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Cameroun : halte au harcèlement d’Alice Nkom et des organisations civiles

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Cameroun : halte au harcèlement d’Alice Nkom et des organisations civiles
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Réagissant à la convocation d’Alice Nkom, avocate camerounaise et présidente du Réseau des défenseurs des droits humains en Afrique centrale ( Redhac), devant le préfet du département du Wouri le 10 janvier et devant la gendarmerie nationale le 14 janvier, Marceau Sivieude, directeur régional par intérim d’Amnesty International pour l’Afrique de l’Ouest et l’Afrique centrale, a déclaré :

« L’interdiction d’activités et la suspension arbitraire pendant trois mois de Redhac et de trois autres organisations de la société civile, sont contraires aux obligations internationales du pays en matière de droits humains de garantir le droit de chacun à la liberté d’expression et d’association.

« En outre, l’instrumentalisation du système judiciaire pour intimider la défenseuse des droits humains Alice Nkom montre le mépris flagrant des autorités pour les droits humains de ceux qui défendent les droits d’autres personnes.

« Les autorités camerounaises doivent mettre fin à la suspension des organisations concernées, rétablir leur statut et leur permettre de mener leurs activités sans ingérence arbitraire. Elles doivent également mettre immédiatement un terme à l’utilisation abusive du système judiciaire pour cibler Alice Nkom et d’autres défenseurs et militants des droits humains. »

En mars 2020, le ministre de l’Administration territoriale a accusé le Redhac et plusieurs autres organisations de la société civile d’être « engagés dans un complot contre le Cameroun et les forces de défense et de sécurité ».

Le 6 décembre 2024, le même ministre a suspendu quatre organisations, dont le Redhac, invoquant « des financements illicites et exorbitants qui ne correspondent pas au profil de l’activité », un « défaut d’autorisation », « des activités de nature à porter atteinte à l’intégrité du système financier national » et un « défaut de justification de l’utilisation des financements reçus ».

 

Le 10 décembre, Alice Nkom a été convoquée une première fois par le préfet du département du Wouri, après avoir brisé les scellés apposés sur les portes du bâtiment abritant les bureaux du Redhac. Elle ne s’est pas présentée à cette convocation ni à une seconde, demandant un report à janvier afin de garantir la présence de son avocat.

Le 31 décembre, elle a été convoquée par le chef de la police judiciaire centrale de la gendarmerie nationale pour « des besoins d’enquête ». Cette convocation fait suite à une dénonciation faite le 18 décembre au tribunal militaire de Douala par une ONG camerounaise, l’accusant de collecter des fonds pour s’opposer aux autorités actuelles et soutenir des groupes armés dans les régions anglophones.

Dans ses observations finales sur le Cameroun publiées en décembre 2024, le Comité des Nations Unies contre la torture s’est dit préoccupé « par les informations selon lesquelles des défenseurs des droits de l’homme, des membres de la société civile, des journalistes, des opposants politiques et des manifestants pacifiques ont été victimes d’intimidation, de menaces, de harcèlement, d’usage excessif de la force, d’arrestations et de détentions arbitraires, de poursuites, y compris devant des tribunaux militaires, de torture et de mauvais traitements, de disparitions forcées et d’exécutions extrajudiciaires ».

Elise CANNUEL

Responsable des médias régionaux

Amnesty International | Bureau régional pour l’Afrique de l’Ouest et l’Afrique centrale

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Intoxication alimentaire dramatique : un nouvel appel à la vigilance sanitaire

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Intoxication alimentaire dramatique : un nouvel appel à la vigilance sanitaire
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Dans le campement de Paki, la famille Baka a été tragiquement frappée par une intoxication alimentaire présumée, après avoir consommé du miel sauvage, des légumes et du poisson. Ce dernier aliment est fortement suspecté d’être à l’origine du drame. Jeudi 16 janvier 2025, 18 membres de cette communauté ont été transportés d’urgence à l’hôpital de district de Doumé. Selon Actualité de l’Est, qui cite le major de l’hôpital et le commandant de la brigade compétente, le diagnostic est sans appel : une intoxication alimentaire.

 

Les analyses en cours permettront d’en savoir plus sur la source exacte de la contamination. Parmi les 18 victimes, 4 personnes ont malheureusement perdu la vie, dont une femme et trois enfants. Trois autres patients sont encore en observation, un a été évacué à Bertoua en raison d’un état préoccupant, tandis que 10 sont désormais hors de danger mais restent sous surveillance médicale.

 

Le sous-préfet de l’arrondissement de Doumé, Baba François, et la maire, Gisèle Mpans, se sont déplacés pour soutenir les victimes et organiser la gestion de cette crise. Les dépouilles ont été transférées à la morgue de l’hôpital d’Abong-Mbang, et les mesures nécessaires ont été prises pour assurer un suivi médical aux patients.

