Très abonnés, ouvrons cet exercice en santé. Dans ce secteur d’activités, l’on apprend d’Echos Santé que les professionnels camerounais demandent une revalorisation salariale. Selon le journal en kiosque, la profession médicale au Cameroun est en proie à une crise sans précédent avec des salaires très bas en Afrique, en comparaison avec les pays ayant le même PIB par habitant. Les professionnels de santé, notamment les médecins et les professionnels médico-sanitaires, sont confrontés à des défis majeurs qui affectent leur capacité à fournir des soins de qualité aux patients. C’est un document à lire de la page 6 à 12.
Poursuivons avec EcoMatin de ce matin qui parle en sa grande Une, du phénomène des « microbes » dans la capitale économique camerounaise. Dans son récit, l’on apprend que les récentes agressions de masse à Douala et dans d’autres grandes villes du Cameroun, perpétrées par des groupes de jeunes malfrats appelés « microbes », suscitent une inquiétude croissante parmi la population et les acteurs économiques. Ces actes violents perturbent la vie quotidienne et nuisent aux affaires, poussant les entreprises à renforcer leur sécurité et augmentant la méfiance des investisseurs. Les autorités font face à une pression croissante pour réagir et restaurer la sécurité.
Mutations traite de la même actualité et parle plutôt d’une « opération désinfection » qui serait en cours dans la ville de Douala. Selon le quotidien dirigé par Georges Alain Boyomo, les arrestations et rafles se multiplient pour mettre hors d’état de nuire, les jeunes délinquants qui sèment la peur et la désolation dans la capitale économique.
Pendant ce temps, L’Indépendant annonce une « guerre ouverte » entre Samuel Dieudonné Ivaha Diboua et Sylyac Mvogo, respectivement Gouverneur de la région du Littoral, et préfet du département du Wouri. Alors qu’une collégialité d’actions de riposte face à la recrudescence du phénomène des « Microbes » devrait servir de stratégie aux autorités administratives de la capitale économique, force est de constater qu’entre le gouverneur Samuel Ivaha Diboua et le préfet du Wouri, Sylyac Marie Mvogo, c’est le désaccord absolu. Les non-dits d’un antagonisme sans précédent, à découvrir dans les colonnes du journal de Max Mpandjo.
Intéressons-nous à présent à la gestion des affaires publiques. En page 3 de son édition de ce matin, le journal Le Zénith nous conduit à la Caisse autonome d’Amortissement (CAA) et explique que dans le cadre des marchés publics, Adolphe Noah Ndongo, Directeur général de cette structure, est accusé, entre autres, de « délit d’initié, de clientélisme et même de copinage ».
Le journal Repères, parvenu à la rédaction de Lebledparle.com ce matin dénonce la « corruption endémique » entretenue dans les ministères des Travaux publics, de l’Administration territoriale et à l’agence de régulation des marchés publics… Citant le récent rapport de la Conac, l’on apprend que des décisions du Conseil de discipline budgétaire et financière et de celles du Tribunal criminel spécial en 2023, l’Etat a subi un préjudice de plus de 114 milliards de FCFA subi en raison de nombreuses infractions. Ce montant, d’après le journal, est en augmentation par rapport à l’année 2022, où il était de 4,6 milliards de FCFA.
Restons dans la corruption avec l’hebdomadaire Meyomessala qui qualifie le phénomène de « l’hydre dévastatrice ». allant dans le même sens que Repères, le journal souligne que le préjudice financier subi par l’État en 2023 à cause des actes de corruption s’élève à plus de 114 milliards de FCFA. Selon la Commission nationale anti-corruption, plusieurs secteurs sont impactés : l’éducation, les transports, l’administration territoriale, l’agriculture, les télécommunications, les travaux publics, les marchés publics, les collectivités territoriales décentralisées, etc. Conséquences : la dépravation des mœurs a le vent en poupe, les barrages hydroélectriques se multiplient mais les populations broient du noir, des ponts s’effondrent, plusieurs chantiers sont abandonnés, l’industrie du faux demeure florissante… L’émergence sera-t-elle au rendez-vous de 2035 ? Tentative de réponse dans les colonnes du journal.
Au regard de l’ampleur du phénomène et des différents rapports produits par la Conac en vain, le quotidien L’Economie titre à sa grande Une : « Le rapport inutile de la Conac ». Dans le détail, notre confrère soutien que ce document publié annuellement n’a pas jusqu’ici réussi à faire bouger les lignes. Au contraire, le dernier en date démontre que le phénomène s’enracine dans les mentalités. C’est à lire en page 3.
Plus de 13 milliards de FCFA pour booster la société civile dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. Econews qui en parle nous fait savoir qu’une cérémonie empreinte de solennité s’est tenue vendredi dernier à Yaoundé, marquant la signature d’un contrat d’exécution pour le projet « Promotion d’approches de transformation du genre pour le renforcement de la résilience de la société civile au Cameroun, en particulier dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest » (PROSCIG). Fruit d’une collaboration entre la GIZ allemande, l’Union européenne et le Cameroun, ce projet ambitieux vise à promouvoir une participation sociale et économique plus inclusive, notamment pour les femmes et les populations des régions anglophones. L’événement a rassemblé des personnalités de haut rang, témoignant de l’importance accordée à ce projet… La coopération entre le Cameroun et l’Allemagne se traduit par un portefeuille de projets de près de 300 milliards de FCFA.