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Hôpital gynéco de Yaoundé : 12 femmes et leurs nouveau-nés retenues en captivité pour des factures médicales impayées

ange1poireau

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Hôpital gynéco de Yaoundé : 12 femmes et leurs nouveau-nés retenues en captivité pour des factures médicales impayées
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La révélation faite par le lanceur d’alertes N’zui Manto créé l’émoi actuellement à Yaoundé, la capitale du Cameroun. 

Parmi les femmes retenues, certaines le sont depuis plusieurs mois, incapables de régler des sommes allant de 100 000 à 500 000 FCFA, des montants astronomiques pour des familles modestes.

Selon le lanceur d’alerte, le pays de Paul Biya, le Cameroun, 64 ans après les indépendances ne dispose toujours pas d’un véritable système de santé moderne.

De nombreuses femmes enceintes venues dans les hôpitaux pour y accoucher terminent souvent retenues avec leurs bébés pour des factures impayées. C’est le cas de l’hôpital gynéco de la capitale du Cameroun où se trouvent privées de liberté :

1- Oloa Joséphine (691267483) 400.000 depuis 02mois
2- Aimée Rachelle (690232326) 400.000 depuis 02mois
3- Mbessa Émilienne (pas de téléphone) 320.000 depuis 02 semaines
4- Meyo Thérèse (653409094) 500.000 depuis 02mois
5-Ndoumou Bella ( 689832721) 200.000 depuis 02 semaines
6- Amana Nloubouli Christine ( 687955078) 230.100f depuis 02 semaines
7-Marie Ekobena (692451199) 275000 depuis 01mois
6- Zebe Marcelline (650008774) 300.000 depuis 02 semaines
9-Yotilakem Nathalie (elle n’a pas de téléphone) 500.000 02mois
10- Ngah Laurentine (671338106) 250.000 depuis 02 mois et demi
11- Rachelle Mayel (672943823) 250.000 depuis 02 mois
12- Elisabeth MBIDA (656809181) 100.000 depuis 03 semaines.

Selon N’zui Manto, 2 bébés nés en captivité sont morts en captivité et leurs dépouilles conservées à la morgue de l’hôpital.

Il faut dire que ce cas est légion dans les hôpitaux du Cameroun. Des patients se trouvent coincés dans les hôpitaux à cause des factures impayées. Une situation que le Dr Albert Ze déplore dans une lettre adressée en 2022 au président de la République Paul Biya.

Il affirme que « la santé des camerounais connait tellement de difficultés que la promotion de la prévention reste quasi inexistante et la prise en charge un véritable chemin de croix. »

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Le Chinois Cfhec décroche un marché de 20 milliards FCFA pour la construction de 33 km de routes dans le Nord Cameroun

ange1poireau

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Le Chinois Cfhec décroche un marché de 20 milliards FCFA pour la construction de 33 km de routes dans le Nord Cameroun
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(Investir au Cameroun) – L’entreprise chinoise China First Highway Engineering Co (Cfhec) a remporté un marché d’une valeur de plus de 20 milliards de FCFA, attribué par le ministère des Travaux publics pour la construction d’une trentaine de kilomètres de route dans la région du Nord du Cameroun. Ce contrat a été attribué à la suite d’un appel d’offres international lancé en procédure d’urgence le 17 avril 2024. Il s’inscrit dans le cadre du Plan d’urgence triennal pour l’accélération de la croissance économique (Planut), initié en 2015, visant à améliorer les infrastructures routières du pays. Le marché concerne la construction de la section de route Pont de la Bénoué-Taparé, d’une longueur de 33 km. Selon le communiqué officiel portant publication des résultats dudit appel d’offres daté du 25 novembre 2024, mais rendu public le 4 décembre, les travaux sont prévus pour durer 30 mois. Ce projet représente le lot 9B du programme global de construction du tronçon Guidjiba-Taparé, un projet de 57 km au total.

Cfhec, qui a déjà une expérience dans le secteur des infrastructures au Cameroun, sera responsable de l’ensemble des travaux. Ces derniers incluent les phases préparatoires, les terrassements, ainsi que la construction de la chaussée (couches de forme, de fondation, de base et revêtements). L’entreprise chinoise prendra également en charge les aménagements hydrauliques, tels que l’assainissement, le drainage et les dalots. De plus, un pont de 18,4 mètres sera construit à Wafango, dans le cadre du projet. La signalisation verticale et horizontale, l’aménagement des carrefours et des ralentisseurs font aussi partie de ses responsabilités, sans oublier le respect des normes environnementales.