 

Ce drame s’ajoute à une série d’intoxications alimentaires récurrentes au Cameroun. En mars 2024, six jeunes ont succombé après avoir consommé du maïs traité avec des produits chimiques dans la région de l’Est. Plus tôt, en 2024 également, deux enfants du département de l’Océan sont morts après l’ingestion de raticides.

 

Ces incidents tragiques soulignent l’urgence d’une mobilisation collective pour renforcer la sécurité sanitaire des aliments. La Coalition des Consommateurs Camerounais appelle les citoyens à une vigilance accrue : respecter les règles d’hygiène lors de l’achat et la préparation des aliments, lire attentivement les étiquettes, et veiller à la propreté des ustensiles et des espaces de cuisine.

 

De leur côté, les producteurs et commerçants doivent garantir la qualité des produits qu’ils mettent sur le marché. Les autorités, quant à elles, sont invitées à intensifier les contrôles, éliminer les produits dangereux et finaliser les textes d’application de la loi-cadre de décembre 2018 sur la sécurité sanitaire des aliments.

 

Une action coordonnée entre consommateurs, acteurs économiques et pouvoirs publics est essentielle pour prévenir de tels drames et protéger les vies humaines.

 

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Garoua : Un triangle amoureux sous l’emprise de la sorcellerie

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Garoua : Un triangle amoureux sous l’emprise de la sorcellerie
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Un homme en tenue et sa famille se retrouvent au cœur d’une intrigue troublante mêlant amour, jalousie et pratiques occultes. Voici l’histoire rapportée par une proche de l’instigatrice.

Une liaison qui vire au cauchemar

Selon la dénonciatrice, sa copine entretient une relation avec un homme marié, père de deux enfants. Frustrée de ne pas pouvoir le séparer de sa femme, elle aurait consulté un marabout pour « détruire » leur union.

Quand ses tentatives initiales ont échoué, elle serait passée à une méthode plus radicale en recourant au karfa (remède noir), un envoûtement qui semble semer la discorde entre l’homme et sa femme. Aujourd’hui, leur couple serait en crise, et la situation menace de dégénérer davantage.

Une alerte pour sauver une famille

L’amie de la marabouteuse, visiblement dépassée par les événements, témoigne anonymement :

> « Je n’en peux plus de voir ce qu’elle fait. Elle envisage même de s’en prendre à l’enfant du monsieur ! Je lui ai dit que si cet homme l’aimait vraiment, il aurait quitté sa femme sans qu’elle ait besoin de recourir à de telles pratiques. Mais elle ne lâche rien. »

Elle ajoute :

> « Si rien n’est fait, la femme de cet homme pourrait tomber gravement malade, voire perdre la vie. Je veux que ce témoignage soit publié pour que le monsieur prenne conscience et protège sa famille. »

Un appel à la vigilance

Cette histoire met en lumière les dangers des relations toxiques et des pratiques occultes. Le principal intéressé, abonné à la page où le témoignage a été envoyé, est invité à prendre des mesures pour se protéger ainsi que sa famille contre ces manipulations.

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Arnaques à ciel ouvert : la nouvelle méthode des escrocs au Cameroun

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Arnaques à ciel ouvert : la nouvelle méthode des escrocs au Cameroun
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Au Cameroun, les criminels ne se cachent plus derrière la nuit pour agir. Désormais, c’est en plein jour qu’ils passent à l’action, avec une méthode bien rodée.

 

Leur stratagème :

Des individus en civil garent discrètement leur véhicule et déposent des cartes nationales d’identité (CNI) sur la chaussée. Ensuite, ils se postent à distance, attendant qu’un passant ou un automobiliste ramasse ces cartes. C’est alors que le piège se referme.

 

Sous prétexte d’être des policiers en civil, ces individus surgissent en accusant leur victime de trafic de cartes d’identité :

 

> « Qui t’a donné ces CNI ? Donc, c’est toi qui trafiques les cartes, hein ? »

Les victimes, souvent déconcertées et intimidées, sont sommées de payer une somme d’argent ou de céder leurs biens sous menace d’être conduites à Bonanjo – un quartier connu pour abriter des services administratifs et judiciaires.

 

Qui sont-ils vraiment ?

Ces escrocs pourraient être de véritables agents de police corrompus ou simplement des bandits habiles dans l’art de l’intimidation. Dans tous les cas, leur but reste le même : dépouiller les innocents en exploitant leur méfiance ou leur peur des autorités.

 

Vigilance est de mise. Ne ramassez pas tout ce que vous trouvez sur la voie publique, car le piège peut se refermer à tout moment.

 

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