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Afrique centrale: 489 millions FCFA investis pour la gestion durable de la transhumance et la gouvernance foncière

ange1poireau

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Afrique centrale: 489 millions FCFA investis pour la gestion durable de la transhumance et la gouvernance foncière
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Les participants, venus des trois pays concernés, étaient des représentants des administrations sectorielles, des autorités traditionnelles, des experts fonciers, ainsi que des membres de la société civile et des organisations professionnelles agro-sylvo-pastorales et halieutiques d’Afrique Centrale (Planopac). Cet atelier, organisé par l’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO), met l’accent sur l’accès à la terre et à d’autres ressources naturelles productives, avec l’objectif de promouvoir une gouvernance foncière responsable. La rencontre de Douala, capitale économique du Cameroun, marque le lancement officiel du projet intitulé : « Améliorer la gouvernance foncière et réduire les conflits liés à la transhumance transfrontalière en République du Tchad, en République du Cameroun et en République Centrafricaine ». Financé via l’instrument de contribution volontaire flexible (FVC) de la FAO, dont l’investissement est évalué à environ 489 millions de FCFA (Soit 800 000 dollars us), le projet sera mis en œuvre sur une période de deux ans. Il a notamment pour but d’améliorer les processus de réforme foncière en cours dans les trois pays, en fournissant une feuille de route nationale qui comprendra des actions liées au pastoralisme, aux interactions avec les aires protégées et à la transhumance (migration des éleveurs et de leurs bétails sur de longues distances à travers les frontières des pays de manière à profiter des pâturages et de l’eau disponibles en fonction des saisons). La rencontre de Douala a permis « d’élaborer les feuilles de route nationales sur le processus de réformes foncières prenant en compte des actions liées au pastoralisme, à la transhumance et à la prévention des conflits et identifier les synergies entre les partenaires et les différentes initiatives en cours dans les pays cibles. »

ALLIANCE POUR UNE GESTION CONCERTEE DE LA TRANSHUMANCE

 Un accent particulier sera mis sur le renforcement des droits fonciers des communautés locales, notamment ceux des femmes et des jeunes. Le projet sera mis en œuvre en étroite synergie avec d’autres initiatives régionales, notamment le Programme d’appui à la régulation de la transhumance transfrontalière en Afrique Centrale (Parttac), qui se concentre sur la transhumance et la mobilité pastorale dans les mêmes trois pays. Constante Clarisse Kamgang, Chef de la Division des études, de la planification et de la coopération, représentant le ministre des Domaines, du Cadastre et des Affaires foncières du Cameroun (Mindcaf), a salué cette initiative. Elle a souligné que les défis liés à la gouvernance foncière sont nombreux et critiques, nécessitant une action concertée et efficace pour préserver la paix, la sécurité alimentaire, la protection de l’environnement et le développement économique et social durable. Les échanges d’expériences entre les participants visent à apporter des solutions aux préoccupations communes. Lors de la rencontre, Kamgang a également souligné l’importance de la durabilité des systèmes de production face au changement climatique, de la réduction des conflits liés à la transhumance transfrontalière, et de l’amélioration de la gouvernance foncière. Elle a rappelé que sans la paix, aucun développement n’est possible. La représentante du Mindcaf a également mentionné les efforts du gouvernement camerounais, en partenariat avec les organisations internationales, pour améliorer la gouvernance foncière et garantir l’accès à la terre pour tous, en particulier pour les éleveurs.

REACTION

Constante Clarisse Kamgang, chef de la division des études, de la planification et de la coopération au Mindcaf

« Des engagements pour une contribution durable au développement »

