Connect with us

Actualités locales

Bvmac : les transactions sur les actions en hausse de 30% en 2023, tirées par le Camerounais La Régionale Bank

ange1poireau

Published

on

Bvmac : les transactions sur les actions en hausse de 30% en 2023, tirées par le Camerounais La Régionale Bank
Spread the love

(Investir au Cameroun) – Au cours de l’année 2023, le nombre de transactions sur le compartiment des actions de la Bourse des valeurs mobilières de l’Afrique centrale (Bvmac), le marché financier unifié des pays de la Cemac (Cameroun, Congo, Gabon, Guinée équatoriale, Tchad et RCA) basé à Douala, a progressé de 30%. En effet, selon le rapport d’activités 2023 de ce marché financier, qui vient d’être rendu public, « 248 mouvements fructueux » ont été enregistrés sur le compartiment des actions en 2023, contre seulement 187 en 2022. Cette augmentation, qui peut en partie s’expliquer par le passage à la cotation journalière dès le mois de décembre 2023 (après un rythme de trois fois par semaine, NDLR), a également permis à la valeur totale des transactions effectuées au cours de l’année de bondir de 168% en glissement annuel, passant de 1,5 milliard de FCFA en 2022 à 4 milliards de FCFA en 2023, apprend-on officiellement.

« En termes de nombre de transactions, La Régionale Bank concentre 79 transactions (+11% par rapport aux 71 de l’année 2022, NDLR) sur un total de 243, représentant 33% sur l’année sous-revue, et pour la deuxième année consécutive, est le titre le plus échangé. Les deuxième et troisième places sont occupées par la Socapalm (78 transactions) et Safacam (44 transactions) », souligne le rapport d’activités que vient de publier la Bvmac. Concrètement, au cours de l’année 2023, un volume de 1306 actions du banquier camerounais La Régionale Bank ont été échangés, en hausse de 56% sur un an, pour une valeur globale de 55,5 millions de FCFA, révélant cette fois-ci une variation de 54% en glissement annuel.

Il y a effectivement un certain intérêt pour les titres La Régionale Bank, qui peut être analysé de diverses manières. Il peut se trouver que les investisseurs ayant acheté ce titre dès le début sont déçus de son comportement sur le marché et décident de s’en débarrasser, parce qu’il n’a pas pris la valeur souhaitée au fil des cotations. Il peut aussi se trouver que les investisseurs accourent vers ce titre en raison de la nouveauté qui incite toujours à la curiosité, parce que La Régionale Bank est une nouvelle banque (elle a reçu les dernières autorisations pour l’activité de banque en 2022, NDLR). De plus, La Régionale Bank est régulièrement invitée ces dernières années lors des événements de la Cosumaf (le régulateur du marché) pour partager son expérience de première banque cotée à la Bvmac, ce qui leur fait quand même de la publicité pouvant aiguiser l’intérêt des investisseurs pour ses titres… », analyse un habitué du marché financier unifié de la Cemac.

Cependant, en dépit de l’attraction qu’il exerce sur les investisseurs de la Bvmac depuis son arrivée à la cote, le titre de La Régionale Bank « ne prend pas de la valeur depuis un moment. Lorsque le titre prend de la valeur sur le marché, c’est un signal positif. Cela signifie que l’entreprise affiche des perspectives de croissance, avec généralement un résultat intéressant à la clé. Mais, le titre La Régionale Bank, lui, reste stable depuis un moment », poursuit notre source.

En effet, à la date du 28 décembre 2023, révèle le rapport de la Bvmac, l’action de La Régionale Bank affiche un cours de 42 500 FCFA, contre 42 000 lors de sa première cotation en juillet 2021. Ce cours à fin décembre 2023, resté stable pendant de nombreuses séances de cotation antérieures, a cependant perdu 2,3% de sa valeur, comparé à janvier 2023.

