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Gouvernance : Ces miracles quotidiens de Louis Paul Motaze, qui passent inaperçus !

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Gouvernance : Ces miracles quotidiens de Louis Paul Motaze, qui passent inaperçus !
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Alors que le Congo Brazzaville annonçait récemment son incapacité à honorer ses engagements financiers, rejoignant ainsi la liste croissante des pays africains en cessation de paiement ou au bord de la faillite, le Cameroun continue de se distinguer par une stabilité financière remarquable. Cette situation met en lumière le travail quotidien du ministre des Finances camerounais, Louis Paul Motaze, récemment couronné meilleur ministre des Finances de la CEMAC. Pourtant, ses prouesses dans le management des Finances de l’État passent souvent inaperçues aux yeux de ceux qui en bénéficient le plus : les Camerounais.

Dans un contexte économique mondial morose, Louis Paul Motaze parvient à accomplir des exploits financiers qui pourraient sembler anodins mais qui sont pourtant vitaux pour le bon fonctionnement du pays. Depuis sa prise de fonction, le ministre a veillé à ce que les salaires des fonctionnaires soient versés régulièrement malgré la forte crise, en s’assurant également de l’apurement progressif des dettes salariales accumulées. Un effort notable a été consenti en faveur des enseignants, dont la dette devrait être totalement réglée d’ici la fin de l’année 2024, avec déjà 85 % des arriérés remboursés. En parallèle, le Cameroun continue de respecter scrupuleusement ses engagements auprès de ses créanciers étrangers, maintenant ainsi sa crédibilité financière sur la scène internationale. Ce paiement à temps de la dette extérieure constitue un rempart contre le spectre du défaut de paiement, qui plane actuellement sur plusieurs États africains.

Le ministre n’a pas non plus négligé la dette intérieure, dont le règlement contribue à revitaliser l’économie locale et à renforcer la confiance des opérateurs économiques. Par ailleurs, les dépenses de souveraineté, essentielles pour le bon fonctionnement de l’État, ont été couvertes sans heurts, malgré des contraintes budgétaires croissantes. En matière de gestion des finances publiques, Louis Paul Motaze a entrepris un vaste chantier d’assainissement du fichier solde, permettant de stopper plus de 50 milliards de FCFA de fraudes annuelles. Outre le comptage physiques des personnels de l’État ou encore l’audit et le toilettage des baux parfois fictifs payés par l’État, ce nettoyage rigoureux s’est étendu aux pensions des militaires et policiers, secteurs autrefois intouchables, avec la détection et le retrait de 13 000 faux actes, contribuant ainsi à assainir davantage les finances publiques.

L’aboutissement récent d’un placement privé de 335 milliards de FCFA sur le marché financier de Londres vient confirmer la crédibilité du Cameroun auprès des investisseurs internationaux. Cette opération, menée avec succès, témoigne de la confiance renouvelée des bailleurs de fonds dans la capacité du pays à honorer ses engagements financiers. Ce succès est le fruit d’une gestion rigoureuse et transparente des finances publiques, confirmée par le diagnostic PEFA (Public Expenditure and Financial Accountability) qui a salué la bonne gestion des finances publiques camerounaises. Le rapport met en avant les efforts du ministère des Finances pour renforcer la transparence budgétaire et améliorer la gestion des dépenses publiques.

Cette reconnaissance s’ajoute au satisfecit exprimé par le Fonds monétaire international (FMI) concernant la conduite correcte du programme économique et financier en cours. Les réformes mises en œuvre, notamment dans le cadre de ce programme, ont permis de consolider la stabilité macroéconomique du pays, malgré un contexte international défavorable. Sous la direction de Louis Paul Motaze, le ministère des Finances a su maintenir le cap en renforçant la gouvernance financière et en garantissant le paiement des dettes, tant intérieures qu’exterieures.

Parallèlement, le ministre des Finances a conduit une modernisation sans précédent des administrations fiscales et douanières. Le processus de digitalisation engagé permet aujourd’hui une collecte plus efficace des recettes publiques, tout en améliorant la transparence. Cette dynamique de modernisation a également touché le Trésor public, dont la gestion des paiements a été profondément réorganisée pour plus d’efficacité. La transparence est désormais au cœur de la préparation et de la gestion du budget de l’État, avec la publication systématique de tous les documents budgétaires sur le site du ministère des Finances.

