Connect with us

Actualités locales

Bois : les prix à la production industrielle continuent d’augmenter, avec une hausse de 3,4 % au deuxième trimestre 2024

ange1poireau

Published

on

Bois : les prix à la production industrielle continuent d’augmenter, avec une hausse de 3,4 % au deuxième trimestre 2024
Spread the love

(Investir au Cameroun) – Selon l’Institut national de la statistique (INS), les prix à la production dans les industries du bois au Cameroun ont enregistré une hausse de 3,4 % au cours du deuxième trimestre 2024. Cette augmentation s’inscrit dans une tendance plus large, avec une progression annuelle de près de 12 % observée depuis le début de l’année. Cette évolution est révélée dans l’analyse trimestrielle de l’Indice des prix à la production industrielle (IPPI), publiée ce lundi 23 septembre 2024. Au début de l’année, l’INS avait signalé une hausse de 12,5 %. Depuis le début de l’année 2021, l’organisme en charge de l’élaboration des statistiques au Cameroun observe une tendance haussière continue des prix à la production dans ce secteur.

Bien que l’INS n’ait pas fourni d’explications détaillées concernant cette « forte hausse », il est possible qu’elle soit liée à l’augmentation des prix des carburants, entrée en vigueur le 3 février 2024. Le gasoil, utilisé comme source d’énergie d’appoint par de nombreuses unités industrielles confrontées à des coupures d’électricité récurrentes, a connu une deuxième hausse de son prix au litre en deux ans, ce qui a vraisemblablement impacté les coûts de production des transformateurs du bois.

Dans un contexte plus large, la hausse des prix à la production industrielle a commencé en début d’année avec une augmentation de 0,9 % en glissement annuel, qui s’est accentuée au deuxième trimestre avec une progression de 1,6 %. Cette hausse est principalement portée par les industries du bois et la fabrication d’articles en bois, qui affichent une augmentation de 12 %, ainsi que par les imprimeries et les industries de fabrication du papier et du carton, en hausse de 7 %. Cependant, cette hausse a été atténuée par une contraction dans certains secteurs, notamment une baisse de 5,8 % dans les industries de la fabrication de meubles, -4,3 % dans la fabrication de machines et équipements, et -3,6 % dans la métallurgie et la fabrication d’ouvrages en métaux, selon l’INS.

Rappelons que l’IPPI, publié trimestriellement par l’INS, mesure l’évolution des prix des transactions de biens industriels produits au Cameroun. Il s’agit des prix départ-usine, hors taxes et subventions, ainsi que hors marge de transport. L’IPPI couvre divers secteurs du secondaire : les industries extractives, les activités de fabrication, la production et la distribution d’électricité, de gaz et d’eau, ainsi que l’assainissement, le traitement des déchets et la dépollution.

P.N.N

Click to comment

Leave a Reply

Your email address will not be published. Required fields are marked *

Actualités locales

Route Douala-Bafoussam : le Cameroun négocie un financement de 179 milliards de FCFA auprès de la BID

ange1poireau

Published

on

Route Douala-Bafoussam : le Cameroun négocie un financement de 179 milliards de FCFA auprès de la BID
Spread the love

(Investir au Cameroun) – Le 10 octobre 2024, le ministre des Travaux publics, Emmanuel Nganou Djoumessi, a reçu une mission de la Banque islamique de développement (BID), dirigée par Alagi Basiru Gaye, chef d’équipe des opérations. Les discussions ont porté sur la reconstruction de la route Douala-Bafoussam (217,8 km), une artère reliant la métropole économique à la capitale régionale de l’Ouest. Le budget estimatif de ce projet s’élève à 179,469 milliards de FCFA, avec 10 % de fonds de contrepartie apportés par l’État du Cameroun pour financer les expropriations, l’aménagement des routes communales et la construction d’infrastructures socioéconomiques.

Le ministère des Travaux publics indique que le projet sera soumis au conseil d’administration de la BID « au premier trimestre de 2025 », avec une demande d’acquisitions anticipées déjà formulée. Les travaux seront répartis en cinq lots : Bekoko-Loum (50,8 km), Loum-Nkongsamba (49,3 km), Nkongsamba-Pont du Nkam (46,5 km), Pont du Nkam-Bafang (27,9 km) et Bafang-Bandja-Bandjoun (43,3 km). Cette rencontre fait suite à une visite de la mission de la BID, qui s’est rendue du 5 au 7 octobre 2024 sur la Nationale N°5 pour évaluer l’état de la route. Actuellement, la route nationale N°5 est dans un état de dégradation avancée, causant de nombreux accidents de circulation. La chaussée, parsemée de nids de poule, complique le trafic sur cet axe.

Le 8 août dernier, Célestin Tawamba, président du Groupement des entreprises du Cameroun (Gecam), a adressé une correspondance au ministre des Travaux publics pour dénoncer le mauvais état de cet axe routier, qui pénalise les activités des entreprises. « Les entreprises, en particulier celles qui dépendent des transports pour la distribution de leurs produits, subissent à la fois des retards significatifs dans leurs transactions et une augmentation des coûts opérationnels dus, entre autres, à l’usure prématurée de leurs véhicules et une consommation accrue de carburant et de pièces de rechange. Les coûts supplémentaires induits par ces contraintes sont répercutés sur les prix des produits et des services, ce qui contribue à l’alimentation des tensions inflationnistes… », déplorait-il.