Brice R. Mbodiam

Lire aussi:

06-11-2023 - Dividende : La Régionale Bank distribue 40% de son bénéfice au lieu des 60% proposés initialement
30-05-2023 - Bvmac : La Régionale augmente de 14,5% sa capitalisation boursière grâce à une distribution d’actions

Click to comment

Leave a Reply

Your email address will not be published. Required fields are marked *

Actualités locales

Artisanat : la Camerounaise Rose Mary Fointen décroche le 1ᵉʳ Prix de la créativité 2024 au Salon de Ouagadougou

ange1poireau

Published

on

Artisanat : la Camerounaise Rose Mary Fointen décroche le 1ᵉʳ Prix de la créativité 2024 au Salon de Ouagadougou
Spread the love

(Investir au Cameroun) – Au cours de la 17ᵉ édition du Salon international de l’artisanat de Ouagadougou (SIAO), qui s’est déroulée du 25 octobre au 3 novembre 2024 dans la capitale burkinabé, l’artisane camerounaise Rose Mary Fointen a décroché le 1ᵉʳ Prix de la créativité, grâce à ses œuvres en textile tissées à la main. L’information a été révélée le 3 novembre 2024 sur le compte Facebook du ministère des PME.

Le prix, assorti d’une enveloppe de 2,5 millions de FCFA, apprend-on, a d’ailleurs été remis à la lauréate en présence du chef de ce département ministériel, Achille Basslekin III. Au cours de cette édition du SIAO, le savoir-faire du Cameroun dans le domaine de l’artisanat a été salué au cours d’une journée spéciale dédiée au pays.

« Le SIAO est une manifestation fortement sollicitée par les États africains. Organisé tous les deux (2 ans), ce salon est un cadre idéal pour les artisans africains qui commercialisent leurs produits sur les marchés nationaux et internationaux. En plus de l’organisation de la biennale de l’artisanat africain, le SIAO encourage et facilite la tenue de manifestations artistiques, culturelles et commerciales sur son site. En outre, il dispose d’un réseau de compétences, d’une grande expertise en audit, conseil et en formation dans le domaine de l’artisanat », soulignent les organisateurs sur le site de l’évènement.

BRM

Continue Reading

Actualités locales

Impôts : le Cameroun accélère la digitalisation en dématérialisant le timbre fiscal

ange1poireau

Published

on

Impôts : le Cameroun accélère la digitalisation en dématérialisant le timbre fiscal
Spread the love

À (Investir au Cameroun) – compter du 15 novembre 2024, le timbre fiscal au Cameroun ne se présentera plus sous la forme d’une empreinte physique, annonce le ministre des Finances. « Le ministre des Finances porte à la connaissance du public qu’à compter du 15 novembre 2024, le timbre fiscal requis sur les documents ci-après : le permis de conduire, la carte grise et les duplicata respectifs, le permis de port d’arme, le permis et la licence de chasse sur autres activités cinétiques, le permis de recherche à but scientifique, les contrats de transport (lettre de voiture), la mutation totale, le morcèlement judiciaire, le morcèlement par-devant notaire, le retrait d’indivision, l’immatriculation directe et les duplicatum, sera déclaré payé en ligne, sur la plateforme de la direction générale des Impôts (DGI) », indique Louis Paul Motazé dans un communiqué signé le 1ᵉʳ novembre 2024.

À en croire le ministre, « la quittance de paiement de cet impôt remplace l’empreinte physique du timbre concerné, et pourra être authentifié à partir du système de la DGI ». Au demeurant, en dépit de l’énumération faite par le ministre Motazé dans son communiqué, à la DGI, l’on précise que cette dématérialisation concerne tous les timbres fiscaux, y compris ceux ordinairement apposés sur les photocopies ou copies des documents, et même les « timbres gradués ». Selon les agents du fisc, il s’agit d’un impôt payé par la plupart des bénéficiaires des exonérations fiscales, et dont le montant forfaitaire est de 300 000 FCFA, selon la réglementation.

De sources autorisées à la DGI, cette réforme, qui vise à sécuriser les recettes, exclut l’utilisation du cash pour l’achat du timbre ainsi que l’usage des machines à timbrer, souvent impliquées dans diverses pratiques frauduleuses. En effet, selon des sources fiables, certaines machines à timbrer, déclarées disparues ou faussement en panne, ont été utilisées dans certaines circonscriptions financières. Cela a permis à des réseaux mafieux de détourner d’importantes recettes publiques. Généralement, plusieurs de ces machines réapparaissent lors des périodes de forte demande de timbres fiscaux, notamment pendant le lancement des concours administratifs et des examens officiels dans le secteur éducatif.

