Connect with us

Dernières actualités

VIRGINIE DAGO: « Nous voulons soutenir le développement des ONG et OSC locales »

ange1poireau

Published

on

VIRGINIE DAGO: « Nous voulons soutenir le développement des ONG et OSC locales »
Spread the love

Quelle est la principale motivation de l’AFD à privilégier les financements directs aux Organisations de la Société Civile (OSC) et Organisations Non Gouvernementales (ONG) nationales, alors qu’elle avait auparavant recours à des financements indirects ?

Depuis trois ans, l’AFD a décidé de mettre en œuvre une stratégie visant à permettre aux Organisations de la Société Civile (OSC) et Organisations Non Gouvernementales (ONG) nationales, c’est-à-dire des pays dans lesquels nous intervenons, de bénéficier directement des financements. Toutefois, il y a des conditions : elles doivent avoir déjà reçu un financement indirect de l’AFD, soit en participant à un consortium avec une ONG internationale, soit en ayant bénéficié d’un financement du Service de Coopération et d’Action Culturelle (SCAC).

Pourquoi cette évolution ?

D’abord, parce que nous avons constaté qu’il est crucial, pour soutenir le développement d’un pays, d’encourager également le développement de ses ONG locales. Pour que celles-ci puissent grandir, elles doivent avoir accès à des financements. Cela fait partie de leur processus de maturation : leur donner les moyens d’acquérir une expérience, de prouver ce qu’elles sont capables de faire, et ainsi de répondre progressivement à des besoins plus importants. Récemment, j’ai discuté avec un participant venant du Niger qui m’a parlé de Karkara, une ONG qui a évolué de cette manière. L’idée est donc de soutenir le développement des ONG locales afin qu’elles ne restent pas éternellement des prestataires pour les ONG internationales. Nous savons aussi que les ONG locales sont souvent mieux placées pour comprendre les besoins et savoir comment s’adapter. C’est d’ailleurs pour cela que les ONG internationales travaillent fréquemment avec des ONG locales : ces dernières connaissent mieux le terrain, parlent la langue nécessaire à la communication et savent adapter leurs approches pour que leurs propositions soient adoptées par les populations.

Est-ce que l’AFD réussit avec ce nouveau mécanisme ?

Je dirais que nous réussissons parce que nous imposons plusieurs conditions. Les OSC et ONG nationales qui bénéficient de nos financements doivent prouver qu’elles sont capables de les gérer correctement, et de fournir les rapports exigés. À ma connaissance, cela fonctionne très bien. Je me souviens qu’à l’époque où je travaillais au Niger, des OSC locales me disaient : « Si on nous donne les mêmes moyens que les ONG internationales, nous pouvons faire un excellent travail. » Le problème était qu’elles étaient souvent sous-payées en tant que prestataires, et donc ne produisaient pas les mêmes résultats. Lorsqu’on leur donne les moyens nécessaires, elles sont en mesure de prouver leur efficacité.

 Dans quels domaines les OSC doivent-elles principalement intervenir pour obtenir un financement ?

 Nous collaborons principalement avec les ONG et OSC dans les secteurs de la santé, des activités génératrices de revenus, c’est-à-dire le soutien aux populations, ainsi que dans le domaine de l’éducation entre autres.

Click to comment

Leave a Reply

Your email address will not be published. Required fields are marked *

Dernières actualités

Redhac: le bras de fer entre Alice Nkom et le Minat

ange1poireau

Published

on

Redhac: le bras de fer entre Alice Nkom et le Minat
Spread the love

Me Alice Nkom est attendue devant le préfet du Wouri, pour s’expliquer sur la destruction des scellés posés sur les portes du Réseau des organisations de défense des droits de l’homme en Afrique centrale (Redhac) à Douala. Syliac Marie Mvogo tient à remettre la présidente du conseil d’administration du Redhac sur les rails. C’est que l’avocate a brisé les scellés sur les portes de son organisation. En le faisant, Alice Nkom dénonce la pose illégale de ces scellés. D’autant plus que selon des sources concordantes, le Redhac n’a pas encore été notifié. Et Alice Nkom a accompagné son acte d’une lettre adressée au préfet du Wouri, dans laquelle elle dénonce la persécution contre sa personne.

En attendant que Me Alice Nkom défère à la convocation, le préfet du Wouri a renouvelé son acte en apposant de nouveaux scellés encore plus renforcés sur les portes du siège du Redhac. C’est un feuilleton qui pourrait garantir de nouveaux développements sir les positions des uns et des autres ne sa ramollissent pas.

