Actualités locales
circulation réduite et prix du gaz en forte hausse
Les villes mortes, un phénomène qui a débuté dans les deux régions anglophones les lundis de 2016, ont toujours connu un certain niveau de circulation entre Douala, dans la région du Littoral, et Buea, dans le Sud-Ouest. Cependant, en raison d’une opération « ville morte » nationale lancée par Issa Tchiroma Bakary, qui s’est autoproclamé vainqueur de l’élection présidentielle, Buea a été partiellement touchée.
La situation s’est normalisée. Au terminal de bus de Mile 17, principal point d’accès à la ville, environ huit voitures étaient alignées, prêtes à embarquer des passagers. Elles effectuaient des trajets clandestins, une pratique devenue courante. Les autres lundis, les chauffeurs criaient « Douala ! Douala ! ». Mais le lundi 2 novembre, l’atmosphère était différente.
Sur place, l’on a entendu que des appels pour « Limbe ! Limbe ! ». Parmi les quelques voitures présentes, une seule se dirigeait vers Douala. Même dans ce cas, le nombre de passagers et de voitures a considérablement diminué.
Parallèlement, les bus de 70 places qui circulent habituellement entre Buea et Yaoundé, Bafoussam et Bamenda étaient simplement garés, indiquant qu’il n’y avait eu aucun mouvement depuis des jours, surtout pour ceux qui se rendaient à Bamenda.
Quelques chauffeurs étaient réticents à commenter la situation. D’autres ont expliqué que la situation à Douala a fortement compliqué les déplacements. Pour les rares voitures qui parviennent à quitter Buea pour Douala, les chauffeurs affirment qu’ils ne peuvent aller que jusqu’à Bikoko, en périphérie.
Commerces fermés
Bien que quelques passagers et voitures aient été aperçus à Mile 17, les commerces sont restés complètement fermés. Mile 17 est normalement le centre névralgique de la ville en raison de sa position stratégique pour le chargement des voitures à destination de Douala, Limbe, Mutengene, Tiko, Muyuka, Kumba et Mamfe. Avec la fermeture des commerces, même les vendeurs de pain ambulants étaient absents.
Dans d’autres quartiers de la ville, les activités étaient plus proches de la normale. À Molyko, les taxis circulaient et quelques magasins étaient ouverts. Certains commerçants n’ont ouvert que partiellement, restant assis dehors en attendant d’éventuels clients. Cependant, les banques et la plupart des grandes entreprises étaient complètement fermées.
La situation à Molyko différait de celle de Checkpoint, Bonduma et Great Soppo, où un plus grand nombre de commerces étaient ouverts.
Les écoles fonctionnaient dans la plupart des quartiers, ce qui est la tendance habituelle à Buea depuis un certain temps. De nombreuses personnes ont traditionnellement consacré leurs lundis au football et aux activités communautaires.
Sécurité renforcée
Malgré le ralentissement des activités, une forte présence sécuritaire était visible dans toute la ville. Des policiers étaient postés à la gare routière de Mile 17, une situation similaire étant observée au poste de contrôle, au carrefour de Biaka et à la porte de Bonduma. Cette militarisation accrue est perceptible depuis l’élection présidentielle du 12 octobre.
Bien que Douala soit située à plusieurs kilomètres de distance, son instabilité politique a des répercussions importantes sur Buea. La capitale régionale du Sud-Ouest dépend de Douala pour l’approvisionnement en gaz de cuisine et autres produits importés, entre autres.
Actuellement, une bouteille de gaz de cuisine, qui se vendait auparavant entre 6 000 et 8 000 FCFA, coûte désormais plus de 10 000 FCFA. Il en va de même pour le prix des tomates et des œufs.
Bien que Buea n’ait pas entièrement suivi l’appel à la ville morte lancé par Issa Tchiroma Bakary, sa dépendance à l’égard de Douala signifie que les activités de la ville restent fortement impactées.
