Actualités locales
« Palais de verre Paul Biya » : une décision controversée décriée par le Parti d’Action Populaire
Le Parti d’action populaire (PAP) a condamné la décision du président de la Chambre des représentants, Cavaye Yeguie Djibril, de nommer le bâtiment de l’Assemblée nationale du nom du président Paul Biya.
Le 6 janvier, l’honorable Cavaye Yeguié Djibril a, dans un décret, nommé le bâtiment du parlement nouvellement construit « Maison de verre Paul Biya ». La décision n’a pas précisé pourquoi le bâtiment, construit par la Chine, a été baptisé du nom du président Biya.
Il est possible que la décision soit venue des membres de son parti, le RDPC, qui occupent plus de 80 % de tous les sièges parlementaires.
Dans un communiqué, le Parti d’action populaire a condamné cette décision. Le parti a déclaré qu’elle « viole les principes fondamentaux de la démocratie ». Le PAP a rappelé que l’Assemblée nationale appartient à tous les Camerounais, et non à un individu.
Critiquer les députés pour cette décision, le PAP l’a qualifiée de « violation flagrante de la constitution ». L’honorable Cavaye Yeguie Djibril a affirmé que les membres du bureau de l’Assemblée nationale avaient accepté de nommer le bâtiment du nom de Biya.
« En outre, les membres du bureau ont outrepassé leur autorité constitutionnelle en ignorant les principes de la démocratie en prenant cette décision sans consulter le peuple camerounais », a déclaré le PAP.
« Cette décision brise le principe de séparation des pouvoirs entre le pouvoir législatif et le pouvoir exécutif et remet en question l’indépendance de contrôle de l’action gouvernementale », a-t-il poursuivi. Il a appelé les membres du Bureau de l’Assemblée nationale « à respecter les Camerounais et à revenir sur cette décision ».
Le PAP a proposé que le bureau change de nom pour devenir « Chambre nationale de l’Assemblée ». Il a déclaré que cela refléterait la vocation représentative de l’Assemblée nationale auprès du peuple camerounais.
Outre le fait de nommer son bâtiment du nom de Paul Biya, le Bureau de l’Assemblée nationale a également nommé certaines salles de commission du nom de parlementaires influents.
La maison a nommé certaines salles de commission du nom de Marcel Marigoh Mboua, président de l’Assemblée nationale fédérale du Cameroun de 1962 à 1972 et de Solomon Tandeng Muna, président de l’Assemblée nationale du Cameroun de 1973 à 1988.
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Actualités locales
Maintenance ferroviaire : Camrail mise sur ses 35 ha d’ateliers de Douala pour conquérir le marché africain
(Investir au Cameroun) – Camrail, concessionnaire du chemin de fer camerounais, a créé un centre de maintenance ferroviaire à l’attention des autres réseaux ferroviaires africains. L’information été révélée le 16 janvier 2025, lors d’une visite de presse dans les ateliers centraux de l’entreprise à Douala.
« Il s’agit de leur proposer des prestations et des solutions pour une grande variété de matériels. Locomotives diesel, différents types de wagons, voitures à voyageurs, draisines de chantier et autres engins de voie », explique le top management de Camrail. Régulièrement sollicité pour ses compétences et son expérience centenaire dans le domaine ferroviaire, le transporteur ferroviaire national justifie la mise en service de ce centre pour valoriser son expertise et optimiser ses recettes.
« Généralement, les autres réseaux africains ne disposent pas de centres de maintenance et sollicitent les constructeurs pour la révision de leurs équipements. Avec son centre, Camrail met son expertise au profit des ces réseaux qui pourront ainsi réduire les coûts de réparation de leurs engins », explique Ndzana Jean Ottou, coordonnateur matériels moteurs et dépôts à Camrail.
L’avènement de ce centre positionne Camrail comme un opérateur majeur dans la maintenance des équipements ferroviaires en Afrique. Il offre des solutions et répond aux besoins à moindres coûts des opérateurs africains, souvent obligés d’exporter leurs équipements vers leurs constructeurs en Occident pour une maintenance à des coûts onéreux. Grâce à son savoir-faire et son expertise, ce centre technique de maintenance permet à Camrail d’accroitre ses recettes dans un secteur peu concurrentiel sur le continent africain.