Dans son adresse à la nation du 31 décembre 2023, le président Paul Biya avait déjà annoncé avoir donné des instructions pour la réhabilitation de la route Douala-Bafoussam.

P.N.N

Lire aussi:

09-10-2024 – Le Cameroun et la BID examinent de nouveaux projets routiers à financer pour la période 2025-2027

Continue Reading

Actualités locales

« Le sucre demeure disponible en quantité suffisante dans toutes les régions du pays » (UPRASC)

ange1poireau

Published

on

« Le sucre demeure disponible en quantité suffisante dans toutes les régions du pays » (UPRASC)
Spread the love

(UPRASC) – L’Union des Producteurs, Raffineurs et Aggloméries de Sucre du Cameroun (UPRASC) informe le grand public et les consommateurs camerounais que les rumeurs faisant état d’une pénurie de sucre sur les marchés ne reflètent pas la situation actuelle. Le sucre demeure disponible en quantité suffisante dans toutes les régions du pays, et des mesures sont prises pour garantir une distribution régulière sur l’ensemble du territoire national.

L’offre actuelle satisfait les besoins du marché national. Les membres de l’Interprofession sont pleinement opérationnels : le Producteur national dispose de stocks considérables jusqu’à la reprise de sa campagne début novembre, la Raffinerie et les Usines de transformation de sucre en morceaux disposent des ressources nécessaires.

L’UPRASC écarte tout risque de pénurie sur les marchés et réaffirme son engagement aux côtés de l’Administration en charge de l’approvisionnement et de la régulation des marchés pour garantir la disponibilité optimale du sucre dans tous les réseaux de distribution, afin d’assurer une meilleure proximité des produits pour les consommateurs.

Le Président, Jean-François NTSAMA-ETOUNDI

  

Continue Reading

Actualités locales

Développement local : un nouveau mécanisme de financement des CTD de 28,3 milliards FCFA

ange1poireau

Published

on

Développement local : un nouveau mécanisme de financement des CTD de 28,3 milliards FCFA
Spread the love

(Investir au Cameroun) – Le ministre de la Décentralisation et du Développement local, Georges Elanga Obam (photo), a dévoilé ce 09 octobre un nouveau mécanisme de financement pour les collectivités territoriales décentralisées (CTD). Intitulé « Subvention basée sur la performance », il s’inscrit dans le cadre du Projet de gouvernance locale et de communautés résilientes (Prolog), financé par la Banque mondiale. Cette subvention, d’un montant de 28,3 milliards de FCFA, bénéficiera à 187 communes des six régions concernées par le Prolog : l’Extrême-Nord, le Nord, l’Adamaoua, l’Est, le Nord-Ouest et le Sud-Ouest. « La subvention basée sur la performance est un nouveau guichet de financement des CTD. Il est attendu que les populations victimes des caprices de la météo aient accès à des infrastructures plus résilientes au climat, et que les CTD, à travers la satisfaction des conditions d’accès à la subvention, améliorent de manière durable leur gouvernance et la fourniture des services », a déclaré le ministre, dans des propos rapportés par la radio publique.

Sur une période de trois ans, les communes bénéficieront de cette enveloppe additionnelle, mais devront répondre à des critères d’éligibilité. Les subventions seront attribuées en fonction des performances des CTD en matière de gouvernance locale et de fourniture de services aux populations. Pour garantir une distribution équitable des fonds, des mécanismes d’autoévaluation seront mis en place, avec un démarrage prévu dans les communes à partir du 15 octobre. Les résultats définitifs de cette évaluation seront publiés le 5 décembre 2024, apprend-on. Ces fonds devront être utilisés pour aider les communautés à intégrer le changement climatique, les catastrophes naturelles, les flux de réfugiés et d’autres crises dans leur quotidien.

« Le ministère de la Décentralisation et du Développement local transfère aux CTD, sur une base égalitaire, des ressources d’investissement. Ainsi, chacune des 360 communes reçoit chaque année une enveloppe de 100 millions de FCFA, et chacune des 14 communautés urbaines, une enveloppe de 284 millions de FCFA. Chacun des conseils régionaux reçoit une enveloppe d’un milliard de FCFA. De manière générale, le ministère de la Décentralisation et du Développement local accorde aux CTD, sur ressources propres de l’État, une enveloppe globale d’environ 50 milliards de FCFA », a souligné Georges Elanga Obam. La subvention basée sur la performance enrichit donc le mécanisme de financement des CTD.

Cette initiative découle d’un accord de crédit signé le 20 novembre 2023 entre le Cameroun et la Banque mondiale pour le financement du Prolog. La Banque mondiale a mobilisé 189,2 milliards de FCFA pour une période de cinq ans, et le 10 mai dernier, le président Paul Biya a signé un décret pour la publication de cet accord. Articulé autour de quatre composantes, ce projet vise à soutenir le Cameroun dans ses initiatives de gestion des risques liés à l’aggravation de la violence, ainsi que dans sa politique de décentralisation. Il combine l’appui à la décentralisation avec des engagements de développement tout en renforçant les capacités de résilience des communautés, notamment des ménages vulnérables affectés par les conflits. L’objectif principal est d’améliorer l’accès des communautés aux infrastructures résilientes au changement climatique et de renforcer la capacité locale à gérer les ressources et à fournir des services essentiels.

Patricia Ngo Ngouem

Continue Reading

Trending