Il faut souligner que Cfhec est une entreprise déjà bien implantée au Cameroun. En octobre 2024, elle a remporté un marché de gré à gré pour la construction de 10 km de voies le long du fleuve Wouri à Douala, un projet lancé par le maire de la ville, Roger Mbassa Ndine. Cfhec est également en charge de la seconde phase de l’autoroute Douala-Yaoundé, un projet d’envergure de près de 880 milliards de FCFA qui intervient après une première phase lancée en 2014 et ayant duré plus de huit ans pour un coût de près de 350 milliards de FCFA.

P.N.N

Lire aussi:

05-10-2024 – Douala : le Chinois Cfhec décroche un marché de 41 milliards FCFA pour construire 10 km de voies sur les berges du Wouri

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Chanas Assurances vise une hausse de 10% du chiffre d’affaires et du bénéfice en 2025, avec ses nouveaux dirigeants

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Chanas Assurances vise une hausse de 10% du chiffre d’affaires et du bénéfice en 2025, avec ses nouveaux dirigeants
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(Investir au Cameroun) – Au cours de l’année 2025, Chanas Assurances, filiale de la Société nationale des hydrocarbures (SNH), ambitionne d’augmenter son chiffre d’affaires et son résultat net de l’ordre de 10%. C’est ce que révèle un communiqué publié par cette compagnie d’assurance, à l’issue d’un conseil d’administration et d’une assemblée générale tenus à Douala le 7 décembre 2024.

Pour ce faire, la filiale de la SNH s’est dotée d’un plan d’actions ambitieux, que devra implémenter Henri Théodore Bayouak, confirmé à l’occasion dans ses fonctions de directeur général de l’entreprise, apprend-on. Cependant, sur le moyen et le long terme, le nouveau DG de Chanas assurances, déjà nommé à titre intérimaire en octobre 2024, a pour mission de « (…) reprendre la place de leader du marché des assurances au Cameroun », peut-on lire dans le communiqué publié à l’issue du conseil administration du 18 octobre dernier.

En effet, après avoir été un véritable mastodonte de l’assurance au Cameroun jusqu’en 2013, grâce notamment aux contrats fournis par son actionnaire majoritaire, la SNH, Chanas Assurances SA va entamer une descente aux enfers à la suite d’un conflit ouvert entre la PDG, Jacqueline Cassalegno, et l’administrateur directeur général de la SNH, Adolphe Moudiki. Après une longue bataille, la compagnie va entamer un processus de redressement en 2020, grâce à un nouvel apport financier de la SNH. Concrètement, à la faveur d’une augmentation du capital survenue après le départ de Mme Cassalegno, la SNH y injecte 2,3 milliards de FCFA, dans le cadre d’une opération visant à porter le capital social de l’entreprise de 2,3 à 6 milliards de FCFA.

Selon le rapport de l’Association des sociétés d’assurances du Cameroun (ASAC), Chanas Assurances SA est le numéro 3 du marché de l’assurance non-vie au Cameroun en 2022, avec 10,8% des parts de marché. L’entreprise autrefois leader sur ce segment est surclassée par le Français AXA (13,5% des parts de marché) et le Camerounais Activa (11%).

Dans le processus de reconquête du leadership sur le marché camerounais, Chanas Assurances a obtenu, en juillet 2022, le quitus de ses actionnaires pour se lancer dans la branche de l’assurance Vie. Doté d’un capital social de 5,2 milliards de FCFA, Chanas Assurances Vie ambitionne de « devenir le partenaire privilégié pour les particuliers et les entreprises (…) dans un contexte camerounais propice au développement d’une offre d’assurances diversifiée », apprend-on officiellement.

BRM

Lire aussi:

17-04-2023 - Assurances non-vie : Axa, Activa, Chanas et Saar dominent le marché au Cameroun à fin 2022

05-08-2014 – L’assureur camerounais Chanas au bord du gouffre

13-03-2023 - Finance : la CNPS investit près d’un milliard de FCFA pour rejoindre la SNH dans le capital de Chanas Assurances Vie

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Produits pétroliers : Louis Paul Motazé rejette l’idée d’une nouvelle hausse des prix à la pompe en 2025, mais…

ange1poireau

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Produits pétroliers : Louis Paul Motazé rejette l’idée d’une nouvelle hausse des prix à la pompe en 2025, mais…
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(Investir au Cameroun) – Dans une vidéo apparue sur les réseaux sociaux en fin de semaine dernière, le ministre camerounais des Finances, Louis Paul Motazé, rejette catégoriquement l’idée d’une nouvelle hausse des prix des carburants à la pompe en 2025, après celles survenues en 2023 et 2024 sous la pression du Fonds monétaire international (FMI). La sortie du ministre Motazé vise certainement à rassurer les populations camerounaises. En effet, les supputations autour d’une nouvelle augmentation des prix à la pompe vont bon train dans le pays. Celles-ci sont consécutives à la découverte dans le projet de loi de finances 2025, finalement adopté en l’état par les députés, de la prévision du gouvernement de réduire la subvention aux carburants de 94% en 2025, passant de 263 milliards de FCFA en 2024 à seulement 15 milliards de FCFA l’année prochaine.

