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Sénégal : Diomaye Faye ordonne la publication des rapports d’audits des cinq dernières années

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Résolument engagé dans la lutte contre la corruption et la mauvaise gouvernance, le président Bassirou Diomaye Faye passe à l’action. En attendant la réalisation des audits des finances publiques qu’il a demandés, il vient d’ordonner la publication des rapports d’audits réalisés sur les cinq dernières années sous le régime de Macky Sall.

Sénégal : Diomaye Faye ordonne la publication des rapports de la Cour des Comptes, de l’IGE et de l’OFNAC

Lors du Conseil des ministres tenu ce mercredi 17 avril 2024, le président Bassirou Diomaye Faye a ordonné formellement la publication des rapports Cour des Comptes, de l’Inspection générale d’Etat et de l’Office national de lutte contre la fraude et la corruption (OFNAC) des cinq (5) dernières années (2019, 2020, 2021, 2022 et 2023). Ces différents rapports qui révèlent des actes de mauvaise gouvernance avaient été oubliés dans les tiroirs des autorités sous le régime Macky Sall.

Par exemple, dans son rapport d’activités publié en 2022, l’Office national de lutte contre la fraude et la corruption (OFNAC) révèle qu’en 2021, « l’on constate que la fraude, le faux et usage de faux et l’escroquerie, pèsent pour 33,33%, soit le tiers des infractions relevées. Le détournement de deniers publics et la concussion suivent pour 23,36% ».

La publication de ces rapports pourrait s’accompagner d’une action judiciaire pour situer les responsabilités. Avec la rigueur et la fermeté que le président Faye affiche, on peut croire qu’il n’y aura pas d’impunité. La publication des rapports d’audits pourrait donner des sueurs froides dans le rang des dignitaires du régime précédent.

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Chassé du Niger, Africom en séduction en Côte d’Ivoire

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Lundi, le Général Michael E. Langley, patron d’AFRICOM, a été reçu par le Président Alassane Ouattara. Cette visite du responsable militaire américain intervient en Côte d’Ivoire alors que le Niger a exigé et obtenu l’accord du départ des troupes américaines de son territoire et qu’AFRICOM cherche un nouveau point de chute.

Que cherche AFRICOM en Côte d’Ivoire ?

Va-t-on assister à un redéploiement en Côte d’Ivoire des troupes militaires américaines chassées du Niger ? La visite du Général Michael E. Langley, Commandant du Commandement militaire des États-Unis pour l’Afrique (AFRICOM), à Abidjan en dit long sur les intentions des États-Unis pour maintenir une présence plus forte dans cette région d’Afrique.

En effet, après le coup d’État qui a renversé le régime de Mohamed Bazoum, les nouvelles autorités du Niger ont demandé le départ de l’armée française et plus tard celle de l’armée américaine. AFRICOM dispose au Niger de plus de 1000 soldats et une base militaire à drones construite pour près de 100 millions de dollars US.

Le Général Michael E. Langley semble vouloir redéployer tout ce dispositif en Côte d’Ivoire, surtout dans la partie nord du pays où sont signalés des mouvements terroristes par les autorités du Burkina Faso. Le général américain a clairement souhaité un renforcement du « partenariat entre la Côte d’Ivoire et les États-Unis, en l’occurrence Africom » avec en ligne de mire cette « frontière nord » du pays.

Même si aucune précision n’est faite sur la forme que prendrait ce renforcement du partenariat, une présence militaire américaine dans le nord de la Côte d’Ivoire devrait exacerber la crise de confiance entre ce pays et ses voisins du Burkina Faso et du Mali. Ces deux pays se méfient fortement des armées occidentales et verraient une éventuelle implantation des soldats américains à cette frontière comme un risque accrue de leur déstabilisation.

Récemment, dans une interview à la télévision burkinabé, le Capitaine Ibrahim Traoré a pointé des problèmes entre son pays et la Côte d’Ivoire. Il a notamment dénoncé une passivité de l’armée ivoirienne vis-à-vis des terroristes qui pénètreraient sans être inquiétés le territoire ivoirien lorsqu’ils sont pourchassés par les militaires burkinabés.

Lors de cette visite à Abidjan, Michael E. Langley a annoncé la tenue de « discussions » entre son pays « les États-Unis et le Niger »  depuis une semaine. Ces négociations portent sur « les détails de ce retrait » des troupes américaines du territoire.

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Jean Charles Castelletto : « le Cameroun c’est 23-24 millions de coachs »

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Né en France de père espagnol et de mère camerounais, Jean-Charles Castelletto a choisi de jouer pour les Lions indomptables. Une décision somme toute logique, eu à égard à sa proximité avec le pays de sa mère depuis son enfance.  « À Bretigny, je portais le numéro 4 car j’étais fan du Cameroun et de Rigobert Song. J’avais le maillot sans manches (du Cameroun, ndlr). Je suis très fier maintenant de porter les couleurs du Cameroun. Depuis que je suis petit, je vais au Cameroun. Ma mère est Camerounaise. Chaque vacance, j’allais au Cameroun. Ça fait partie de moi. Toutes les personnes qui me connaissent savent que j’ai un côté en moi qui est très africain. On est de Yaoundé, du quartier d’Efoulan. Je suis du village de Mom. Je me rappelle d’une discussion que j’avais eue avec ma grand-mère quand j’avais 12-13 ans. Elle m’avait dit « Un jour, tu seras peut-être comme Eto’o ». Je rigolais. Je ne suis pas comme Eto’o mais de juste jouer pour le Cameroun, je pense qu’ils sont fiers », raconte le Nantais.

