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Une Zambienne de 85 ans étonne Internet avec sa mode
Par Marie N. Carnu
Margret Chola, une grand-mère de 85 ans vivant dans des zones rurales de Zambie, en Afrique de l'Est, est devenue célèbre après avoir époustouflé les réseaux sociaux avec la mode.
Elle est devenue une sensation en ligne après avoir accepté de se déguiser et d'échanger des tenues avec sa petite-fille fashioniste.
Elle vit dans une zone rurale à 16 km au nord de Lusaka, la capitale de la Zambie. Sa page Instagram, « Legendary Glamma », a gagné 225 000 abonnés pour ses photographies de mode saisissantes et ludiques.
« Je me sens différent ; Je me sens nouvelle et vivante dans ces vêtements, d'une manière que je n'ai jamais ressentie auparavant”, a déclaré Chola à la BBC.
«J'ai l'impression que je peux conquérir le monde!» a-t-elle ajouté.
Voyage de mode
Chola a été introduite dans le monde de la mode par sa petite-fille Diana Kaumba, une styliste basée à New York, aux États-Unis d'Amérique. Elle aurait créé la série Granny en 2023, rapportent les médias.
Selon les médias étrangers, l'idée lui est venue lors d'une visite en Zambie pour marquer le deuxième anniversaire de la mort de son père, qui, selon elle, a inspiré sa passion pour la mode car il s'habillait toujours bien.
Lors de cette visite, Kaumba n’avait pas porté toutes ses tenues soigneusement sélectionnées, alors elle a demandé à sa grand-mère si elle voulait les essayer.
« Je ne faisais rien à ce moment-là, alors j'ai juste dit : 'OK. Si c'est ce que vous voulez faire, faisons-le, pourquoi pas ?' », a déclaré Chola dans une interview à la BBC.
“Je te manquerai quand je mourrai, et au moins de cette façon, tu te souviendras de moi”, a-t-elle ajouté.
Le plus souvent, Chola est photographiée dans tout son glamour, souvent assise sur une élégante chaise en bois ou allongée sur un canapé en cuir.
Star de la mode sur Internet
Selon la petite-fille de Chola, lorsque ses photos sont arrivées sur Internet, la réaction des utilisateurs a été étonnante.
«J'étais tellement nerveux quand j'ai posté cette première photo. J'ai laissé mon téléphone pendant 10 minutes, et pendant ces 10 minutes, il y a eu 1 000 likes », a déclaré Kaumba.
« Mon esprit était époustouflé. Les commentaires affluaient et les gens en redemandaient.
Les réactions des internautes ont émerveillé Chola, qui a déclaré : « Cela m’a surpris d’entendre que tant de gens dans le monde m’aiment. »
« Je ne savais pas que je pouvais avoir un tel impact à cet âge », a-t-elle déclaré.
Chola pose dans des vêtements qui sont un mélange de couleurs, de textures et de styles vibrants : d'un maillot de football américain vert, combiné à une robe rouge à volants superposée conçue comme une jupe, aux couleurs du drapeau zambien pour rendre hommage à 60 ans de l'indépendance – à un haut à paillettes bleu, noir et vert, complété par un collier et un bracelet serpent doré, et au préféré de Mbuya – un jean, un t-shirt graphique avec son image sur le devant et une perruque blonde.
Au cœur de tout cela se trouvent des accessoires accrocheurs: lunettes de soleil audacieuses, chapeaux surdimensionnés, colliers, bracelets, pendentifs, bagues, gants, sacs, perruques blondes,
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L’Etat augmente de 27,7 % l’enveloppe dédiée à la budgétisation sensible au genre
En 2025, les dépenses sensibles au genre dans les dix ministères pilotes préalablement sélectionnés vont atteindre 92,46 milliards de FCFA, contre 72,42 milliards de FCFA en 2024, soit une augmentation de 20,04 milliards de FCFA (+27,7 %). Ces dépenses représentent désormais 1,28 % du budget général, contre 1,0 % en 2024.
