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Din Bell Marie Armande : Un profil de la personnalité politique émergente du Cameroun

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Din Bell Marie Armande : Un profil de la personnalité politique émergente du Cameroun
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Din Bell Marie Armande n'est peut-être pas un nom connu dans la politique camerounaise, mais elle a certainement une chance, quoique mince, de devenir présidente par intérim du pays. Alors que le Cameroun traverse une phase cruciale de son histoire politique, il est essentiel de comprendre les mécanismes de succession présidentielle. Le mandat prolongé du président Paul Biya, qui s'étend sur plus de quatre décennies, a fait de la question de la succession un point central à la fois national et international. Son absence d'apparition publique depuis le 8 septembre a intensifié les spéculations sur son état de santé, suscitant même des rumeurs sur sa mort. Dans ce contexte, l’attention s’est portée sur les structures juridiques en place pour garantir la stabilité lors d’une éventuelle transition.

L'article 6 (4) de la Constitution du Cameroun de 1996 décrit les procédures à suivre en cas de vacance présidentielle en raison d'un décès, d'une démission ou d'une incapacité. Le Conseil constitutionnel constate la vacance. Une nouvelle élection doit être organisée dans un délai de 20 à 120 jours une fois confirmée. Durant cette période, le président du Sénat assure l'intérim. Si le président du Sénat n'est pas disponible, le 1er vice-président occupe le poste avant de passer au prochain responsable éligible en cas de circonstances supplémentaires. C'est là qu'intervient Armande, puisqu'elle est la troisième vice-présidente du Sénat camerounais et donc la quatrième dans la succession à la présidence par intérim. Ce cadre est conçu pour garantir un transfert de pouvoir fluide et ordonné, préservant ainsi la stabilité nationale.

Arrière-plan

Les Camerounais savent très peu de choses sur la vie privée de Din Bell Marie Armande, aucun document public ne révélant même sa date de naissance. Elle a fait des progrès significatifs dans le paysage politique du Cameroun, notamment en tant que membre du Sénat. Armande représente la région du Littoral, nommé sénateur en 2013 lors de la création du Sénat. Elle a débuté sa carrière politique en siégeant à l'Assemblée nationale de 2002 à 2007.

Armande est membre du Mouvement démocratique du peuple camerounais (RDPC), le parti au pouvoir dirigé par le président Paul Biya. Elle démontre son engagement envers le parti à travers ses fonctions, notamment en tant que sénatrice et récemment élue vice-présidente du Sénat. Cette élection a eu lieu lors d'une séance plénière en avril 2023.

Réalisations

Tout au long de sa carrière politique, Armande s'est concentrée sur diverses questions, notamment les droits des femmes et le développement communautaire. Son élection au Sénat reflète un engagement plus large du RDPC à inclure davantage de femmes dans la gouvernance, s'alignant ainsi sur les tendances mondiales en faveur de l'égalité des sexes en politique. En tant que sénatrice, elle participe aux débats législatifs et prend des décisions qui ont un impact sur la vie de ses électeurs, notamment dans la région du Littoral, l'une des régions les plus importantes économiquement du Cameroun. Hormis ces problèmes classiques, MMI n’a pas pu identifier de succès spécifiques qu’elle a obtenus ni démontrer l’impact direct de son passage au Sénat sur ses électeurs.

Controverses et défis

Malgré ses réalisations, le parcours politique de Din Bell Marie Armande n'a pas été sans controverse. Les critiques soulignent souvent le manque de transparence et de processus démocratiques du paysage politique camerounais. Les critiques soutiennent que les élections et les nominations au sein du RDPC, y compris la propre ascension d'Armande, pourraient ne pas refléter pleinement la volonté du peuple, compte tenu de la position dominante du parti et des défis auxquels sont confrontés les partis d'opposition au Cameroun.

En outre, comme de nombreux hommes politiques camerounais, elle navigue dans les complexités de la perception du public et des attentes politiques dans un contexte de tensions sociopolitiques persistantes dans le pays, notamment en ce qui concerne des questions telles que la corruption, la gouvernance et les inégalités régionales.

Ce que les Camerounais peuvent espérer

Din Bell Marie Armande représente une nouvelle génération de leaders politiques au Cameroun, marquée par son ascension au sein du Sénat et son engagement à représenter les intérêts des femmes dans la gouvernance. Son parcours se démarque, mais il se heurte à des défis politiques qui exigent un examen et un engagement continus de la part du public et des commentateurs politiques. Avec très peu d’éléments permettant de l’évaluer au-delà de son affiliation politique au RDPC, il est trop tôt pour dire quel type de leader elle pourrait être. Cela est particulièrement pertinent au Cameroun où la dynamique du pouvoir et de la gouvernance reste fluide et contestée.

Mimi Méfo Infos

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Redhac: le bras de fer entre Alice Nkom et le Minat

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Redhac: le bras de fer entre Alice Nkom et le Minat
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Me Alice Nkom est attendue devant le préfet du Wouri, pour s’expliquer sur la destruction des scellés posés sur les portes du Réseau des organisations de défense des droits de l’homme en Afrique centrale (Redhac) à Douala. Syliac Marie Mvogo tient à remettre la présidente du conseil d’administration du Redhac sur les rails. C’est que l’avocate a brisé les scellés sur les portes de son organisation. En le faisant, Alice Nkom dénonce la pose illégale de ces scellés. D’autant plus que selon des sources concordantes, le Redhac n’a pas encore été notifié. Et Alice Nkom a accompagné son acte d’une lettre adressée au préfet du Wouri, dans laquelle elle dénonce la persécution contre sa personne.