Comme nous le constatons, la terre est la mamelle nourricière, la matière première pour tout projet d’investissement et un facteur clé de production, ressource naturelle par excellence, de ce fait, elle fait l’objet des enjeux multiformes et complexes. Elle se situe au centre des préoccupations tant des pouvoirs publics, des partenaires au développement, des organisations de la société civile, que des membres du corps social dans toutes ses composantes, sans oublier les organisations professionnelles des producteurs, dont l’activité tient de manière primordiale sur la terre. Celle-ci en lien avec la transhumance, et surtout la transhumance transfrontalière, est malheureusement le théâtre de conflits dus aux facteurs liés à la mobilité humaine (l’élevage transhumant, les réfugiés et les personnes déplacées internes), au partage des ressources naturelles (pâturages, terres agricoles, réserves forestières classées ou traditionnelles, zones de chasse traditionnelle, concessions minières et ressources hydriques) et aux modes d’exploitation des ressources pour la production. A ces facteurs primaires, s’ajoutent des faiblesses constatées dans la gestion foncière dont les textes fondamentaux existent mais sont obsolètes par rapport au contexte. Il s’agit notamment de l’ordonnance N°74/1 du 06 juillet 1974 fixant le régime foncier et l’ordonnance 74/2 du 06 juillet 1974 fixant le régime domanial, le décret n°78- 263 du 03 septembre 1978 fixant les modalités de règlement des litiges agro-pastoraux. D’une manière générale, les défis à relever sont nombreux parmi lesquels, l’obsolescence des textes ; la dualité entre le droit coutumier et le droit moderne ; la rareté de la ressource foncière sécurisée et accessible ; les conflits liés aux ressources naturelles. Et les difficultés liées à la sécurisation de l’espace pastoral qui entravent le bon déroulement de la transhumance notamment dans les trois régions septentrionales du Cameroun. Ces difficultés sont intensifiées du fait de l’inadaptation et ou la non-harmonisation des politiques publiques de développement rural ou agropastoral au niveau national, régional et sous régional. A côté de la législation nationale, il existe dans le domaine, un cadre juridique international. Il s’agit notamment des conventions et engagements internationaux ratifiés par le Cameroun, telle que la Déclaration de N’Djamena adoptée le 29 mai 2013 : Elevage pastoral : une contribution durable au développement et à la sécurité des espaces saharo-sahéliens.

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L’Etat augmente de 27,7 % l’enveloppe dédiée à la budgétisation sensible au genre

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L’Etat augmente de 27,7 % l’enveloppe dédiée à la budgétisation sensible au genre
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En 2025, les dépenses sensibles au genre dans les dix ministères pilotes préalablement sélectionnés vont atteindre 92,46 milliards de FCFA, contre 72,42 milliards de FCFA en 2024, soit une augmentation de 20,04 milliards de FCFA (+27,7 %). Ces dépenses représentent désormais 1,28 % du budget général, contre 1,0 % en 2024.

Une répartition contrastée entre les ministères pilotes

La répartition de ces dépenses révèle des évolutions significatives, mais aussi des baisses notables selon les ministères. Le ministère de la Santé publique reste en tête avec 48,8 milliards de FCFA en 2025, en hausse de 15,4 % par rapport à 2024 (42,3 milliards de FCFA). Suivent le ministère de l’Éducation de base (20,2 milliards de FCFA, contre 6,1 milliards en 2024, soit une hausse spectaculaire de 231,1 %) et le ministère de la Promotion de la Femme et de la Famille (6,4 milliards de FCFA, en progression de 42,2 %). Le ministère de la Promotion de la Femme et de la Famille, acteur central de cette politique, bénéficie pour sa part d’une hausse de 42 %, avec une enveloppe passant de 4,5 milliards à 6,4 milliards de FCFA

Cependant, certaines baisses interpellent. Les dépenses du ministère des Enseignements secondaires chutent de 10,5 milliards de FCFA en 2024 à 4,6 milliards en 2025 (-56,2 %). De même, le ministère de l’Élevage, des Pêches et des Industries animales enregistre une baisse marquée, passant de 5,2 milliards de FCFA à 1,7 milliard (-67,3 %). Une tendance similaire est observée au ministère des Affaires sociales, où l’enveloppe passe de 2,9 milliards à 1,6 milliard de FCFA,

À l’inverse, des ministères historiquement peu impliqués dans les questions de genre voient leur enveloppe croître de façon notable. Le ministère de la Décentralisation et du Développement local, par exemple, voit son budget passer de 96,5 millions de FCFA en 2024 à 457,8 millions en 2025 (+374,5 %). Le ministère de l’Agriculture et du Développement Rural, absent de cette dynamique en 2024, bénéficie cette année d’une enveloppe de 4,3 milliards de FCFA.

Obstacles

Malgré les avancées budgétaires, plusieurs contraintes freinent la mise en œuvre efficace de la BSG au Cameroun. Lors des Cafés thématiques sur les réformes de la gestion des finances publiques, organisés le 26 novembre 2024, Sophie Boumsong, chef de la division de la Réforme budgétaire au ministère des Finances, a souligné les limites actuelles. « Nous avons sélectionné des ministères pilotes parce qu’ils se prêtent, par leur nature même, à une analyse plus évidente des questions de genre », a-t-elle expliqué, en citant les exemples du ministère des Affaires sociales et de celui de la Promotion de la Femme et de la Famille. 

Cependant, intégrer cette approche dans des départements moins naturellement « genrés », comme les Travaux publics, nécessite des études approfondies. « Comment intégrer concrètement la perspective genre dans ce type de ministère ? Cela passe par des analyses préalables et des études approfondies. Ce sera l’une des priorités de notre plan d’urgence », a-t-elle ajouté

Pour amorcer cette révolution, les administrations sont encouragées à se doter d’indicateurs genre. « Des données telles que le nombre de femmes dans les effectifs, la proportion de femmes occupant des postes de responsabilité ou suivant des formations pour progresser dans leur carrière sont relativement faciles à collecter dans tous les ministères », a précisé Sophie Boumsong.

