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Cacao : les exportations de fèves chutent de 71 % sur un an

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Cacao : les exportations de fèves chutent de 71 % sur un an
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La Direction Générale des Douanes (DGD) vient de publier la liste des principaux produits exportés hors pétrole brut et gaz naturel par le Cameroun au cours de la période allant de juillet à septembre 2024. De ce tableau, il ressort que le Cameroun a exporté 6 276 tonnes de fèves de cacao au troisième trimestre de l’exercice en cours, pour une enveloppe de 12,55 milliards de francs CFA. 

Dans un contexte pourtant marqué par l’envolée des prix du kilogramme de fèves qui ont atteint le record des 6 000 francs CFA au cours de l’année, ces quantités sont cependant en baisse de 71 % en glissement annuel, comparativement aux 21 724 tonnes de fèves exportées au troisième trimestre 2024 pour des revenus estimés à 23,05 milliards de francs CFA. Soit une différence de 15 448 tonnes en glissement annuel.

Rappelons qu’au Cameroun, la campagne cacaoyère 2024-2025 a été officiellement lancée le 8 août, dans un contexte économique particulièrement favorable pour la filière cacaoyère. « Cette campagne (…) se situe dans le prolongement de la précédente, marquée par une embellie sans précédent des cours et la consolidation du positionnement du Cameroun comme origine de référence en matière de qualité et de rétribution conséquente des producteurs, désormais parmi les mieux rémunérés au monde », promettait le ministre du Commerce Luc Magloire Mbarga Atangana.

Lors de la précédente campagne, 180 095 tonnes de fèves brutes ont été exportées en 2023, soit une baisse de 55 445 tonnes, générant des revenus d’un peu plus de 359 milliards de Fcfa. Cette somme représente une progression de 12,9% par rapport à l’année précédente et constitue 12% du total des recettes d’exportations du Cameroun pour 2023.

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Redhac: le bras de fer entre Alice Nkom et le Minat

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Redhac: le bras de fer entre Alice Nkom et le Minat
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Me Alice Nkom est attendue devant le préfet du Wouri, pour s’expliquer sur la destruction des scellés posés sur les portes du Réseau des organisations de défense des droits de l’homme en Afrique centrale (Redhac) à Douala. Syliac Marie Mvogo tient à remettre la présidente du conseil d’administration du Redhac sur les rails. C’est que l’avocate a brisé les scellés sur les portes de son organisation. En le faisant, Alice Nkom dénonce la pose illégale de ces scellés. D’autant plus que selon des sources concordantes, le Redhac n’a pas encore été notifié. Et Alice Nkom a accompagné son acte d’une lettre adressée au préfet du Wouri, dans laquelle elle dénonce la persécution contre sa personne.

En attendant que Me Alice Nkom défère à la convocation, le préfet du Wouri a renouvelé son acte en apposant de nouveaux scellés encore plus renforcés sur les portes du siège du Redhac. C’est un feuilleton qui pourrait garantir de nouveaux développements sir les positions des uns et des autres ne sa ramollissent pas.

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Suspension d’ONG : Atanga Nji s’explique

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Suspension d’ONG : Atanga Nji s’explique
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Trois jours après avoir signé des arrêtés portant suspension et interdiction d’Organisations non gouvernementales et associations, le ministre de l’Administration territoriale (Minat) a cru devoir s’expliquer. Paul Atanga Nji avait déjà donné les raisons de ses actes, notamment des financements illicites reçus par ces organisations, de l’extérieur, que le Minat chiffre à 16 milliards en quatre ans. S’appuyant sur l’Agence nationale d’investigations financières (Anif) qui l’aurait saisi en 2021 et 2023. Paul Atanga Nji soupçonne ces cinq associations de blanchiment de capitaux et de financement du terrorisme. «Les terroristes passent par les ONG pour financer leurs activités. Il faut mettre un terme à cette situation», a-t-il frappé. Soulignant que «les montants reçus par ces ONG ne cadrent pas avec leurs objectifs. Il faut mettre fin à la tolérance administrative. Il est également question de rappeler à ces OSC et ONG qu’il existe un cadre légal encadrant leurs activités», explique le Minat. En relevant qu’elles n’ont pas donné de justificatifs sur l’utilisation de ces fonds. Alors que le cadré légal prévoit que ces organisations sont à but non lucratif.