Pour rappel, les machines à timbrer avaient été introduites au Cameroun il y a quelques années afin de lutter contre la contrefaçon des timbres physiques, qui faisaient alors rage dans le pays. Cependant, ces dispositifs n’ont pas non plus réussi à contrecarrer les fraudeurs, qui, à travers divers stratagèmes, continuaient de priver le Trésor public d’importantes ressources financières chaque année.

BRM

Lire aussi:

08-09-2017 - Cameroun : le ministre des Finances sonne l’alerte aux faux timbres fiscaux qui circulent dans le pays

23-08-2021 - Timbres fiscaux : le gouverneur du Littoral annonce la découverte d’un vaste réseau de faux à Douala

11-05-2022 - Timbres fiscaux : une machine à timbrer affectée à la perception de Ngaoundal portée disparue

Continue Reading

Actualités locales

Bvmac : la Bdeac récompense les investisseurs avec des paiements d’intérêts de 57 milliards de FCFA en 2023

ange1poireau

Published

on

Bvmac : la Bdeac récompense les investisseurs avec des paiements d’intérêts de 57 milliards de FCFA en 2023
Spread the love

(Investir au Cameroun) – Au cours de l’année 2023, les investisseurs actifs sur le compartiment des obligations de la Bourse des valeurs mobilières de l’Afrique centrale (Bvmac), basée à Douala au Cameroun, ont reçu une enveloppe globale de 76,5 milliards de FCFA au titre du paiement des intérêts sur leurs différents placements. Selon le rapport d’activités 2023 du marché financier unifié des pays de la Cemac (Cameroun, Congo, Gabon, Guinée équatoriale, Tchad et RCA), 74,5% de cette enveloppe, soit 57 milliards de FCFA, ont été mis à disposition par la Banque de développement des États de l’Afrique centrale (Bdeac).

La banque sous-régionale de développement est donc le meilleur rémunérateur des investisseurs du marché au cours de la période sous revue, grâce à ses trois lignes d’obligations cotées à la Bvmac. Il s’agit notamment de l’emprunt obligataire de 2020, d’une durée de 7 ans rémunérée à un taux d’intérêt annuel de 5,45% («Bdeac 5,45% net 2020-2027 »), qui avait permis à la Bdeac de mobiliser 106,7 milliards de FCFA sur le marché financier sous-régional ; de l’appel public à l’épargne de 114,8 milliards de FCFA baptisé « Bdeac 5,6% net 2021-2028 » ; et du tout dernier emprunt baptisé « Bdeac 6% net 2022-2029 », grâce auquel cette institution financière avait levé 110,8 milliards de FCFA à la Bvmac.

En plus de la Bdeac, quatre pays de la Cemac, qui cotent au total 10 lignes d’obligations souveraines sur le marché, ont payé aux investisseurs de la Bvmac des intérêts cumulés de 19 milliards de FCFA en 2023, apprend-on. Le rapport d’activités 2023 de la Bvmac n’indique pas les enveloppes par pays. Mais, avec cinq lignes d’obligations cotées, l’État du Cameroun devrait être en tête parmi ces pays, suivi du Gabon, qui cote trois lignes d’obligations, contre une seule ligne pour le Congo et la République du Tchad.

Le classement des principaux rémunérateurs des investisseurs à la Bvmac est fermé par le crédit-bailleur Alios Finances Cameroun. Cette institution financière, leader du marché du crédit-bail au Cameroun, a versé aux investisseurs de la Bvmac 400 millions de FCFA d’intérêts en 2023, grâce à l’unique ligne d’obligations privées du marché.

Filiale du groupe Tunisie Leasing et Factoring, récemment tombée dans l’escarcelle de Crédit d’Afrique Groupe de l’Ivoirien Serge Bilé, Alios Finance Cameroun avait intégré le compartiment des obligations de la Bvmac grâce à un emprunt obligataire à tranches multiples lancé en 2023. Cette opération, la 2ᵉ de cette catégorie dans la zone Cemac, après celle du Cameroun, avait permis à cette entreprise de lever un peu plus de 8 milliards de FCFA sur les 10 milliards recherchés.

Brice R. Mbodiam   

Lire aussi:

12-09-2024 - Projets de développement : la BDEAC sur le point de mobiliser de nouveaux financements auprès de la BEAC

Continue Reading

Trending