Actualités locales
Le REDHAC dénonce les mauvais traitements infligés à Maître Tamfu Richard par des gendarmes
Le Réseau des défenseurs des droits de l’homme en Afrique centrale (REDHAC) a exprimé son indignation face aux mauvais traitements infligés à Maître Tamfu Richard par des gendarmes le 27 novembre.
L’incident qui a eu lieu à Douala montre Maître Tamfu poussé dans le coffre d’une camionnette.
La directrice exécutive du REDHAC, Maximiliène Ngo Mbe, a déclaré que ce genre de comportement de la part des gendarmes envers les défenseurs des droits de l’homme, les journalistes et particulièrement envers Maître Tamfu, était inacceptable.
Mme Ngo Mbe a appelé à des sanctions contre les auteurs, insistant sur le fait que celles-ci doivent inclure une compensation physique, psychologique, matérielle et financière pour Maître Tamfu suite au traitement dégradant et inhumain qui lui a été infligé par les forces de sécurité. Mme Ngo Mbe a déclaré que Maître Tamfu reste traumatisé suite à l’incident.
Maître Tamfu avait demandé à son client de résister à une arrestation en protestant que la convocation ne signifie pas l’arrestation. Le client a cependant été arrêté et l’avocat agressé pour avoir protesté. Alors que Tamfu a été transportée à l’hôpital après une intervention du Conseil de l’Ordre des avocats du Cameroun, la femme est restée en garde à vue au Groupement de gendarmerie de Douala.
Pour le moment, nous n’avons pas pu vérifier les affirmations selon lesquelles les gendarmes impliqués avaient déjà été arrêtés, mais le secrétaire d’État au ministère de la Défense en charge de la gendarmerie nationale, Galax Etoga, a demandé une enquête sur l’affaire dans les 72 heures.
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Actualités locales
Bamessing : Fon Richard Muntong III appelle les séparatistes à déposer les armes avant le 31 décembre
Le Fon Richard Muntong III, chef traditionnel du village de Bamessing dans la division de Ngoketunja de la région du Nord-Ouest, a demandé aux combattants séparatistes d’Ambazonie de déposer leurs armes et de se rendre, sinon ils seront bannis du village.
Le Fon, qui vit désormais à Douala, a lancé cet appel dans un communiqué de presse adressé aux fils et filles de Bamessing au pays et à l’étranger.
Ce n’est pas la première fois qu’il fait une telle sortie. En 2023, il avait menacé de bannir les combattants s’ils ne se rendaient pas. L’appel est resté inflexible, car les séparatistes sont restés actifs dans la région.
Bamessing abrite l’un des groupes séparatistes les plus importants de la département du Ngoketunjia. Dans ce qui semble être un appel renouvelé, le Fon a dirigé son énergie vers « en particulier les soi-disant Amba boys, qui sont engagés dans un conflit sans but depuis huit ans ». Il a déclaré : « C’est avec le cœur lourd que je vous rappelle les souffrances infligées à notre peuple pendant cette période. »
Qualifiant les activités des combattants de terrorisme, il les a exhortés à déposer les armes et à embrasser la paix en rejoignant les centres de la Commission de désarmement, de démobilisation et de réintégration. « Si vous avez besoin de conseils sur la manière de procéder, n’hésitez pas à me contacter ; je vous assisterai tout au long du processus », a-t-il déclaré.
Les combattants ont jusqu’au 31 décembre pour se rendre
Tendant un rameau d’olivier aux combattants, il a souligné que décembre est une période de pardon, de réconciliation, de paix et d’amour.
Selon lui, ils devraient faire un choix en déposant les armes ou en étant bannis. « Vous avez jusqu’au 31 décembre 2024 pour déposer les armes et chercher refuge dans les centres de DDR », a-t-il déclaré. « Le non-respect de cette obligation entraînera des actions décisives de ma part et le peuple Nsei vous expulsera ou vous livrera aux autorités. »
Il a menacé de sanctions traditionnelles, administratives et juridiques en 2025 contre les familles « dont les enfants continuent de participer aux activités d’Amba ». « Choisissons la paix et le développement plutôt que la violence », a-t-il lancé, appelant au rétablissement de l’harmonie à Bamessing.
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Actualités locales
Port de Douala : AGL investit 240 millions FCFA pour améliorer le stockage du cacao destiné à l’exportation
(Investir au Cameroun) – Le logisticien Africa Global Logistics (AGL), filiale du groupe italo-suisse MSC, réhabilite un magasin de la Chambre de Commerce, d’Industrie, des Mines et de l’Artisanat du Cameroun (CCIMA) dans la zone portuaire 3 de Douala. Ces travaux visent à augmenter sa capacité de stockage de cacao destiné à l’exportation.
« Après avoir obtenu un bail de la CCIMA, AGL a décidé de rénover ce magasin afin de le rendre conforme aux exigences d’exploitation du cacao pour le compte d’un de nos clients. Il s’agit de traiter le cacao avec du matériel permettant d’obtenir des taux d’humidité raisonnables, des conditions idéales pour l’exportation », explique Rochelin Efongfo, chef du service magasin commodité à AGL Cameroun. Il ajoute que cette réhabilitation permettra également d’élever le magasin afin que les inondations fréquentes dans la zone n’endommagent pas les marchandises en stock.