Au-delà de la gestion interne, Louis Paul Motaze s’est attaché, conformément aux instructions du président Paul Biya à soutenir les secteurs stratégiques de l’économie. Les entités publiques bénéficient d’un soutien constant, tout comme le secteur privé, qui voit en ces mesures un signal fort de la volonté du gouvernement de le soutenir en cette période de difficultés économiques. Le secteur bancaire et financier, quant à lui, reste stable grâce à une régulation prudente, garantissant ainsi la confiance des investisseurs. Le ministre a également veillé à ce que les produits de première nécessité soient subventionnés, afin d’atténuer les effets de l’inflation sur les ménages camerounais.

Ces résultats impressionnants sont obtenus dans un contexte international marqué par des défis majeurs. De nombreux pays africains sont confrontés à des crises de liquidité, certains étant même en cessation de paiement. La récession économique mondiale post-Covid-19 a laissé des traces profondes, tandis que le choc pétrolier causé par la guerre en Ukraine continue d’exacerber les tensions budgétaires et d’alimenter l’inflation. L’aide publique au développement est en recul, compliquant davantage la situation des économies en développement. Sur le plan intérieur, le Cameroun doit gérer simultanément la guerre au NOSO (Nord-Ouest et Sud-Ouest) et la menace persistante de Boko Haram dans le Nord, des conflits qui pèsent lourdement sur les finances publiques car, non seulement ces trois régions ne participent presque plus à l’effort national en termes d’impôts, mais elles coûtent plus cher en dépenses sécuritaire, socio-économiques et de reconstruction. À cela s’ajoute la chute de la production pétrolière nationale, autrefois pilier de l’économie, et le déficit structurel de la balance commerciale, accentué par des importations toujours supérieures aux exportations.

Stabilité des finances publiques

Malgré ces vents contraires, Louis Paul Motaze et son équipe du Ministère des Finances réussissent à maintenir le cap fixé par le président Paul Biya : la stabilité des finances publiques, le soutien aux secteurs clés de l’économie et les réformes courageuses menées témoignent d’une gestion rigoureuse et d’un engagement sans faille. Les efforts déployés par le ministre des Finances pour préserver l’équilibre budgétaire et soutenir l’économie nationale sont d’autant plus remarquables qu’ils se déploient dans un contexte international hostile. Que ce soit dans le remboursement des dettes, l’assainissement des finances publiques ou le soutien aux secteurs stratégiques, Louis Paul Motaze continue de prouver que la résilience du Cameroun n’est pas le fruit du hasard, mais bien celui d’une gestion avisée et proactive des Finances de l’Etat.

Connaissant l’esprit mercantile très répandu au Cameroun, beaucoup parmi mes proches et surtout mes collègues vont croire que j’ai écrit ce texte dans le but de booster ma carrière ou pour obtenir quelques subsides à coup de flatteries. J’affirme qu’il n’en est rien. Je pense simplement qu’autant nous critiquons trop facilement nos responsables hiérarchiques, autant nous devons être capables de saluer dignement les rares évolutions positives.

Nkengni Nembot Didérot
Économiste

NB: la titraille a subi quelques modifications, pour des raisons de convenance

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Loi de finances: Un budget de 7 317,7 milliards de FCFA en 2025

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Loi de finances: Un budget de 7 317,7 milliards de FCFA en 2025
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Le budget 2025 de l’État du Cameroun est équilibré en ressources et en emplois à hauteur de 7 317,7 milliards de FCFA, enregistrant une progression modeste de 39,6 milliards (+0,5 %) par rapport à 2024. Ce montant se répartit entre le budget général, qui s’élève à 7 250,8 milliards, et les Comptes d’Affectation Spéciale (CAS), dont l’enveloppe atteint 66,9 milliards.

Ces derniers connaissent une augmentation de 1,3 milliard (+1,5 %) par rapport à l’année précédente. Les recettes internes et les dons sont projetés à 5 548,1 milliards de FCFA, en hausse de 313,1 milliards (+6 %) par rapport à 2024. Cependant, les recettes pétrolières, estimées à 734,8 milliards, enregistrent un recul de 66,8 milliards (-8,3 %), principalement en raison de la baisse des prix mondiaux du baril et du raffermissement du franc CFA face au dollar.

 DES DÉPENSES PUBLIQUES SOUTENUES

 Les dépenses budgétaires totales hors amortissement du principal de la dette s’élèvent à 5 563,6 milliards de FCFA, soit une augmentation de 283,3 milliards (+5,4 %) par rapport à 2024. Ces dépenses, qui représentent 76,7 % du budget de l’État, se décomposent comme suit: 1 586,6 milliards pour les dépenses de personnel ; 1 027,7 milliards pour les biens et services ; 920,8 milliards pour les transferts et subventions ; 378,2 milliards pour les Intérêts de la dette ; et enfin 1 650,2 milliards pour les dépenses en capital. Un point marquant de ce projet est l’augmentation notable du budget d’investissement public (BIP), qui passe à 1 863,1 milliards de FCFA (+16,1 %), représentant 33,5 % des dépenses totales en 2025.