Bâtis sur un site de plus de 35 ha, le centre de maintenance ferroviaire de Camrail dispose d’une dizaine d’ateliers et d’un effectif de 343 travailleurs (soudeur, maintenancier, chaudronnier, mécanicien, électricien, électronicien, pneumaticien…). Le centre est également doté de bancs d’essai de simulation pour se rassurer que les engins révisés fonctionnent dans les mêmes conditions que les locomotives ou voitures en temps réel sur les rails.
Selon le Camrail, tout ce dispositif intègre les nouvelles technologies (numérique) qui permettent de corriger ou de rattraper une défaillance mécanique. Avec des équipements à la pointe de la technologie, ce centre a déjà entamé les travaux de maintenance et de révisions de deux des 10 turbocompresseurs destinés aux locomotives de ligne de la Société internationale de transport africain par rail (Sitarail), le transporteur ivoirien.
Débutés fin décembre 2024, les travaux « devraient être achevés à la fin du premier trimestre 2025 », indique Camrail. Les huit autres turbocompresseurs sont attendus dans les prochains jours à Douala. Le transporteur ferroviaire national lorgne déjà le marché sous-régional d’Afrique centrale, notamment les opérateurs du Gabon et du Congo. « Pour l’instant, il s’agit d’offrir des services avec les ressources humaines et techniques existantes », précise Camrail qui reste disert sur le coût d’investissement de son centre et de ses prestations.
Frédéric Nonos
Lire aussi:
11-12-2024 – L’Ivoirien Joël Hounsinou nommé directeur général de Camrail, le transporteur ferroviaire camerounais
21 – 08 – 2023 – Infrastructures ferroviaires : Camrail revendique plus de 288 milliards de FCFA d’investissements en 24 ans |
15- 06-2023- Transport ferroviaire : la création d’une entreprise publique chargée des infrastructures en projet au Cameroun
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Dangote Cement Cameroon célèbre 10 ans au Cameroun avec une baisse des prix du ciment dans les 10 régions
(DANGOTE CEMENT) – En cette année spéciale qui marque le 10ème anniversaire de notre présence au Cameroun, et après avoir connu une hausse historique des ventes, DANGOTE CEMENT CAMEROON est fière d’annoncer une baisse significative des prix de ses produits sur le marché camerounais. Cette décision est prise dans le but de donner un nouveau coup de pouce au pouvoir d’achat des Camerounais et de promouvoir le développement économique et social des populations.
Comme l’a dit son Directeur Général, M. Bertrand MBOUCK, cette baisse des prix « est le résultat de notre engagement originel et continu d’améliorer l’offre qualitative des produits à des prix les plus abordables possibles. Nous sommes convaincus que cette initiative contribuera à stimuler la croissance économique du pays et à améliorer les conditions de vie des Camerounais ».
Nous remercions nos clients et partenaires pour leur confiance et leur soutien tout au long de ces 10 années. Nous nous engageons à continuer à travailler davantage pour répondre à leurs besoins et contribuer ainsi au développement social de toutes les communautés du Cameroun.
Pour plus d’informations, veuillez contacter notre service de communication à l’adresse suivante : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
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Cameroun : un accord de 60 milliards de FCFA avec 2 banques pour payer les dettes de la CDC, 2ᵉ employeur du pays
(Investir au Cameroun) – L’État du Cameroun, actionnaire à 100% de la Cameroon Development Corporation (CDC), unité agro-industrielle exploitant le palmier à huile, la banane et l’hévéa dans les régions du Sud-Ouest et du Littoral, vient de marquer un pas décisif vers la relance de cette entreprise en difficulté. En effet, s’exprimant le 15 janvier 2025 à Buéa, la capitale régionale du Sud-Ouest, où il a procédé au lancement de l’exécution du budget 2025 de l’État, le ministre des Finances a révélé que le gouvernement est parvenu à un accord avec deux banques locales, pour payer la lourde dette sociale et salariale de la CDC, 2ᵉ employeur du pays après l’administration publique.
