorder deux grandes lignes de distribution, jusque-là accrochées au poste de Ngousso, sur le poste de transport de Nyom. Ce type de réaménagement est en cours d’exécution à Douala pour diminuer les coupures liées aux surcharges des postes de transport et à la fragilité de certaines lignes de distribution », apprend-on de source proche du dossier.

Cependant, pour véritablement sortir de l’auberge, « à terme, il faut espérer que Sonatrel mette à exécution son plan d’amélioration de son réseau dans les deux villes, par l’injection de nombreux transformateurs de puissance ». De plus, poursuit notre source, « tout en construisant de nouvelles lignes de distribution prévues cette année et plus tard, Eneo devrait accentuer la lutte contre la fraude, source importante de la montée des charges sur les postes et de l’écrasement des tensions dans les quartiers ».

Changements climatiques

La description ainsi faite des défis à relever sur les réseaux de transport et de distribution de l’électricité au Cameroun laisse entrevoir les difficultés du secteur de l’électricité à profiter, le moment venu, de la totalité des 420 MW attendus du barrage de Nachtigal au premier trimestre 2025. Pour preuve, en dépit de la disponibilité des 300 premiers MW de cette infrastructure appelée à augmenter de 30% d’un seul coup les capacités du pays, le Cameroun continue de faire face à des contraintes de production, en affichant notamment un déficit autour de 100 MW.

« Le déficit de production serait réduit si Globeleq n’avait pas maintenu hors service ses machines de Kribi, faisant que l’entrée en scène de Nachtigal ne règle pas le problème de l’équilibre entre l’offre et la demande », apprend-on. En effet, en raison du non-paiement de ses factures par le distributeur Eneo (environ 8 milliards de FCFA chaque mois), qui lui-même fait face à une accumulation des impayés de ses clients, dont l’État du Cameroun, Globeleq, producteur indépendant, a décidé d’arrêter ses centrales à gaz de Kribi (216 MW) et thermique de Dibamba (88 MW). Ce qui prive le secteur de l’électricité d’une bonne partie des capacités installées.

En plus des frictions contractuelles entre Eneo et Globeleq, entreprise britannique contrôlant tout de même plus de 300 MW de capacités installées au Cameroun, les contraintes liées aux changements climatiques privent également le pays d’une bonne partie de ses capacités de production d’électricité. De bonnes sources, la production du barrage de Memvé’élé, construit dans la région du Sud pour une capacité de 211 MW, n’oscille désormais qu’entre 35 MW en journée et environ 100 MW en soirée. À cause de l’étiage, caractérisé par la baisse du niveau des eaux dans le fleuve Ntem, sur lequel l’infrastructure est construite. Généralement, certains jours du mois de janvier, apprend-on, la production de cette infrastructure, qui affiche actuellement un déficit journalier allant de 111 MW à 176 MW, est quasiment nulle.

En attendant la construction d’un barrage de retenue en amont du Ntem, comme annoncé par le gouvernement pour résorber les contraintes des deux étiages observés sur ce fleuve au cours de l’année, les changements climatiques n’épargnent non plus le fleuve Sanaga, sur lequel sont construits les barrages de Songloulou (384 MW), d’Edéa (276 MW) et même de Nachtigal. « Les aléas climatiques sont d’autant plus aigus cette année (2025) que même la Sanaga (en amont duquel est construit le barrage de retenue de Lom Pangar, d’une capacité de retenue de 6 milliards de m3 d’eau) est affectée. En conséquence, Nachtigal et Songloulou ne pourront pas produire à pleine capacité de tout temps, comme par le passé », souffle une source interne à la société Eneo. En cause, apprend-on, le phénomène d’évapotranspiration (transfert de quantité d’eau vers l’atmosphère) observé depuis quelques jours sur le fleuve Sanaga, qui abrite à lui tout seul 75% du potentiel hydroélectrique du Cameroun.

Brice R. Mbodiam

Lire aussi:

25-03-2022 - Électricité : un barrage-réservoir en gestation à Memve’ele en vue de stabiliser la production

26-10-2023 - Électricité : avec une dette de 700 milliards de FCFA, Eneo est devenu un risque budgétaire pour l’État du Cameroun

23-06-2023 - Électricité : malgré ses déboires, le Cameroun cumule les capacités du Congo, du Gabon et la Guinée équatoriale

16-06-2022 - Électricité : perturbations annoncées dans 5 régions du Cameroun, du fait de travaux à la centrale de Songloulou (384 MW)

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Emplois : plus de 68% de femmes exercent dans l’informel au Cameroun, en dépit d’un esprit entrepreneurial plus prononcé

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Emplois : plus de 68% de femmes exercent dans l’informel au Cameroun, en dépit d’un esprit entrepreneurial plus prononcé
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(Investir au Cameroun) – Selon l’Institiut national de la statistique (INS), qui vient de publier un rapport intitulé «Genre et marché du travail au Cameroun : Constats et suggestions », les femmes camerounaises brillent par un esprit entrepreneurial plus prononcé que celui des hommes, notamment dans le secteur informel où ces dernières exercent majoritairement. « Par catégorie socioprofessionnelle, elles sont près de sept femmes sur dix (68,3%) à (y) exercer en tant qu’indépendante, contre 48,2% d’hommes » révèle le rapport.

