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L’affaire Shalom Tsemo génère une psychose sur la route de l’école

ange1poireau

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L’affaire Shalom Tsemo génère une psychose sur la route de l’école
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Les enquêtes suite à l’enlèvement et l’assassinat d’une fillette de six ans alors qu’elle rentrait de l’école le 29 février 2024 dans cette localité sont bloquées…Les camarades de la défunte ont repris avec les enseignements le 10 septembre dernier. Mais un vent de panique souffle….

Mercredi 11 septembre 2024. Il est 11 heures 18 minutes sur le campus de Standard School à Bangangté. Les enfants sortent de diverses salles de classe en cascade et sont massés sur la cour principale de cette école primaire bilingue. Les uns se dirigent vers les toilettes pour se soulager. Les autres jouent naïvement et courent dans les sens. Certains veulent sortir du portail fermé pour se restaurer…Action impossible. Car en l’absence du directeur et de l’économe une maitresse veille au respect des mesures disciplinaires imposées depuis l’enlèvement de Shalom Tsemo, le 29 février 2024.

Elle nous fait savoir qu’il est formellement interdit aux pupilles de toutes les classes de sortir pendant les séquences de pause. Pour ce, elle doit veiller à ce qu’aucun enfant ne sorte de l’école. « Des dispositions ont été prises depuis l’enlèvement et l’assassinat de Shalom Tsemo, alors élève inscrite dans cet établissement courant l’année scolaire 2023/2024. Aucun enfant ne doit sortir seul de ce portail. Aux heures de sortie de classe, il est exigé que chaque parent vienne récupérer son enfant dans l’enceinte de l’école », explique-t-elle, sous anonymat. Cette enseignante estime que la délicatesse de cette affaire a semé une psychose au sein de la communauté éducative locale. « Ici à Bangangté chacun a peur de parler de l’affaire Shalom. Nous vivons dans la peur. Chaque personne doit être prudente », se résume-t-elle.

Cette attitude est partagée par le conducteur de moto qui nous transporte sur le chemin qui respectivement vers le domicile du couple Kum et celui des parents de Shalom Tsemo, au lieu-dit Grande Barrière à Banganté. « Il ne faut pas pointer du doigt la maison dans laquelle le corps de l’enfant a été trouvé. Il faut se méfier. Le dehors est mauvais », souligne-t-il.
Les autres écoles de la ville de Bangangté ont aussi renforcé les mesures relatives à la sécurité des enfants sur le chemin de l’école. C, est notamment le cas à l’école publique du groupe III. Au niveau de cet établissement scolaire très fréquenté de nombreux membres de la communauté éducative, notamment des parents, ont arrêté diverses occupations pour venir chercher leur enfant à l’école ce mercredi 11 septembre 2024. Ces parents semblent conscients de la campagne de sensibilisation organisée par des parents afin que les enfants ne soient plus enlevés sur la route de l’école. Le missionnaire Odilon Dounya Fendju, le père de Shalom Tsemo, s’est montré très actif lors de cette opération. Il ne veut pas que les autres enfants subissent le sort cruel réserve a sa fille. «Il faut que cela cesse », clame-t-il. «Les enquêtes semblent bloquées. Je tiens à ce que justice soit rendue. Tous les coupables du crime commis contre Shalom seront démasqués”, promet-il.

Guy Modeste DZUDIE, à Bangangté pour 237online.com

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Génocide Rwandais : Le Camerounais Charles Onana accusé en France

ange1poireau

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Génocide Rwandais : Le Camerounais Charles Onana accusé en France
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Charles Onana, journaliste et politologue d’origine camerounaise, est poursuivi en France pour contestation publique de crime contre l’humanité, dans le cadre du génocide rwandais. Auteur du livre Rwanda, la vérité sur l’opération Turquoise (2019), Charles Onana y remet en cause la planification du génocide des Tutsis au Rwanda, qualifiant cette thèse de « l’une des plus grandes escroqueries du XXe siècle ». Il avance également l’idée d’un « double génocide » impliquant à la fois les Tutsis et les Hutus.

Poursuivies suite à une plainte déposée par des associations de défense des droits humains, Onana et son éditeur Damien Serieyx, a appris Lebledparle.com, sont accusés « de nier ou de minimiser de manière outrancière le génocide, reconnu par la France ». Son avocat, Me Emmanuel Pire, réfute ces accusations, affirmant qu’Onana ne conteste pas le génocide mais cherche à en analyser les mécanismes, souligne Africa News.

Les audiences du procès se sont achevées ce vendredi 11 octobre devant le tribunal correctionnel de Paris. Le journaliste franco-camerounais y a comparu durant toute la semaine. Pour la procureure relate RFI, au moins quatre extraits de son livre intitulé Rwanda : la vérité sur l’opération turquoise constitue « une négation abrupte, frontale, et sans aucun détour » du génocide des Tutsis au Rwanda en 1994. « Vous avez là tout l’arsenal négationniste », a-t-elle d’ailleurs conclu dans son réquisitoire, estimant que l’auteur avait « clairement dépassé les limites de la liberté d’expression » en « minorant » et en « banalisant » l’existence de la tragédie.

