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une violente bagarre éclate entre la police et la sécurité d'une boîte de nuit
La bagarre s'est produite samedi dernier au Famous, un luxueux restaurant, bistrot déployé en plein cœur du quartier résidentiel Bastos à Yaoundé.
22 heures 30 minutes, samedi dernier au lieu-dit rue de la Valée Mini Prix Bastos à Yaoundé. Une escouade d'éléments du Groupement Mobile d'Intervention (GMI) atterrit au luxueux restaurant bistrot appelé le Famous. Les fins limiers de la police arrivées lourdement équipées avaient pour mission de saisir toutes les chichas qui se trouvent dans l'espace commercial. Ces derniers vont pénétrer directement dans la boîte de nuit, selon la version donnée par nos sources aux Famous. Sans autres formes de procès, ils vont se mettre à débarrasser le produit interdit de consommation des tables. Sauf que ceux-ci vont faire face à la résistance de la sécurité du bistrot. Une violente bagarre va alors éclater. Dans la vidéo dont on tient l'extrait, on peut voir des policiers et des civils en venir aux mains, pendant que d'autres éléments tentent de supprimer certaines tables des chichas.
Nos sources révèlent qu'une fois informée, le patron des lieux est arrivé et a tenté de calmer la situation. Sauf qu'il ne sera pas écouté par l'équipe de la police conduite par un commissaire principal. Le patron des lieux sera obligé d'appeler Martin Mbarga Nguele. C'est après cet appel que la police va finalement vider les lieux.
Au Famous, sur la pointe du doigt une opération de sabotage. Car dit-on, l'équipe descendue sur les lieux n'avait aucun ordre de mission. En plus les éléments de Martin Mbarga Nguele sont accusés d'avoir privilégié l'option de la force. Une plainte serait d'ailleurs en train d'être déposée contre la police.
Contactée, les services de police n'ont pas pu répondre à nos questions. Mais des sources affirment que les policiers ont agi par la force à cause de la résistance des éléments de la sécurité de la boîte de nuit. Nos sources ajoutent d'ailleurs que contrairement à la version des faits du Famous qui laisse croire que la descente était ciblée, cette opération a eu des lieux avant dans d'autres espaces du genre, notamment au Micheline et au Sims, sans résistance de la part. de la sécurité et l'opération a été menée dans le calme.
Joseph Essama
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Cameroun-Kenya : la CAF abat Eto’o en plein vol
Le match Cameroun-Kenya, comptant pour les éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) 2025 se jouera au stade Ahmadou Ahidjo de Yaoundé. Dans un communiqué de presse rendu public ce 3 octobre 2024, la Fédération camerounaise de football (Fécafoot) en a fait l’annonce, en mentionnant que ce match était initialement prévu au stade omnisports de Japoma. Samuel Eto’o et ses hommes sont ainsi comme obligés de venir jouer dans un stade longtemps choisi par Marc Brys l’entraîneur sélectionneur des Lions indomptables, d’ailleurs pour ses matchs ; mais un choix que la Fécafoot a refusé depuis et se bat à exclure le stade Ahmadou Ahidjo de Yaoundé des matchs de l’équipe nationale fanion du Cameroun.
Cette décision de la Fécafoot intervient au lendemain d’une mission d’inspection de la Confédération africaine de football (Fécafoot) au Cameroun, du 26 au 28 septembre dernier. Les experts de la CAF se sont intéressés aux différentes installations sportives comportant des stades de football, notamment le stade de la Réunification de Douala, le stade Ahmadou Ahidjo de Yaoundé, le stade omnisports de Yaoundé-Olembe, le stade omnisports de Douala-Japoma, le stade omnisports de Kouékong à Bafoussam, et le stade omnisports de Nguémé à Limbé. La CAF n’a homologué que les stades Ahmadou Ahidjo de Yaoundé et Kouékong comme pouvant accueillir les matchs des Lions indomptables pour l’heure.
Imposant à la Fécafoot de retourner à Yaoundé la mort dans l’âme. Alors que l’instance faîtière du football camerounais avait jusqu’ici campé sur Japoma. Après avoir échoué à faire jouer Cameroun-Namibie dans ce stade construit en prélude à la CAN 2021, la Fécafoot avait préféré le stade Roumde Adjia de Garoua. Une pelouse qui n’a pas été très accueillante pour les Lions indomptables. Cette fois-ci, la CAF a abattu Samuel Eto’o et ses hommes en plein vol. L’homme avait déjà unilatéralement organisé une réunion de préparation du match Cameroun-Kenya à Douala, en y conviant les autorités administratives et le ministre ministre des Sports et de l’Education physique (Minsep). Court-circuitant ainsi la tutelle qui avait préalablement convoqué une réunion multisectorielle pour les mêmes fins. Au cours de cette réunion, la Fécafoot a annoncé déjà la vente des billets d’accès au stade, avant même que la CAF n’ait validé le stade.