Le document publié fin décembre 2024 par l’organisme en charge de l’élaboration de la statistique officielle au Cameroun souligne cependant que l’immense majorité des femmes en situation d’emploi dans le pays exerce « dans les secteurs nécessitant peu de qualifications. Surtout en raison de l’inadéquation entre les formations acquises et les emplois offerts par le marché du travail ».

En effet, apprend-on, au Cameroun, il existe de fortes disparités entre les hommes et les femmes en termes de formation professionnelle. Selon les données contenues dans le rapport sus-cité de l’INS, avec seulement une proportion de 21,6%, les femmes sont moins nombreuses que les hommes (28,6%) à avoir suivi une formation professionnelle.

Cette réalité a pour malheur de cantonner davantage ces dernières dans les entreprises informelles non agricoles ou agricoles. Dans la première catégorie d’entreprises, les femmes représentent 54,3% de la main d’œuvre, contre 50,2% pour les hommes, selon l’INS. Alors que dans la seconde catégorie, on dénombre 36,6% de femmes dans le fichier du personnel, contre 33% d’hommes.

BRM

Lire aussi:

10-01-2025 – Marché du travail : les chiffres de la marginalisation des femmes au Cameroun

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Route Yaoundé-Kribi: 15 sociétés en lice pour un contrat de 51 milliards FCFA sur la section Bingambo-Grand Zambi, 43 km

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Route Yaoundé-Kribi: 15 sociétés en lice pour un contrat de 51 milliards FCFA sur la section Bingambo-Grand Zambi, 43 km
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(Investir au Cameroun) – Selon le service de communication du ministère des Travaux publics, 15 entreprises ont déposé leurs offres le 17 décembre 2024 pour les travaux de construction de la route Yaoundé-Kribi via Olama, tronçon Bingambo-Grand Zambi (43 km) sur la route nationale N° 22. « L’analyse desdites offres est en cours et les conclusions y afférentes vont permettre de contractualiser, dans les prochaines semaines, l’entreprise qui assurera les travaux de construction de cette section, où la réalisation d’un ouvrage important est prévue », indique cette source, sans toutefois dévoiler le nom des entreprises soumissionnaires. Ces entreprises ont répondu à l’appel d’offres international lancé le 23 septembre 2024 par le ministère des Travaux publics pour « l’exécution des travaux de construction de la route Olama-Kribi, lot 2 (Bingambo-Kribi), section 1 Bingambo-Grand Zambi (43 km), département de l’Océan, région du Sud ».

Selon l’appel d’offres, les travaux doivent être réalisés dans un délai global de 24 mois calendaires, pour un coût prévisionnel de 50,96 milliards de FCFA. Ce projet est cofinancé par l’État du Cameroun, via le budget d’investissement public (BIP) du ministère des Travaux publics pour les exercices 2023 et suivants, et des partenaires financiers que sont la Banque arabe pour le développement économique en Afrique (Badea), le Fonds koweïtien pour le développement économique arabe (Fkdea), le Fonds saoudien de développement (FSD), le Fonds d’Abou Dhabi pour le développement (FADD) et le Fonds OPEP pour le développement international (OFID).

Les travaux de la section Bingambo-Grand Zambi prévoient la construction de sept ponts moyens et la construction d’un viaduc de 119 m, en sus d’autres travaux routiers essentiels pour l’amélioration de l’infrastructure. Les travaux étaient initialement prévus pour commencer l’année dernière. À cette époque, le ministère des Travaux publics avait assuré que l’indemnisation des populations, principal obstacle à la réalisation du projet, était en cours de résolution et que le lancement des travaux était prévu pour 2024.

Parmi les quatre sections de la route Yaoundé-Kribi via Olama, seule celle de Bingambo-Grand Zambi reste à bitumer. Les sections Yaoundé-Olama, Olama-Bingambo (106,15 km) et Grand-Zambi-Kribi (53 km) sont déjà terminées. L’achèvement de la route Yaoundé-Kribi via Olama devrait non seulement favoriser l’accès à la région du Sud, mais aussi réduire le coût des transports tout en stimulant le développement économique et social des zones traversées par la route, selon les autorités.

P.N.N

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 08-07-2022- BTP : Sogea Satom annonce l’achèvement de la route Olama-Bigambo (106 km) qui dessert le port de Kribi

22-02-2022 – Route Olama-Kribi : ces groupements qui se disputent le marché du contrôle des travaux du lot 2

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