Cependant, ces initiatives peinent à se généraliser, freinées par des résistances institutionnelles et un manque de sensibilisation, a-t-elle indiqué. L’allocation budgétaire elle-même reste un défi. « Nous avons introduit des mécanismes pour marquer toutes les activités sensibles au genre au sein des administrations. L’objectif est d’éviter que les fonds alloués soient redirigés vers d’autres activités non prévues », a-t-elle expliqué. Par ailleurs, indique-t-elle, le développement d’une nomenclature budgétaire spécifique aux questions de genre est également envisagé, bien que « cela s’inscrive dans un travail de longue haleine »

Ces préoccupations trouvent un début de réponse dans le Plan stratégique de réformes de la gestion des finances publiques 2024-2027. Pour l’année en cours ce document prévoit entre autres, l’élaboration et la validation d’un référentiel d’analyse du budget sensible au genre.

La BSG, consacrée au Cameroun par la circulaire présidentielle du 30 août 2021, vise à analyser et adapter les politiques fiscales, les dépenses et les recettes publiques pour réduire les inégalités entre les sexes. Il s’agit d’intégrer une perspective de genre à toutes les étapes du cycle budgétaire pour évaluer l’impact des finances publiques sur les conditions des hommes et des femmes, en tenant compte des dimensions sociales, économiques et culturelles.

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Afriland First Bank lève 37,5 milliards de FCFA pour financer les PME locales

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Afriland First Bank lève 37,5 milliards de FCFA pour financer les PME locales
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Dans un effort pour stimuler le développement économique au Cameroun, la Société financière internationale (SFI), branche du Groupe de la Banque mondiale dédiée au financement du secteur privé, a accordé, le 2 janvier 2025, un prêt de 37,5 milliards de FCFA à Afriland First Bank. Ce financement vise à améliorer l’accès des petites et moyennes entreprises (PME) locales aux crédits à long terme. Ces entreprises représentent plus de 99 % du tissu économique national, selon les chiffres officiels.

Ce prêt structuré en deux volets répartit le financement entre la SFI, qui contribue à hauteur de 12,5 milliards de FCFA, et un consortium de prêteurs partenaires mobilisant les 25 milliards de FCFA restants. La convention prévoit une durée de remboursement de cinq ans, avec une période de grâce d’un an. En complément, une garantie de 1,875 milliard de FCFA, fournie par l’Association internationale de développement (IDA), sécurise ce prêt, entièrement destiné au soutien des PME camerounaises.

Promotion de l’entrepreneuriat féminin

Une particularité de cette initiative réside dans son ambition de promouvoir l’entrepreneuriat féminin. Au moins 25 % des fonds seront alloués à des entreprises dirigées par des femmes. Cette approche inclusive répond aux statistiques récentes selon lesquelles 38 % des entreprises camerounaises sont détenues par des femmes, qui occupent également une place notable dans le secteur manufacturier (23 %) et constituent plus de la moitié de la population (51 %).

Malgré leur dynamisme, ces femmes entrepreneurs continuent de rencontrer d’importantes difficultés pour accéder au financement, soulignent des études de la Banque mondiale et des données gouvernementales. Avec ce nouvel appui financier, Afriland First Bank ambitionne non seulement de renforcer son rôle de leader bancaire au Cameroun, mais également de répondre à un défi crucial : améliorer l’accès au crédit pour un secteur clé du développement économique national.

En investissant dans les PME, notamment celles dirigées par des femmes, ce partenariat entre la SFI, l’IDA et Afriland First Bank pourrait transformer durablement le paysage entrepreneurial au Cameroun.

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Lutte contre la vie chère : La ruée vers les ventes directes de produits de grande consommation

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Lutte contre la vie chère : La ruée vers les ventes directes de produits de grande consommation
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Il est 13 heures, ce 7 janvier 2025, Angèle, une ménagère de 60 ans revolus, fulmine. Sous un soleil implacable, elle patiente depuis trois heures sur le Boulevard du 20 Mai, dans l’espoir d’acquérir un sac de riz Big Joe à prix promotionnel. Habitant à Nkoabang, un quartier excentré de Yaoundé, elle raconte sa désillusion : « C’est la troisième fois que je viens, et toujours rien. On nous dit de revenir demain à 8 heures, mais si je veux être sûre d’avoir une place, Bouba me conseille d’arriver à 5 heures du matin. » Non loin d’elle, un jeune homme propose une solution : lui donner 17.000 FCFA aujourd’hui et revenir chercher son sac le lendemain. Mais Angèles, méfiante, décline. Devant les stands de vente, une trentaine de personnes attendent, prêtes à braver les longues heures d’attente pour économiser 4.000 FCFA sur un sac de 50 kg, vendu exceptionnellement à 15.000 FCFA au lieu des 19.000 FCFA habituels.