Rejoindre notre groupe télégram pour avoir les dernières infos
Cliquez ici

Continue Reading

Dernières actualités

Suspension d’ONG : Atanga Nji s’explique

ange1poireau

Published

on

Suspension d’ONG : Atanga Nji s’explique
Spread the love

Trois jours après avoir signé des arrêtés portant suspension et interdiction d’Organisations non gouvernementales et associations, le ministre de l’Administration territoriale (Minat) a cru devoir s’expliquer. Paul Atanga Nji avait déjà donné les raisons de ses actes, notamment des financements illicites reçus par ces organisations, de l’extérieur, que le Minat chiffre à 16 milliards en quatre ans. S’appuyant sur l’Agence nationale d’investigations financières (Anif) qui l’aurait saisi en 2021 et 2023. Paul Atanga Nji soupçonne ces cinq associations de blanchiment de capitaux et de financement du terrorisme. «Les terroristes passent par les ONG pour financer leurs activités. Il faut mettre un terme à cette situation», a-t-il frappé. Soulignant que «les montants reçus par ces ONG ne cadrent pas avec leurs objectifs. Il faut mettre fin à la tolérance administrative. Il est également question de rappeler à ces OSC et ONG qu’il existe un cadre légal encadrant leurs activités», explique le Minat. En relevant qu’elles n’ont pas donné de justificatifs sur l’utilisation de ces fonds. Alors que le cadré légal prévoit que ces organisations sont à but non lucratif.

Il s’agit du Réseau d’organisations de défense des droits de l’homme en Afrique centrale (Redhac) dans ses deux versions (association et ONG), Reach Out Cameroun (ROC), la L.M Nanje Foundation Inc et l’Association charitable socioculturelle du Cameroun. Toutes des ONG œuvrant dans le domaine de l’humanitaire et de la défense des droits de l’homme. En bonne place le Redhac dont Maximilienne Ngo Mbe est la directrice exécutive et Me Alice Nkom la présidente du conseil d’administration. Paul Atanga Nji refuse que l’on croie que la suspension vise à restreindre la liberté associative. Des voix s’étant élevées notamment au sein de la classe politique, pour dénoncer une volonté de restreindre les libertés, en cette année veille de l’élection présidentielle. Le gendarme des associations promet d’être encore plus regardant sur le fonctionnement des ONG.

Pour mieux comprendre : Atanga Nji frappe 5 ONG et associations

Rejoindre notre groupe télégram pour avoir les dernières infos
Cliquez ici

Continue Reading

Dernières actualités

 L’Agence de Régulation des Télécommunications adopte un budget de 73,5 milliards FCFA pour 2025

ange1poireau

Published

on

 L’Agence de Régulation des Télécommunications adopte un budget de 73,5 milliards FCFA pour 2025
Spread the love

En octobre dernier, à l’issue d’une tournée de la ministre des Postes et Télécommunications, Minette Libom Li Likeng, en vue d’évaluer la mise en œuvre des recommandations et des engagements pris en avril 2023 par les opérateurs face à la dégradation des services, le membre du gouvernement avait invité l’Agence de Régulation des Télécommunications (ART) à moderniser son système de surveillance. Elle a encouragé l’adoption d’outils automatisés capables de mesurer les performances des réseaux en temps réel et la mise en place d’un système numérique centralisé, accessible à tous, afin de suivre en temps réel l’évolution des plaintes.

C’est pour répondre aux recommandations de la Minpostel que l’ART a adopté le 4 décembre dernier à Bafoussam, le chef-lieu de la région de l’Ouest, un budget d’environ 73,5 milliards de FCFA pour l’exercice 2025. « Ce budget est ainsi marqué par les projets d’acquisition d’équipements de contrôle et d’audits techniques prescrits par la Hiérarchie », a précisé Pr Justine Diffo, présidente du Conseil d’administration de l’ART. Cette enveloppe inclut, apprend-on, les 43,5 milliards de FCFA de quotes-parts au profit du Trésor Public, du Fonds Spécial des Télécommunications et d’autres organismes bénéficiaires.

Au cours de la 55ème session ordinaire, consacrée à l’examen du projet de budget pour l’année 2025, le Conseil a accordé un intérêt particulier à la présentation du Rapport annuel de performance (RAP) de l’ART à mi-parcours au 15 novembre 2024. Le directeur général, Pr. Philémon Zo’o Zame a mis en lumière l’intensité des activités menées au cours de l’année 2024. Parmi les réalisations notables, le renforcement du contrôle des investissements réalisés par les opérateurs concessionnaires pour un montant de 156 milliards de FCFA en vue de l’extension de la couverture réseau et de l’amélioration de la qualité des services de communications électroniques, a particulièrement retenu l’attention.

Dans le communiqué final rendu public le 5 décembre dernier, le Conseil a également salué la réalisation des contrôles techniques des réseaux des opérateurs et l’organisation de visites de travail au sein des installations stratégiques. Le suivi de l’exécution des recommandations visant à améliorer la qualité de service et à renforcer les dispositifs de protection des droits des consommateurs a été jugé satisfaisant.

 À la clôture des travaux, le Conseil d’Administration a exprimé sa satisfaction à la Direction Générale pour la qualité et la pertinence des documents présentés. Il a également encouragé une révision constante des processus afin de garantir un meilleur exercice des missions de régulation assignées à l’ART.

Rejoindre notre groupe télégram pour avoir les dernières infos
Cliquez ici

Continue Reading

Trending

Rejoindre notre groupe télégram pour avoir les dernières infos Cliquez ici