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La BEAC lance de nouvelles pièces pour lutter contre la pénurie
Le Banque des Etats de l'Afrique Centrale (BEAC) a lancé des millions de nouvelles pièces visant à endiguer le problème de pénurie de pièces auquel le Cameroun et d’autres États de la CEMAC sont confrontés.
Le directeur de l'agence de Douala de la BEAC, Armand Lengue Koum, a récemment demandé aux opérateurs économiques de la plus grande ville du Cameroun d'échanger leurs billets contre des pièces à l'agence.
Les échanges ont lieu tous les lundis, mardis et mercredis de 7 heures à 10 heures, selon le communiqué d'Armand Lengue.
La mesure vise à réduire la rareté des pièces de monnaie, qui a entravé les transactions économiques, en particulier parmi les petites entreprises et les petits commerçants.
La BEAC a annoncé son intention de mettre davantage de pièces en circulation. Yvon Sana Bangui, le gouverneur de la banque, a regretté que la BEAC ne distribue pas son stock de 150 millions de pièces du modèle 2006 aussi rapidement que prévu.
Il chargea les services des succursales de faciliter la circulation de ces pièces.
Les exportations illégales vers la Chine et d’autres pays asiatiques ont provoqué une pénurie de pièces de monnaie au Cameroun et dans le reste de la CEMAC, car ces pièces sont utilisées pour fabriquer des bijoux.
Les joueurs collectent les pièces de manière informelle via des systèmes de jeu et d'autres moyens.
Lors de sa visite à Yaoundé le 24 juin, le gouverneur de la BEAC a révélé qu'ils travaillaient sur un nouveau modèle de pièces qui sera difficilement exportable.
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Plusieurs recrues renvoyées de la gendarmerie
Candidats admis aux concours de recrutement de 3000 Élèves Gendarmes, 300 Élèves Sous-Officiers de Gendarmerie option Service Général, et 40 Élèves Sous-Officiers de Gendarmerie option Santé Militaire, et déjà en formation, plusieurs d'entre eux ont été exclus pour divers motifs .
L'aventure au sein de la grande muette voulue par plusieurs jeunes camerounais n'aura été que de courte durée. Selon un communiqué du Ministre Délégué à la Présidence chargé de la Défense, signé le 1euh octobre 2025, plusieurs jeunes candidats préalablement admis aux concours de recrutement de 3000 Élèves Gendarmes, 300 Élèves Sous-Officiers de Gendarmerie option Service Général, et 40 Élèves Sous-Officiers de Gendarmerie et déjà en formation ont été renvoyés. « Le Ministre Délégué à la Présidence chargé de la Défense informe les candidats aux concours pour le recrutement de 3000 Élèves Gendarmes, 300 Élèves Sous-Officiers de Gendarmerie option Service Général, et 40 Élèves Sous-Officiers de Gendarmerie option Santé Militaire, que les listes de ceux admis en substitution des recrues à remplacer pour divers mobiles réglementaires dans les Centres d'instruction ont été publiés ce jour et peuvent être consultées dans les Postes de Commandement des onze Légions de Gendarmerie », écrit Joseph Beti Assomo dans son communiqué.
« Les intéressés sont attendus dans les Centres d'instruction indiqués jusqu'au 04 octobre 2024 à 15h30 date limite, chacun muni d'une photocopie de son acte de naissance, de l'original de sa Carte Nationale d'Identité, de 02 photos d'identité couleur 4×4, d'un eau de 10 litres et d'une machette », ajoute le ministre Délégué à la Présidence chargé de la Défense.
Le nombre de jeunes et les motifs pour lesquels ils ont été renvoyés n'est pas assez clair dans le communiqué du ministre, mais plusieurs sources laissent croire que ces derniers ont été exclus pour faux diplômes ou faux âges. On se souvient que cette année déjà, plus de 1300 recrues avaient déjà été renvoyées des forces de défense, suite aux contrôles approfondis d'authentification des diplômes. Parmi eux, 01 faux GCE Advanced Level ;12 faux Probatoires ; 64 faux niveaux ordinaires du GCE ; 491 faux BEPC camerounais ; 661 faux BEPC d'un pays voisin ; 83 fausse casquette. Pour un total de1312 faux diplômes détectés, un chiffre en légère augmentation par rapport à 2022 où 929 individus avaient été écartés à l'entrée définitive dans les Forces de Défense camerounaises pour des motifs similaires.
Essama Aloubou
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