Un pays spécial

 « Le Cameroun, c’est très spécial. On dit que le Cameroun, c’est 23-24 millions de coachs, de spectateurs. Ils sont très portés sur le foot. Au Cameroun, il n’y a que le foot. Il ne faut pas les décevoir car le Camerounais est très strict, très sévère. Il attend beaucoup de la sélection camerounaise. Ils sont très passionnés par leur équipe. À la CAN 2021, quand on gagnait, les rues du Cameroun étaient remplies de supporteurs pour taper sur le bus, venir nous encourager. Les supporteurs camerounais aiment les personnes qui se donnent à fond. Donc si tu te donnes à fond, ils savent le voir et le respecter. Ils savent nous encourager mais aussi nous critiquer quand il le faut, ce qui est normal. On sait que quand on joue pour le Cameroun, il faut être prêt », explique le défenseur de 29 ans.

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La revue de presse camerounaise du mardi 30 avril 2024

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30 milliards de FCFA à investir par le C2D urbain « capitales régionales » pour la consistance des travaux à réaliser à Bamenda. C’est la principale information qui ressort de la visite de travail du ministre de l’Habitat et du Développement Urbain, Célestine Ketcha Courtès, effectuée le 18 avril 2024 dans la ville de Bamenda, en compagnie de l’Ambassadeur de France au Cameroun, Thierry Marchand, et de la Directrice de l’Agence française de développement (AFD), Virginie Dago. Les détails à lire en page 5 du journal Le Soir de ce matin.

Représentant le ministre des Finances, Louis Paul Motaze, ce 29 avril à Yaoundé, à la conférence-débat liée aux activités de la 138e Journée Internationale du Travail, le secrétaire général Gilbert Didier Edoa a indiqué que le dialogue permet que le personnel de ce département ministériel soit en communication avec sa hiérarchie, afin de trouver des solutions aux problèmes posés, pour un travail décent. Les détails à lire dans les colonnes d’InfoMatin.

Dans une enquête le journal La Voix du Consommateur ce matin, plonge son lecteur dans le business des smartphones, pour démontrer comment ces appareils sont « reconditionnés et vendus comme neufs ». Selon plusieurs juristes, approchés par notre confrère, il est illégal de vendre comme neuf un téléphone qui a été reconditionné. « En effet et conformément à la Loi-cadre pourtant protection du consommateur au Cameroun, tout vendeur de Smartphones a pour obligation, d’informer le client sur les caractéristiques du produit. A défaut de vendre un produit neuf, le vendeur doit informer le client que le téléphone a été reconditionné. Le client est en droit de réclamer l’annulation de la vente et son remboursement. Attention aux téléphones neufs… pas neufs », peut-on lire! Quelques astuces pour reconnaître un téléphone reconditionné, à découvrir dans le journal.

Le quotidien Mutations parle du « grand bond » de la « pauvreté au Cameroun ». Citant la 5e enquête camerounaise auprès des ménages que vient de rendre publique l’Institut national de la statistique, le journal indique que plus de 10 millions de Camerounais vivent sous le seuil de pauvreté, soit 2 millions de pauvres de plus dans le pays qu’il y a 10 ans, selon les chiffres d’Ecam de 2014.

Poursuivons avec Le Financier d’Afrique qui nous apprend que les passifs conditionnels de l’Etat à fin mars 2024 s’élèvent à 4900 milliards de FCFA. Ce montant qui représente les engagements des Partenariats Public-privé, « n’est pas comptabilisé dans les 12 714 milliards de FCFA d’encours de la dette publique publié par la Caisse autonome d’amortissement (CAA) au 31 mars 2024 », lit-on.

La potentielle candidature de David Eboutou à l’élection présidentielle de 2025 est au cœur de débats animés au sein des cercles politiques camerounais. Selon Horizon News, cet « illustre historien et spécialiste en politique exprime de grandes aspirations pour son pays, en mettant en avant l’importance de la justice sociale et de la réforme institutionnelle, avec la détermination de surpasser le candidat favori, Paul Biya ».

La camerounaise Hortense Atchoumi a été reçue en audience par la première dame de la RCA pour ses actions dans la lutte contre la mortalité maternelle et néonatale. La présidente de la Fédération des Associations de Sages-Femmes d’Afrique Francophone (FASFAF) et experte régionale en santé de reproduction a récemment été reçue en audience par la première dame de la République Centrafricaine (RCA), Brigitte Touadéra. À en croire Échos Santé, cette rencontre avait pour objectif de discuter des moyens d’accompagner les pays dans la lutte contre la mortalité maternelle et néonatale.

En page 4, le quotidien Échos Santé fait savoir que la lutte contre le paludisme diminué le nombre de décès de 2022 à 2023 de l’ordre de 29% au Cameroun. En 2023, apprend-on, 2 977 754 cas de paludisme confirmés ont été enregistrés, représentant 28% de motifs de consultations. 10 243 53 des hospitalisations étaient dues au paludisme. Les décès dus au paludisme dans la même année sont au nombre de 1756 soit 7% de tous les décès. Ces chiffres indiquent une tendance à la baisse par rapport à la situation des années précédentes.

Sous prétexte de conter son itinéraire professionnel et de se raconter, le journaliste Haman Mana propose un texte de souvenirs sur les pratiques journalistiques et les mœurs politiques, remis en contexte. Et signe une fresque édifiante du Cameroun des quatre dernières décennies. Entre confessions, convictions, et révélations. La note de lecture du dernier ouvrage de l’homme des médias est à lire en page 5 de Le Jour de ce matin.

Alors qu’il aborde ses dix ans de magistère à la tête de l’archidiocèse de Yaoundé, des sources à Rome, Mgr Jean Mbarga s’opposerait à la volonté du Vatican de lui adjoindre deux ou trois évêques auxiliaires. Entre pro-homosexualité et anti-homosexualité, la guerre des clans fait rage. Qui aura le dernier mot ? Le Point rapporte les faits.

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