 UNE RÉDUCTION DU BESOIN DE FINANCEMENT

Pour l’exercice 2025, le budget de l’État enregistre un déficit global de 107,8 milliards de FCFA, en baisse par rapport aux 137,9 milliards de l’année précédente. Cette réduction de 30,1 milliards traduit une diminution des besoins de financement budgétaire. Cependant, plusieurs obligations financières importantes restent à honorer. Parmi celles-ci figurent le remboursement de la dette extérieure, estimé à 729 milliards de FCFA, l’amortissement de la dette intérieure, évalué à 646,7 milliards de FCFA, le remboursement des crédits de TVA, pour un montant de 84 milliards de FCFA, le règlement des arriérés, incluant les dettes non structurées et flottantes, s’élevant à 207,5 milliards de FCFA.

 Selon le projet de loi de finances, l’Etat du Cameroun a également revu à la baisse son besoin de financement, qui s’établit à 1 795,0 milliards, contre 2 070,1 milliards l’année précédente. Pour couvrir ce besoin, le gouvernement mise sur des instruments financiers diversifiés. Il s’agit notamment des Tirages extérieurs sur prêts-projets (840,0 milliards de FCFA), les émissions de titres publics (380,0 milliards de FCFA), le Financement bancaire (220,6 milliards de FCFA), appuis budgétaires liés au Programme économique et financier (PEF) (165,0 milliards de FCFA) et les Financements exceptionnels (189,4 milliards de FCFA).

 DES ORIENTATIONS BUDGÉTAIRES CLAIRES

Le budget de l’État pour l’exercice 2025 s’inscrit dans un environnement économique mondial encore marqué par les effets des crises récentes, mais témoigne de la résilience de l’activité. Tandis que le taux de croissance mondial devrait légèrement ralentir à 3,2 % en 2024 et 2025, l’économie camerounaise affiche des perspectives plus optimistes avec une croissance prévue à 4,1 % en 2025, contre 3,8 % en 2024.

Une dynamique principalement portée par le secteur non pétrolier, qui devrait progresser de 4,3 %, contrastant avec la contraction attendue de -1 % dans le secteur pétrolier. L’inflation, bien qu’en repli par rapport aux 5 % estimés pour 2024, reste au-dessus du seuil de convergence de 3 % fixé par la Cemac. Elle est projetée à 4 % en 2025, reflétant les défis persistants liés aux pressions sur les prix et la conjoncture internationale.

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Un palais d’environ 55 milliards FCFA pour les députés

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Un palais d’environ 55 milliards FCFA pour les députés
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Le Cameroun a tourné une nouvelle page de son histoire parlementaire le samedi 30 novembre dernier, avec l’inauguration du tout nouveau Palais de l’Assemblée nationale à Yaoundé. Un événement présidé par Cavaye Yeguie Djibril, président de l’institution en présence de Zhang Qingwei, vice-président du comité permanent de l’Assemblée populaire nationale de Chine. La remise des clés du nouveau siège de l’assemblée nationale du Cameroun marque l’aboutissement d’un projet ambitieux et stratégique.

En effet, ce complexe ultramoderne, érigé sur un site de 37 500 m², est le fruit d’une coopération étroite entre le Cameroun et la Chine, concrétisée par un accord signé en 2017. « Il faut le dire ce projet a, pendant plusieurs années été qualifié par beaucoup de serpent de mer. C’est ainsi qu’il aura connu cinq (05) maquettes sans suite, cependant grâce au dynamisme de la coopération sino-camerounaise, le rêve s’est réalisé à travers le soutien constant et indéfectible de notre grand ami et partenaire stratégique qu’est la Chine », souffle l’honorable Théodore Datouo, président du Comité de suivi des travaux.

Estimé à plus de 55 milliards de FCFA, le nouveau palais est un don offert par la République populaire de Chine, réalisée avec l’expertise et le financement de l’entreprise chinoise BUCG. « Indubitablement, le nouveau complexe que nous admirons en ce moment est le fruit, un de plus, de cette riche et historique amitié… Une coopération dynamique, concrète et réaliste, dans un esprit de gagnant-gagnant », a déclaré Cavaye Yeguie Djibril lors de son allocution.