Une répartition contrastée entre les ministères pilotes
La répartition de ces dépenses révèle des évolutions significatives, mais aussi des baisses notables selon les ministères. Le ministère de la Santé publique reste en tête avec 48,8 milliards de FCFA en 2025, en hausse de 15,4 % par rapport à 2024 (42,3 milliards de FCFA). Suivent le ministère de l’Éducation de base (20,2 milliards de FCFA, contre 6,1 milliards en 2024, soit une hausse spectaculaire de 231,1 %) et le ministère de la Promotion de la Femme et de la Famille (6,4 milliards de FCFA, en progression de 42,2 %). Le ministère de la Promotion de la Femme et de la Famille, acteur central de cette politique, bénéficie pour sa part d’une hausse de 42 %, avec une enveloppe passant de 4,5 milliards à 6,4 milliards de FCFA
Cependant, certaines baisses interpellent. Les dépenses du ministère des Enseignements secondaires chutent de 10,5 milliards de FCFA en 2024 à 4,6 milliards en 2025 (-56,2 %). De même, le ministère de l’Élevage, des Pêches et des Industries animales enregistre une baisse marquée, passant de 5,2 milliards de FCFA à 1,7 milliard (-67,3 %). Une tendance similaire est observée au ministère des Affaires sociales, où l’enveloppe passe de 2,9 milliards à 1,6 milliard de FCFA,
À l’inverse, des ministères historiquement peu impliqués dans les questions de genre voient leur enveloppe croître de façon notable. Le ministère de la Décentralisation et du Développement local, par exemple, voit son budget passer de 96,5 millions de FCFA en 2024 à 457,8 millions en 2025 (+374,5 %). Le ministère de l’Agriculture et du Développement Rural, absent de cette dynamique en 2024, bénéficie cette année d’une enveloppe de 4,3 milliards de FCFA.
Obstacles
Malgré les avancées budgétaires, plusieurs contraintes freinent la mise en œuvre efficace de la BSG au Cameroun. Lors des Cafés thématiques sur les réformes de la gestion des finances publiques, organisés le 26 novembre 2024, Sophie Boumsong, chef de la division de la Réforme budgétaire au ministère des Finances, a souligné les limites actuelles. « Nous avons sélectionné des ministères pilotes parce qu’ils se prêtent, par leur nature même, à une analyse plus évidente des questions de genre », a-t-elle expliqué, en citant les exemples du ministère des Affaires sociales et de celui de la Promotion de la Femme et de la Famille.
Cependant, intégrer cette approche dans des départements moins naturellement « genrés », comme les Travaux publics, nécessite des études approfondies. « Comment intégrer concrètement la perspective genre dans ce type de ministère ? Cela passe par des analyses préalables et des études approfondies. Ce sera l’une des priorités de notre plan d’urgence », a-t-elle ajouté
Pour amorcer cette révolution, les administrations sont encouragées à se doter d’indicateurs genre. « Des données telles que le nombre de femmes dans les effectifs, la proportion de femmes occupant des postes de responsabilité ou suivant des formations pour progresser dans leur carrière sont relativement faciles à collecter dans tous les ministères », a précisé Sophie Boumsong.
Cependant, ces initiatives peinent à se généraliser, freinées par des résistances institutionnelles et un manque de sensibilisation, a-t-elle indiqué. L’allocation budgétaire elle-même reste un défi. « Nous avons introduit des mécanismes pour marquer toutes les activités sensibles au genre au sein des administrations. L’objectif est d’éviter que les fonds alloués soient redirigés vers d’autres activités non prévues », a-t-elle expliqué. Par ailleurs, indique-t-elle, le développement d’une nomenclature budgétaire spécifique aux questions de genre est également envisagé, bien que « cela s’inscrive dans un travail de longue haleine »
Ces préoccupations trouvent un début de réponse dans le Plan stratégique de réformes de la gestion des finances publiques 2024-2027. Pour l’année en cours ce document prévoit entre autres, l’élaboration et la validation d’un référentiel d’analyse du budget sensible au genre.