Depuis fin décembre, le Boulevard du 20 Mai est pris d’assaut par des foules venues acheter le riz Big Joe, star incontestée de la campagne de vente promotionnelle organisée par le ministère du Commerce. La scène se répète chaque jour : dès les premières lueurs du jour, femmes, hommes, jeunes et enfants se massent en longues files sous la surveillance de porteurs, qui facturent 200 FCFA pour transporter les sacs jusqu’aux taxis en attente. « La demande est immense, mais le stock est suffisant », assure le ministre Luc Magloire Mbarga Atangana. « Les ravitaillements sont réguliers, et il n’y a aucun risque de rupture », ajoute-t-il.

ÉQUITÉ TOTALE POUR L’ACCÈS AUX PRODUITS ESSENTIELS

Outre le riz, la foire commerciale propose une variété d’autres produits de première nécessité à prix réduits : le sel Diamant à 2.700 FCFA pour un sac de 18 kg, les spaghettis Broli à 375 FCFA le paquet, le sucre en poudre à 750 FCFA le kilogramme et en morceaux à 850 FCFA, le manioc bio à partir de 500 FCFA le tas, ainsi que les huiles alimentaires sont disponibles à partir de 1 250 FCFA le litre pour le Diamaor, et 1 400 FCFA le litre pour le Mayor notamment. Dans le cadre de cette initiative visant à alléger le coût de la vie, les ménages ont désormais la possibilité d’acheter du bœuf à des prix accessibles : 2300 FCFA le kilogramme avec os et 2700 sans os. Sur le terrain, de nombreux ménages expriment leur colère face à une situation qu’ils jugent injuste : certains marchands véreux profiteraient de la campagne pour acheter ces produits de première nécessité en vue de les revendre à des prix plus élevés une fois la promotion terminée. Pour éviter de telles dérives le ministère du Commerce a imposé des restrictions strictes, nous souffle une source au sein du ministère du Commerce. Concernant le riz Big Joe, par exemple, chaque ménage n’a droit qu’à un seul sac, une règle fermement édictée par le ministre Luc Magloire Mbarga Atangana pour garantir une distribution équitable. Dans un communiqué adressé à ses collaborateurs déconcentrés à travers le Cameroun, le ministre du Commerce, Luc Magloire Mbarga Atangana, a rappelé l’importance de l’opération spéciale de vente de produits de première nécessité, avec un focus particulier sur ce riz d’origine pakistanaise.

UNE CAMPAGNE QUI VA AU-DELÀ DE YAOUNDÉ ET DOUALA

Le ministre a insisté sur la nécessité pour ses équipes de veiller à ce que ce riz, proposé dans le cadre de ventes directes sur des sites dédiés, ne soit en aucun cas revendu dans les quartiers ou marchés par des commerçants. « Je vous demande de vous mettre immédiatement au travail, vous-même ainsi que vos équipes, afin de vous assurer que, sous aucun prétexte ni motif, ce riz n’est revendu dans les quartiers ou dans les marchés par les commerçants », at-il déclaré. Cette opération, qualifiée de « spéciale » et mise en place par le ministère, vise exclusivement les consommateurs, sans intermédiaires, dans le but de soulager les ménages confrontés à la flambée des prix des denrées alimentaires. Le succès populaire rencontré par cette initiative, notamment sur les sites de Yaoundé, témoigne de son impact positif, mais souligne également les défis liés à son exécution. En dépit des assurances de régularité des stocks, des dérives potentielles dans la distribution restent une préoccupation majeure pour le ministère.

Ces ventes, initiées le 23 décembre, concernent plusieurs localités au-delà de Yaoundé, notamment Douala, Nkongsamba, Tiko, Garoua-Boulaï et Guider. À Douala, trois axes structurent l’opération : des caravanes itinérantes, un marché promotionnel à Akwa et des boutiques-témoins disséminées dans la ville. Cette vaste campagne, saluée par les populations, reflète l’engagement du gouvernement à améliorer le pouvoir d’achat des ménages. Pour Angèle et d’autres comme elle, chaque économie réalisée est une victoire. Mais pour y parvenir, il faut souvent endurer de longues heures d’attente, braver la chaleur et garder espoir. Sur le Boulevard du 20 Mai, le temps semble suspendu. Chacun, sac en main ou en attente, poursuit la même quête : celle de nourrir sa famille à moindre coût, dans un contexte économique de plus en plus exigeant.

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