Il s’agit du Réseau d’organisations de défense des droits de l’homme en Afrique centrale (Redhac) dans ses deux versions (association et ONG), Reach Out Cameroun (ROC), la L.M Nanje Foundation Inc et l’Association charitable socioculturelle du Cameroun. Toutes des ONG œuvrant dans le domaine de l’humanitaire et de la défense des droits de l’homme. En bonne place le Redhac dont Maximilienne Ngo Mbe est la directrice exécutive et Me Alice Nkom la présidente du conseil d’administration. Paul Atanga Nji refuse que l’on croie que la suspension vise à restreindre la liberté associative. Des voix s’étant élevées notamment au sein de la classe politique, pour dénoncer une volonté de restreindre les libertés, en cette année veille de l’élection présidentielle. Le gendarme des associations promet d’être encore plus regardant sur le fonctionnement des ONG.

Pour mieux comprendre : Atanga Nji frappe 5 ONG et associations

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 L’Agence de Régulation des Télécommunications adopte un budget de 73,5 milliards FCFA pour 2025

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 L’Agence de Régulation des Télécommunications adopte un budget de 73,5 milliards FCFA pour 2025
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En octobre dernier, à l’issue d’une tournée de la ministre des Postes et Télécommunications, Minette Libom Li Likeng, en vue d’évaluer la mise en œuvre des recommandations et des engagements pris en avril 2023 par les opérateurs face à la dégradation des services, le membre du gouvernement avait invité l’Agence de Régulation des Télécommunications (ART) à moderniser son système de surveillance. Elle a encouragé l’adoption d’outils automatisés capables de mesurer les performances des réseaux en temps réel et la mise en place d’un système numérique centralisé, accessible à tous, afin de suivre en temps réel l’évolution des plaintes.

C’est pour répondre aux recommandations de la Minpostel que l’ART a adopté le 4 décembre dernier à Bafoussam, le chef-lieu de la région de l’Ouest, un budget d’environ 73,5 milliards de FCFA pour l’exercice 2025. « Ce budget est ainsi marqué par les projets d’acquisition d’équipements de contrôle et d’audits techniques prescrits par la Hiérarchie », a précisé Pr Justine Diffo, présidente du Conseil d’administration de l’ART. Cette enveloppe inclut, apprend-on, les 43,5 milliards de FCFA de quotes-parts au profit du Trésor Public, du Fonds Spécial des Télécommunications et d’autres organismes bénéficiaires.

Au cours de la 55ème session ordinaire, consacrée à l’examen du projet de budget pour l’année 2025, le Conseil a accordé un intérêt particulier à la présentation du Rapport annuel de performance (RAP) de l’ART à mi-parcours au 15 novembre 2024. Le directeur général, Pr. Philémon Zo’o Zame a mis en lumière l’intensité des activités menées au cours de l’année 2024. Parmi les réalisations notables, le renforcement du contrôle des investissements réalisés par les opérateurs concessionnaires pour un montant de 156 milliards de FCFA en vue de l’extension de la couverture réseau et de l’amélioration de la qualité des services de communications électroniques, a particulièrement retenu l’attention.

Dans le communiqué final rendu public le 5 décembre dernier, le Conseil a également salué la réalisation des contrôles techniques des réseaux des opérateurs et l’organisation de visites de travail au sein des installations stratégiques. Le suivi de l’exécution des recommandations visant à améliorer la qualité de service et à renforcer les dispositifs de protection des droits des consommateurs a été jugé satisfaisant.

 À la clôture des travaux, le Conseil d’Administration a exprimé sa satisfaction à la Direction Générale pour la qualité et la pertinence des documents présentés. Il a également encouragé une révision constante des processus afin de garantir un meilleur exercice des missions de régulation assignées à l’ART.

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