La BSG, consacrée au Cameroun par la circulaire présidentielle du 30 août 2021, vise à analyser et adapter les politiques fiscales, les dépenses et les recettes publiques pour réduire les inégalités entre les sexes. Il s’agit d’intégrer une perspective de genre à toutes les étapes du cycle budgétaire pour évaluer l’impact des finances publiques sur les conditions des hommes et des femmes, en tenant compte des dimensions sociales, économiques et culturelles.
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Afriland First Bank lève 37,5 milliards de FCFA pour financer les PME locales
Dans un effort pour stimuler le développement économique au Cameroun, la Société financière internationale (SFI), branche du Groupe de la Banque mondiale dédiée au financement du secteur privé, a accordé, le 2 janvier 2025, un prêt de 37,5 milliards de FCFA à Afriland First Bank. Ce financement vise à améliorer l’accès des petites et moyennes entreprises (PME) locales aux crédits à long terme. Ces entreprises représentent plus de 99 % du tissu économique national, selon les chiffres officiels.
Ce prêt structuré en deux volets répartit le financement entre la SFI, qui contribue à hauteur de 12,5 milliards de FCFA, et un consortium de prêteurs partenaires mobilisant les 25 milliards de FCFA restants. La convention prévoit une durée de remboursement de cinq ans, avec une période de grâce d’un an. En complément, une garantie de 1,875 milliard de FCFA, fournie par l’Association internationale de développement (IDA), sécurise ce prêt, entièrement destiné au soutien des PME camerounaises.
Promotion de l’entrepreneuriat féminin
Une particularité de cette initiative réside dans son ambition de promouvoir l’entrepreneuriat féminin. Au moins 25 % des fonds seront alloués à des entreprises dirigées par des femmes. Cette approche inclusive répond aux statistiques récentes selon lesquelles 38 % des entreprises camerounaises sont détenues par des femmes, qui occupent également une place notable dans le secteur manufacturier (23 %) et constituent plus de la moitié de la population (51 %).
Malgré leur dynamisme, ces femmes entrepreneurs continuent de rencontrer d’importantes difficultés pour accéder au financement, soulignent des études de la Banque mondiale et des données gouvernementales. Avec ce nouvel appui financier, Afriland First Bank ambitionne non seulement de renforcer son rôle de leader bancaire au Cameroun, mais également de répondre à un défi crucial : améliorer l’accès au crédit pour un secteur clé du développement économique national.
En investissant dans les PME, notamment celles dirigées par des femmes, ce partenariat entre la SFI, l’IDA et Afriland First Bank pourrait transformer durablement le paysage entrepreneurial au Cameroun.
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Lutte contre la vie chère : La ruée vers les ventes directes de produits de grande consommation
Il est 13 heures, ce 7 janvier 2025, Angèle, une ménagère de 60 ans revolus, fulmine. Sous un soleil implacable, elle patiente depuis trois heures sur le Boulevard du 20 Mai, dans l’espoir d’acquérir un sac de riz Big Joe à prix promotionnel. Habitant à Nkoabang, un quartier excentré de Yaoundé, elle raconte sa désillusion : « C’est la troisième fois que je viens, et toujours rien. On nous dit de revenir demain à 8 heures, mais si je veux être sûre d’avoir une place, Bouba me conseille d’arriver à 5 heures du matin. » Non loin d’elle, un jeune homme propose une solution : lui donner 17.000 FCFA aujourd’hui et revenir chercher son sac le lendemain. Mais Angèles, méfiante, décline. Devant les stands de vente, une trentaine de personnes attendent, prêtes à braver les longues heures d’attente pour économiser 4.000 FCFA sur un sac de 50 kg, vendu exceptionnellement à 15.000 FCFA au lieu des 19.000 FCFA habituels.
Depuis fin décembre, le Boulevard du 20 Mai est pris d’assaut par des foules venues acheter le riz Big Joe, star incontestée de la campagne de vente promotionnelle organisée par le ministère du Commerce. La scène se répète chaque jour : dès les premières lueurs du jour, femmes, hommes, jeunes et enfants se massent en longues files sous la surveillance de porteurs, qui facturent 200 FCFA pour transporter les sacs jusqu’aux taxis en attente. « La demande est immense, mais le stock est suffisant », assure le ministre Luc Magloire Mbarga Atangana. « Les ravitaillements sont réguliers, et il n’y a aucun risque de rupture », ajoute-t-il.