Lancés en novembre 2024 pour une durée de six mois, les travaux de rénovation de ce magasin de 6000 m² sont évalués à 240 millions de FCFA. Plus de 170 millions de FCFA, apprend-on, sont affectés à la réfection de la toiture, d’une surface de 9600 m², tandis que le reste du budget est consacré à la remise aux normes du circuit électrique, à l’aménagement du site et au nivellement du sol pour permettre le stockage des conteneurs.
Une fois achevé, ce magasin disposera d’une capacité de stockage de 4000 tonnes. « En fonction des délais de transit, qui sont en moyenne de deux semaines, ce magasin peut faire transiter 96 000 tonnes au cours d’une campagne cacaoyère », précise Rochelin Efongfo. Cela représente 51,8 % des 185 613 tonnes exportées, sur une production nationale estimée à 266 725 tonnes (+1,17 %) lors de la saison 2023-2024, selon l’Office national du cacao et du café (ONCC).
En plus de garantir l’intégrité du stock de cacao, la rénovation de cet entrepôt permettra à AGL Cameroun d’augmenter sa capacité de stockage et d’être capable d’assurer un transit de 144 000 tonnes de fèves au cours d’une campagne cacaoyère. Selon l’Institut national de la statistique (INS), le Cameroun a exporté 185 613 tonnes de cacao en 2023, générant un peu plus de 359 milliards de FCFA de recettes. Ce chiffre représente une hausse de 12,9 % des revenus d’exportation en glissement annuel et constitue 12 % du total des recettes d’exportation du pays pour l’année 2023.
Frédéric Nonos
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07-12-2023 – Habitat : en 2024, l’État du Cameroun projette de construire 550 nouveaux logements à Douala et Yaoundé
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Actualités locales
IRPP et fiscalité locale : comprendre la pression mise par le gouvernement sur les Camerounais
(Investir au Cameroun) – La décision du gouvernement camerounais de renforcer la collecte de l’impôt sur le revenu des personnes physiques (IRPP) et de la taxe locale de développement a suscité une polémique et des critiques au sein de l’opinion publique. Plusieurs analystes locaux dénoncent une ponction supplémentaire sur les revenus des ménages, déjà affectés par la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) et une inflation persistante (7,3 % en janvier 2023), bien que celle-ci devrait diminuer à 5,4% en 2024, selon les prévisions officielles.
Les choix n’ont pourtant pas dû être faciles pour Louis Paul Motaze, le ministre camerounais des Finances. À l’instar de nombreux pays à faibles revenus, la première économie de la zone Cemac a dû solliciter l’aide du Fonds monétaire international (FMI) pour faire face à divers chocs extérieurs, entraînant une hausse des coûts d’importation et des difficultés à honorer les engagements en devises.
Pour y remédier, deux accords ont été signés en juillet 2021 avec le FMI, pour un montant global de 689,5 millions $ (432 milliards de FCFA). Ces accords ont été prolongés en décembre 2023 avec un ajout de 145,4 millions $ (91,1 milliards FCFA), puis en janvier 2024, une autre facilité a permis au Cameroun de sécuriser 181,7 millions $ (113,86 milliards FCFA) supplémentaires. Cependant, la signature de ces accords implique la mise en œuvre de réformes complexes.
Dans son rapport 24/237 publié en novembre 2024, le FMI donne des informations qui laissent percevoir que les choix du gouvernement camerounais ont été difficiles. Bien que les autorités aient parfois bénéficié de moratoires, les conditions attachées à ces programmes ont limité les marges de manœuvre en matière de politique budgétaire. Par exemple, l’institution de Bretton Woods prescrit de réduire la capacité de l’État à se financer par la dette. Ainsi, le solde budgétaire primaire hors pétrole doit devenir positif de 95 milliards de FCFA à la fin mars 2025. L’accès à de nouveaux financements extérieurs est également plafonné.
Sur le plan fiscal, la part des recettes non issues de la vente de pétrole brut, c’est-à-dire les recettes fiscales, doit augmenter pour atteindre plus de 4 500 milliards de FCFA en 2025. Entre les restrictions d’endettement, l’obligation de rembourser les arriérés et celle d’augmenter les ressources budgétaires non pétrolières, le gouvernement semblait n’avoir d’autre choix. Le 15 décembre prochain, il devrait être fixé sur l’obtention de nouvelles ressources attendues du FMI.
Au-delà de cette pression macroéconomique, l’élargissement de l’assiette de l’IRPP contribuera à une certaine équité. Selon des données publiées par l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), la part de cet impôt dans le total des recettes fiscales n’était que de 6 % au Cameroun en 2022 contre une moyenne de 16% en Afrique subsaharienne. Aussi, il n’était jusqu’alors principalement acquitté par les travailleurs du secteur public ou privé formel, créant une injustice par rapport à d’autres secteurs d’activité économique, parfois plus rentables.
La bonne nouvelle pour 2025 est que les prix des produits importés devraient continuer de baisser, en raison d’une conjoncture internationale plus favorable et de la diminution d’environ 60% des coûts des frets maritimes. Cependant, face à des prix qui resteront plus élevés que par le passé, et dans un contexte où la qualité des services publics éducatifs, sanitaires et infrastructurels peut encore s’améliorer, le gouvernement devra ajuster son approche et mieux communiquer avec des contribuables de plus en plus attentifs à la qualité de la dépense publique.
Idriss Linge
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