« Dans le cas de la CDC, l’État, par le biais d’un accord de rachat et de règlement, a repris et transféré à deux banques commerciales, à savoir Société Générale et Banque Atlantique Cameroun, la dette de la CDC s’élevant à 59,8 milliards de FCFA, dont 35,4 milliards de FCFA de dette salariale et 24,1 milliards de FCFA de cotisations sociales. Conformément au plan de remboursement prévu dans l’accord, la première partie de la dette salariale, soit 20 milliards de FCFA, a été effectivement versée aux salariés en 2024, et les 15 milliards restants le seront en 2025. La dette fiscale, qui s’élève à 31,8 milliards de FCFA, a été reprise et incorporée au capital de la CDC », détaille Louis Paul Motazé.
En d’autres termes, au cours de l’année 2025, l’actionnaire unique de la CDC qu’est l’État du Cameroun devrait achever de payer la totalité de la dette salariale de cette entreprise publique à fin juin 2023, en supposant que d’autres arriérés n’aient pas été accumulés dans l’intervalle. En effet, les 35,4 milliards de FCFA annoncés par le ministre des Finances correspondent pratiquement au volume des arriérés de salaires des employés de la CDC au 30 juin 2023 (35,7 milliards), tel que révélé par la Commission de réhabilitation des entreprises du secteur public et para-public (CTR) dans son rapport 2022, publié fin 2023. Le même rapport estime à 26,7 milliards de FCFA à la même période (soit 2,6 milliards de FCFA de plus que l’enveloppe reprise par l’État, NDLR), les arriérés de cotisations sociales de la CDC vis-à-vis de la Caisse nationale de prévoyance sociale (CNPS), le fonds public de pension du pays.
En tout cas, la reprise et l’apurement des dettes salariale, sociale et fiscale de la CDC par l’État (91,6 milliards FCFA au total, NDLR) devrait rasséréner le climat au sein de cette unité agro-industrielle publique, et déblayer le chemin pour la reprise des investissements pouvant permettre la relance de l’entreprise. En effet, selon le ministre délégué auprès du ministre de l’Économie, la CDC fait partie, avec la Sodecoton, Pamol et la Semry, des quatre sociétés pour lesquelles l’État recherche actuellement des financements auprès des partenaires financiers, en vue de booster les capacités de production. Paul Tasong a fait cette révélation fin décembre 2024 devant la Commission des Finances de l’Assemblée nationale, lors de la défense de l’enveloppe budgétaire du ministère de l’Économie pour l’exercice 2025.
Près de 40 milliards de pertes en 3 ans
Pour rappel, avec des pertes cumulées de 38,7 milliards de FCFA entre 2019 et 2021, selon les données de la CTR, la CDC est l’entreprise camerounaise qui paye le plus lourd tribut des revendications séparatistes en cours dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest du Cameroun depuis fin 2016. En 2018, par exemple, 12 sites de production sur les 29 que compte l’entreprise étaient en arrêt total de production, en raison de l’insécurité créée dans les plantations par les militants séparatistes. Ces derniers n’ont d’ailleurs pas hésité à transformer certains de ces sites en camps de base pour leurs milices armées, qui ont tué plusieurs travailleurs et grièvement blessés plusieurs autres. Cette conjoncture difficile a officiellement causé la perte de 6 124 emplois sur les plus de 22 000 que comptait alors cette société d’État.
Dans ce contexte, la CDC avait disparu du fichier des exportateurs de bananes (le produit phare de l’entreprise, NDLR) à partir de septembre 2018, pour ne réapparaître qu’au mois de juin 2020. Avec des volumes de production jusqu’ici largement inférieurs à ceux d’avant le déclenchement, fin 2016, de la crise dite anglophone. À titre d’illustration, au cours des neuf premiers mois de l’année 2024, la CDC a exporté seulement 22 640 tonnes de bananes, selon les données compilées par l’Association bananière du Cameroun (Assobacam).
À en croire la même source, cette cargaison est plus de trois fois inférieure aux 75 894 tonnes exportées au cours de la même période en 2016, date du déclenchement de la crise séparatiste qui secoue les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest du pays. En 2017, soit un an après le début de cette crise, la CDC exportait encore près de 74 000 tonnes à fin septembre, correspondant à une moyenne de plus de 8 000 tonnes de bananes expédiées vers le marché international chaque mois. Ce qui n’est plus le cas depuis huit ans.
Brice R. Mbodiam
Lire aussi:
10-01-2024 - L’agro-industriel public CDC totalise 35 milliards de FCFA d’arriérés de salaires à fin juin 2023 |
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