ÉQUITÉ TOTALE POUR L’ACCÈS AUX PRODUITS ESSENTIELS
Outre le riz, la foire commerciale propose une variété d’autres produits de première nécessité à prix réduits : le sel Diamant à 2.700 FCFA pour un sac de 18 kg, les spaghettis Broli à 375 FCFA le paquet, le sucre en poudre à 750 FCFA le kilogramme et en morceaux à 850 FCFA, le manioc bio à partir de 500 FCFA le tas, ainsi que les huiles alimentaires sont disponibles à partir de 1 250 FCFA le litre pour le Diamaor, et 1 400 FCFA le litre pour le Mayor notamment. Dans le cadre de cette initiative visant à alléger le coût de la vie, les ménages ont désormais la possibilité d’acheter du bœuf à des prix accessibles : 2300 FCFA le kilogramme avec os et 2700 sans os. Sur le terrain, de nombreux ménages expriment leur colère face à une situation qu’ils jugent injuste : certains marchands véreux profiteraient de la campagne pour acheter ces produits de première nécessité en vue de les revendre à des prix plus élevés une fois la promotion terminée. Pour éviter de telles dérives le ministère du Commerce a imposé des restrictions strictes, nous souffle une source au sein du ministère du Commerce. Concernant le riz Big Joe, par exemple, chaque ménage n’a droit qu’à un seul sac, une règle fermement édictée par le ministre Luc Magloire Mbarga Atangana pour garantir une distribution équitable. Dans un communiqué adressé à ses collaborateurs déconcentrés à travers le Cameroun, le ministre du Commerce, Luc Magloire Mbarga Atangana, a rappelé l’importance de l’opération spéciale de vente de produits de première nécessité, avec un focus particulier sur ce riz d’origine pakistanaise.
UNE CAMPAGNE QUI VA AU-DELÀ DE YAOUNDÉ ET DOUALA
Le ministre a insisté sur la nécessité pour ses équipes de veiller à ce que ce riz, proposé dans le cadre de ventes directes sur des sites dédiés, ne soit en aucun cas revendu dans les quartiers ou marchés par des commerçants. « Je vous demande de vous mettre immédiatement au travail, vous-même ainsi que vos équipes, afin de vous assurer que, sous aucun prétexte ni motif, ce riz n’est revendu dans les quartiers ou dans les marchés par les commerçants », at-il déclaré. Cette opération, qualifiée de « spéciale » et mise en place par le ministère, vise exclusivement les consommateurs, sans intermédiaires, dans le but de soulager les ménages confrontés à la flambée des prix des denrées alimentaires. Le succès populaire rencontré par cette initiative, notamment sur les sites de Yaoundé, témoigne de son impact positif, mais souligne également les défis liés à son exécution. En dépit des assurances de régularité des stocks, des dérives potentielles dans la distribution restent une préoccupation majeure pour le ministère.
Ces ventes, initiées le 23 décembre, concernent plusieurs localités au-delà de Yaoundé, notamment Douala, Nkongsamba, Tiko, Garoua-Boulaï et Guider. À Douala, trois axes structurent l’opération : des caravanes itinérantes, un marché promotionnel à Akwa et des boutiques-témoins disséminées dans la ville. Cette vaste campagne, saluée par les populations, reflète l’engagement du gouvernement à améliorer le pouvoir d’achat des ménages. Pour Angèle et d’autres comme elle, chaque économie réalisée est une victoire. Mais pour y parvenir, il faut souvent endurer de longues heures d’attente, braver la chaleur et garder espoir. Sur le Boulevard du 20 Mai, le temps semble suspendu. Chacun, sac en main ou en attente, poursuit la même quête : celle de nourrir sa famille à moindre coût, dans un contexte économique de plus en plus exigeant.
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