DES INFRASTRUCTURES MODERNES AU SERVICE DES PARLEMENTAIRES

Le nouveau Palais comprend trois principaux bâtiments : une tour de 15 étages destinée aux bureaux administratifs, un nouvel hémicycle pouvant accueillir 480 parlementaires, et une salle de banquets d’une capacité de 1 000 places. Ces installations répondent aux besoins d’un parlement moderne et offrent des espaces adaptés à la gestion des affaires législatives. Cet édifice n’est pas qu’un simple bâtiment ; il incarne également une vision politique et culturelle ambitieuse. L’ancien hémicycle, ravagé par un incendie en novembre 2017, sera transformé en musée parlementaire, un lieu dédié à la mémoire historique et au patrimoine législatif du Cameroun.

En effet, le Cameroun et la Chine ont chacun, à sa manière, veillé à la matérialisation du projet de construction du nouvel immeuble siège de l’Assemblée nationale. Pour ce faire, bon nombre d’autorités chinoises et camerounaises ont fait le déplacement pour s’assurer de la bonne évolution des travaux conduits par l’entreprise chinoise BUCG pour la réalisation de ce projet, 65 techniciens chinois et environ 400 ouvriers camerounais ont été mobilisés.

 « Le nouvel immeuble siège de l’Assemblée nationale est non seulement un symbole de la solidarité et de l’amitié entre nos deux peuples, mais aussi porteur de nos attentes illimitées pour l’avenir. Sur ce nouveau point de départ, la partie chinoise continuera, comme par le passé, de soutenir l’édification du Cameroun et de travailler avec la partie camerounaise pour élargir et approfondir notre coopération mutuellement bénéfique dans divers domaines », a déclaré Zhang Qingwei, vice-président du comité permanent de l’Assemblée populaire nationale de Chine. Pour lui, il est question « d’injecter sans cesse de nouvelles vitalités à l’amitié traditionnelle entre la Chine et le Cameroun et d’apporter une nouvelle contribution à la prospérité et au développement commun de nos deux pays ainsi qu’au bien-être commun de nos deux peuples ».

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Hydrocarbures : La subvention de carburant baisse de 263 à 15 milliards de FCFA en 2025

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Hydrocarbures : La subvention de carburant baisse de 263 à 15 milliards de FCFA en 2025
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Le projet de loi de finances 2025 soumis à la sanction des parlementaires, annonce une réorientation majeure de la politique budgétaire. Parmi les mesures phares, la réduction drastique des subventions aux carburants. Prévue pour passer de 263 milliards de FCFA en 2024 à seulement 15 milliards en 2025, cette diminution de 94,3 % s’inscrit dans une logique de rationalisation des dépenses publiques. Cette décision s’aligne sur les recommandations du Fonds monétaire international (FMI), qui plaide pour une gestion budgétaire plus efficiente et une réallocation des ressources vers des secteurs prioritaires, comme les infrastructures et les programmes sociaux.

DES HAUSSES À LA POMPE QUASI INÉVITABLES

 Depuis février 2023, le Cameroun a amorcé un ajustement progressif des prix des carburants. Le litre de super est ainsi passé de 630 à 840 FCFA entre janvier 2023 et février 2024, soit une augmentation de 33 %, tandis que le gasoil a vu son prix grimper de 575 à 828 FCFA. Ces hausses ont permis de réduire la part des subventions, passée de 1 000 milliards de FCFA en 2022 à 263 milliards en 2024. Cette dynamique devrait se poursuivre en 2025 selon les prévisions du projet de loi de finances qui annonce une baisse drastique de ce soutien gouvernemental. Ce qui, par ricochet, va certainement entraîner de nouveaux ajustements des prix à la pompe. Bien que les autorités, appuyées par le FMI, envisagent des augmentations « minimes », leur impact cumulé sur les ménages pourrait être significatif, notamment pour les classes modestes et moyennes, déjà fragilisées par l’inflation et l’érosion du pouvoir d’achat.

 UNE RÉFORME SOUS CONTRAINTE INTERNATIONALE

La réduction des subventions s’inscrit également dans le cadre des engagements du Cameroun vis-à-vis du FMI, dans le cadre du Programme économique et financier (PEF) soutenu par la Facilité élargie de crédit (FEC). Lors de la 7e revue du programme, en octobre 2024, la délégation conduite par Cémile Sancak a salué les « progrès significatifs » réalisés par le gouvernement camerounais. Elle a cependant insisté sur la nécessité de créer un espace budgétaire pour financer les dépenses sociales et les infrastructures.

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