Ce dimanche, Mathias Eric Owona Nguini, politologue et universitaire, était l’invité de l’émission « Libre Expression » sur Info TV. Il a partagé son analyse sur la polémique qui divise actuellement les décideurs du football camerounais concernant le choix du stade pour le match opposant le Cameroun à la Namibie le 7 septembre 2024.
Pour Owona Nguini, cette controverse n’est qu’une manifestation supplémentaire de la crise persistante qui secoue le football national. « En réalité, nous sommes simplement dans la suite de la crise initiale. C’est toujours cette crise qui se déploie. C’est le bras de fer qui se déploie et chacun utilise les ressources qui semblent être à son avantage pour aller dans la direction qui lui convient », a-t-il déclaré, soulignant que les tensions actuelles sont enracinées dans des conflits antérieurs non résolus.
L’universitaire ne se contente pas de constater les faits, il prend également position sur le débat. Selon lui, la Fédération camerounaise de football (Fecafoot) ne détient pas le pouvoir de décision ultime dans ce dossier.
« Si la Fecafoot dit qu’on joue à Garoua et que l’ONIES [Organisation Nationale des Infrastructures et de l’Équipement Sportif] dit qu’on ne joue pas à Garoua, ils vont jouer où ? », a-t-il questionné, mettant en lumière l’importance des arbitrages au sein des instances compétentes.
Cette déclaration met en exergue les rapports de force qui sous-tendent les décisions dans le domaine sportif au Cameroun, où les choix de lieu pour des matchs de grande envergure ne sont pas uniquement dictés par des considérations sportives, mais aussi par des dynamiques de pouvoir au sein des institutions.
À moins de deux semaines du match, l’incertitude demeure quant au lieu qui accueillera la rencontre tant attendue entre le Cameroun et la Namibie, reflétant un climat de tension qui ne semble pas prêt de s’apaiser.
CLIQUEZ ICI POUR LIRE L’ARTICLE ORIGINAL SUR camerounactuel.com