Dernier à s’exprimer avant la fin des débats, l’auteur franco-camerounais de 60 ans a une nouvelle fois rejeté en bloc l’accusation de négationnisme et dénoncé un procès politique, a précisé RFI.

Dans son réquisitoire, la procureure a invité la cour à rappeler au prévenu et à la « société toute entière l’existence incontestable du génocide des Tutsis ». Celle-ci n’a en revanche pas suggéré de peine, laissant cette question à l’appréciation de la cour en cas de condamnation. Le verdict sera rendu le 9 décembre prochain.

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Renforcement des capacités locales pour lutter contre la pauvreté et le changement climatique dans le Nord Cameroun

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Renforcement des capacités locales pour lutter contre la pauvreté et le changement climatique dans le Nord Cameroun
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Un nouvel élan dans la lutte contre la pauvreté et le changement climatique prend forme dans les régions septentrionales du Cameroun. Sous l'initiative du ministère de l'Environnement, de la Protection de la Nature et du Développement Durable, en partenariat avec la Cellule pour le Développement Intégré et l'Environnement (CELDIE), un atelier de renforcement des capacités se tient actuellement dans les arrondissements de Lagdo, Pitoa et Garoua 3.

Cet atelier, dédié aux facilitateurs de terrain et aux membres des coopératives locales, vise à promouvoir une gestion durable des terres, sensible au genre, ainsi que la sélection d'espèces locales fertilisantes pour améliorer la production d'oignon et de riz. Dans une région où l'agriculture reste la principale source de subsistance, la durabilité des pratiques agricoles est au cœur des préoccupations.

Le projet met également un accent particulier sur l'autonomisation des bénéficiaires. Les participants à cet atelier apprendront non seulement à maîtriser des techniques respectueuses de l'environnement, mais aussi à devenir indépendants dans leur production. La sélection d'espèces locales riches et fertilisantes est une innovation majeure pour améliorer la productivité tout en protégeant les sols contre la dégradation.

Le programme se veut aussi inclusif, tenant compte des spécificités liées au genre, afin de garantir une participation équitable des femmes et des hommes dans la gestion des ressources agricoles. La CELDIE, par cet engagement, entend offrir des outils pratiques pour renforcer la résilience des communautés face aux effets du changement climatique, tout en luttant efficacement contre la pauvreté dans ces zones rurales du Nord Cameroun.

L'initiative s'inscrit dans une dynamique plus large de soutien aux agriculteurs, en leur fournissant des techniques modernes adaptées aux conditions locales, tout en veillant à la préservation des écosystèmes. Le succès de ce projet pourrait ainsi devenir un modèle de référence dans les autres régions touchées par des défis similaires.

Bachirou Elhadj BDO

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Lions Indomptables : l’équipe du Cameroun est arrivée à Kampala

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Lions Indomptables : l’équipe du Cameroun est arrivée à Kampala
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Actuellement en tête du groupe J, les Lions Indomptables du Cameroun viennent d’atterrir à Kampala, où ils vont affronter leurs adversaires de vendredi. Marc Brys et ses poulains ont eu quelques heures de repos avant de prendre un vol très tôt ce samedi pour l’Ouganda. À Kampala, le match s’annonce décisif pour le Cameroun, qui doit consolider sa place de leader acquise vendredi dernier après sa victoire 4-1 sur les Harambee Stars. En recevant le Cameroun lundi, le Kenya espère obtenir un point, à défaut de battre le Cameroun.

Équation difficile pour les Harambee Stars

Si les Harambee Stars n’ont pas pu réaliser leur rêve au stade Ahmadou Ahidjo, ils espèrent qu’à Kampala, les dieux du football seront de leur côté. Mais ce sera très difficile pour les joueurs d’Engin Firat, car ils auront encore face à eux la muraille défensive de Jean-Charles Castelletto. Au milieu de terrain, ils devront se mesurer à Zambo Anguissa, Martin Hongla et Carlos Baleba, sans oublier la machine offensive pilotée par Bryan Mbeumo et Vincent Aboubakar. À moins que le Cameroun ne soit en baisse de performance, il sera difficile pour le Kenya de renverser facilement la vapeur.

Le Cameroun souhaite consolider sa place de leader

En battant le Kenya lundi, le Cameroun aura 10 points, largement suffisants pour se maintenir à la tête du groupe J. C’est l’ambition de Marc Brys : non seulement prendre les trois points de la rencontre mais aussi gagner son sixième match avec le Cameroun. Avec un ascendant psychologique dû à la victoire de vendredi, les Lions ont les ressources nécessaires pour venir à bout du Kenya.

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