Le match Cameroun-Namibie, prévu pour le 7 septembre 2024, se jouera finalement au stade Omnisports de Garoua, au grand soulagement de la Fédération Camerounaise de Football (Fecafoot), qui avait insisté sur ce choix.
Cette décision a été confirmée à l’issue d’une audience accordée par le Premier Ministre, Joseph Dion Ngute, aux Lions Indomptables le mercredi 4 septembre 2024 à l’Immeuble Étoile.
Cette rencontre a réuni le ministre des Sports, les représentants de la Fecafoot, et des joueurs, dans un contexte marqué par des tensions entre la Fecafoot et le Ministère des Sports (Minsep).
Le principal point de discorde portait sur le choix du stade. Tandis que la Fecafoot militait pour le stade de Garoua, le Minsep, appuyé par l’Office national des infrastructures et équipements sportifs (Onies), préférait le stade Ahmadou Ahidjo à Yaoundé, en raison de supposés problèmes techniques à Garoua. L’Onies avait affirmé qu’au moins 30 jours seraient nécessaires pour rendre le stade de Garoua opérationnel.
Toutefois, après plus d’une heure de discussions, la décision en faveur de Garoua a été actée, comme le rapporte Canal 2 International. Cette victoire de la Fecafoot intervient dans un contexte où les tensions entre l’organisation et le Minsep ne cessent de s’intensifier.
Pour Joseph Dion Ngute, l’enjeu principal de cette réunion était de calmer les tensions entre les deux entités pour garantir le bon déroulement de l’événement sportif.
Parfait Ayissi, journaliste pour Info TV, a réagi vivement à cette décision lors de son émission Espace Miné, affirmant que « si le match se joue à Garoua, cela signifie que l’Onies a menti ». Il a même mis en garde contre d’éventuelles tentatives de sabotage de l’infrastructure pour discréditer le choix de la Fecafoot.
Malgré les réticences initiales de l’Onies et du Minsep, le stade de Garoua accueillera bel et bien cette confrontation cruciale entre le Cameroun et la Namibie.
Ce dénouement marque une étape importante dans le bras de fer entre la Fecafoot et le Ministère des Sports, mais il reste à voir si cette décision apaisera définitivement les tensions ou si de nouvelles querelles éclateront autour de l’organisation des prochains événements sportifs.