En attendant que Me Alice Nkom défère à la convocation, le préfet du Wouri a renouvelé son acte en apposant de nouveaux scellés encore plus renforcés sur les portes du siège du Redhac. C’est un feuilleton qui pourrait garantir de nouveaux développements sir les positions des uns et des autres ne sa ramollissent pas.

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Suspension d’ONG : Atanga Nji s’explique

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Suspension d’ONG : Atanga Nji s’explique
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Trois jours après avoir signé des arrêtés portant suspension et interdiction d’Organisations non gouvernementales et associations, le ministre de l’Administration territoriale (Minat) a cru devoir s’expliquer. Paul Atanga Nji avait déjà donné les raisons de ses actes, notamment des financements illicites reçus par ces organisations, de l’extérieur, que le Minat chiffre à 16 milliards en quatre ans. S’appuyant sur l’Agence nationale d’investigations financières (Anif) qui l’aurait saisi en 2021 et 2023. Paul Atanga Nji soupçonne ces cinq associations de blanchiment de capitaux et de financement du terrorisme. «Les terroristes passent par les ONG pour financer leurs activités. Il faut mettre un terme à cette situation», a-t-il frappé. Soulignant que «les montants reçus par ces ONG ne cadrent pas avec leurs objectifs. Il faut mettre fin à la tolérance administrative. Il est également question de rappeler à ces OSC et ONG qu’il existe un cadre légal encadrant leurs activités», explique le Minat. En relevant qu’elles n’ont pas donné de justificatifs sur l’utilisation de ces fonds. Alors que le cadré légal prévoit que ces organisations sont à but non lucratif.

Il s’agit du Réseau d’organisations de défense des droits de l’homme en Afrique centrale (Redhac) dans ses deux versions (association et ONG), Reach Out Cameroun (ROC), la L.M Nanje Foundation Inc et l’Association charitable socioculturelle du Cameroun. Toutes des ONG œuvrant dans le domaine de l’humanitaire et de la défense des droits de l’homme. En bonne place le Redhac dont Maximilienne Ngo Mbe est la directrice exécutive et Me Alice Nkom la présidente du conseil d’administration. Paul Atanga Nji refuse que l’on croie que la suspension vise à restreindre la liberté associative. Des voix s’étant élevées notamment au sein de la classe politique, pour dénoncer une volonté de restreindre les libertés, en cette année veille de l’élection présidentielle. Le gendarme des associations promet d’être encore plus regardant sur le fonctionnement des ONG.

Pour mieux comprendre : Atanga Nji frappe 5 ONG et associations

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 L’Agence de Régulation des Télécommunications adopte un budget de 73,5 milliards FCFA pour 2025

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 L’Agence de Régulation des Télécommunications adopte un budget de 73,5 milliards FCFA pour 2025
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En octobre dernier, à l’issue d’une tournée de la ministre des Postes et Télécommunications, Minette Libom Li Likeng, en vue d’évaluer la mise en œuvre des recommandations et des engagements pris en avril 2023 par les opérateurs face à la dégradation des services, le membre du gouvernement avait invité l’Agence de Régulation des Télécommunications (ART) à moderniser son système de surveillance. Elle a encouragé l’adoption d’outils automatisés capables de mesurer les performances des réseaux en temps réel et la mise en place d’un système numérique centralisé, accessible à tous, afin de suivre en temps réel l’évolution des plaintes.

C’est pour répondre aux recommandations de la Minpostel que l’ART a adopté le 4 décembre dernier à Bafoussam, le chef-lieu de la région de l’Ouest, un budget d’environ 73,5 milliards de FCFA pour l’exercice 2025. « Ce budget est ainsi marqué par les projets d’acquisition d’équipements de contrôle et d’audits techniques prescrits par la Hiérarchie », a précisé Pr Justine Diffo, présidente du Conseil d’administration de l’ART. Cette enveloppe inclut, apprend-on, les 43,5 milliards de FCFA de quotes-parts au profit du Trésor Public, du Fonds Spécial des Télécommunications et d’autres organismes bénéficiaires.

Au cours de la 55ème session ordinaire, consacrée à l’examen du projet de budget pour l’année 2025, le Conseil a accordé un intérêt particulier à la présentation du Rapport annuel de performance (RAP) de l’ART à mi-parcours au 15 novembre 2024. Le directeur général, Pr. Philémon Zo’o Zame a mis en lumière l’intensité des activités menées au cours de l’année 2024. Parmi les réalisations notables, le renforcement du contrôle des investissements réalisés par les opérateurs concessionnaires pour un montant de 156 milliards de FCFA en vue de l’extension de la couverture réseau et de l’amélioration de la qualité des services de communications électroniques, a particulièrement retenu l’attention.

Dans le communiqué final rendu public le 5 décembre dernier, le Conseil a également salué la réalisation des contrôles techniques des réseaux des opérateurs et l’organisation de visites de travail au sein des installations stratégiques. Le suivi de l’exécution des recommandations visant à améliorer la qualité de service et à renforcer les dispositifs de protection des droits des consommateurs a été jugé satisfaisant.

 À la clôture des travaux, le Conseil d’Administration a exprimé sa satisfaction à la Direction Générale pour la qualité et la pertinence des documents présentés. Il a également encouragé une révision constante des processus afin de garantir un meilleur exercice des missions de régulation assignées à l’ART.

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