« Je crois que beaucoup ont vu que le soutien, c’est-à-dire la subvention pour les produits pétroliers, baisse. Et ils en ont déduit que si elle baisse, c’est parce qu’on va augmenter les prix des carburants à la pompe. Mais, c’est faux ! Ça n’existe pas dans le projet (de loi de finances). La subvention baisse parce que le prix sur le marché international baisse. Quand le prix sur le marché international baisse, il vient rejoindre un peu le prix à la pompe ici. Et à ce moment-là, nous n’avons plus besoin du soutien. Parce que le soutien survient lorsque vous avez un prix à l’international qui est élevé. Mais, comme nous ne voulons pas impacter le pouvoir d’achat des citoyens, on n’augmente pas le prix à la pompe. Du coup, vous avez un différentiel, parce que vous avez importé les produits pétroliers à un prix élevé, mais vous ne répercutez pas ce prix à la pompe. Et comme c’est l’État qui supporte ce différentiel, on l’appelle le soutien. Maintenant, si le prix à l’international baisse et qu’on n’a plus besoin de soutenir, la subvention baisse. Cela ne signifie pas qu’on va augmenter les prix», explique le ministre des Finances.

En d’autre termes, la baisse drastique de la subvention des carburants projetée par le gouvernement en 2025 repose essentiellement sur l’hypothèse d’une baisse des prix du brut et des produits pétroliers finis sur le marché international, tout au long de l’année prochaine. Selon le propos du ministre Motazé, ces prix d’achat à l’international devraient permettre de se rapprocher des prix actuellement pratiqués à la pompe au Cameroun, en y incluant la panoplie des taxes et autres redevances (une bonne trentaine, NDLR) qui, selon la structure des prix des produits pétroliers, renchérissent lesdits produits entre le port de débarquement (depuis l’incendie à la Sonara, le pays importe tous les produits pétroliers finis) et les stations-service du pays.

Au demeurant, s’il éclaire l’opinion sur les motivations de la prévision gouvernementale de réduire de 94% la subvention des produits pétroliers à la pompe en 2025, le ministre Motazé semble exclure toute hypothèse de la survenue d’un événement exogène pouvant chambouler toutes les prévisions gouvernementales, eu égard à la volatilité du marché international des hydrocarbures. À titre d’exemple, avant mars 2020 au Cameroun, il était difficile d’envisager les effets du Covid-19 sur le marché mondial, en général, et sur le marché des hydrocarbures, en particulier. Il en est de même du déclenchement, en février 2022, du conflit russo-ukrainien, dont les conséquences sur le commerce international commencent à peine à se dissiper.

Fort de ce qui précède, et en dépit de la tendance baissière des cours mondiaux des produits pétroliers finis actuellement observée sur le marché international, il n’est pas prudent de faire des prévisions reposant exclusivement sur une conjoncture favorable. Sur cette base, une évolution des cours à la hausse, suite à une conjoncture internationale défavorable en cours d’année, pourrait bien mettre le gouvernement camerounais face à un dilemme : procéder à une nouvelle augmentation des prix à la pompe, en droite ligne de l’engagement pris dans le cadre du programme économique et financier avec le FMI, qui s’achève en 2025 et pourrait éventuellement ouvrir la voie à un nouveau programme dès 2026 ; ou alors se mettre à dos cette institution de Bretton Woods, en faisant le choix d’augmenter l’enveloppe de la subvention des carburants pour éviter une hausse des prix à la pompe en année électorale, comme le subodore l’agence de notation américaine Fitch dans son dernier rapport sur le Cameroun. À ce stade, aucune de ces hypothèses n’est à exclure, même si les signaux sont pour l’instant au vert.

Brice R. Mbodiam

Lire aussi:

02-12-2024 - Produits pétroliers : l’hypothèse d’une 3ᵉ augmentation des prix à la pompe en 2025 se précise

20-11-2024 – Carburants : le Cameroun pourrait éviter une 3ᵉ hausse des prix à la pompe en 2025, à cause de la présidentielle (Fitch)

03-02-2024 – Carburants : le Cameroun procède à une augmentation de 15% des prix à la pompe du super et du gasoil

29-05-2023 – Carburants : Fitch annonce une nouvelle hausse des prix à la pompe au Cameroun en 2024 et 2025

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