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Actualités locales
les fonds COVID serviront à renforcer notre système de santé

Lors d’une audience accordée au Représentant Résident de la Banque de Développement des États de l’Afrique Centrale (BDEAC), Monsieur TSOYE NKONO Jean- Robert, le ministre de la Santé publique a annoncé une réorientation des fonds mis à disposition par l’institution.
Le Ministre de la Santé Publique a reçu en audience le 5 novembre 2025 dans son cabinet, le Représentant Résident de la Banque de Développement des États de l’Afrique Centrale (BDEAC), Monsieur TSOYE NKONO Jean- Robert.
Selon un compte rendu du ministère de la Santé publique, la rencontre a porté sur le renforcement de la coopération entre cette Institution et le Minsanté, avec un focus sur plusieurs projets prioritaires. Notamment celui sur la Boucle du Dja dont le volet santé porte sur le projet d’infrastructures et d’aménagement de certaines structures sanitaires dans les Régions de l’Est et du Sud.
Le Représentant Résident de la BDEAC a insisté sur la nécessité d’une coordination étroite entre les Administrations Techniques et la Banque pour accélérer les étapes préparatoires et garantir l’alignement des financements aux priorités sanitaires et socio-économiques locales.
Un autre point clé de l’audience a porté sur la disponibilité et l’utilisation des fonds COVID. Pour le Dr Malachie Manaouda, les fonds mis à la disposition du pays par la BDEAC, seront redirigés vers le renforcement du système de santé, et aussi, pour combler le déficit de financement de certains projets de santé, en réponse à la suspension de l’aide américaine.
Non sans réaffirmer l’engagement du Cameroun à travailler avec ce partenaire financier, le Minsanté a reconnu les apports de cette structure dans la consolidation du système de santé camerounais.
En rappel, la BDEAC est l’Institution Régionale chargée du financement du développement en Afrique Centrale. Elle dispose à cet effet d’une représentation nationale au Cameroun. Le Ministère de la Santé a, depuis 2020, géré divers mécanismes et comptes dédiés à la réponse COVID, ce qui place la question du financement et du suivi au cœur des priorités actuelles.
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Actualités locales
cap sur les élections locales

Dans un message adressé à ses militants, le président national du FDC les invite à tourner la page de la présidentielle 2025 pour viser les élections locales de 2026.
« Ne vous trompez plus ! Si vous réussissez à obtenir la majorité des Sièges, c’est vous qui formerez le Gouvernement dans ce système semi-présidentiel qui est celui du Cameroun », prévient Denis Emilien Atangana.
« À nous les élections municipales et législatives de 2026 chers camarades et sympathisants du FDC
Maintenant que l’élection présidentielle du 12 octobre 2025 est définitivement terminée avec la prestation de serment du Président de la République M.Paul Biya le jeudi 6 novembre 2025. Notre principal objectif est désormais la participation du Front des Démocrates Camerounais (FDC) aux prochaines élections municipales et Législatives de 2026 .
Je vous demande de sensibiliser et encourager les Citoyens en âge de Voter à aller s’inscrire plus massivement sur les listes électorales dès janvier 2026. Je le demande encore plus aux jeunes qui constituent une Grande Force pour notre Parti. Notre Avenir commun en dépend !
C’est dans les Communes et à l’Assemblée Nationale que se trouve une Bonne Partie de la Souveraineté Nationale et du Vrai Pouvoir du Peuple. Ne tombons plus dans le Piège de « Etoudi ou Rien » qui nous entraine dans le même Cycle de Déceptions dans lequel nos Ainés nous ont plongés d’années en années.
C’est dans les Conseils Municipaux qu’on apprend la vraie politique pour les jeunes en particulier. C’est ici qu’on expérimente la gestion du bien public et du vrai développement local. Être Conseiller Municipal et probablement Maire dans une Commune est fortement valorisant et même plus revalorisant que vous ne l’imaginer. C’est dans la Commune que se construit notre quotidien à travers la participation citoyenne à l’Action Publique Locale.
Plus loin, vous avez la place dans l’Assemblée Nationale où 180 Députés élaborent et votent les Lois qui régissent tous les domaines de la Vie Nationale, en passant par exemple par le Vote du Budget Annuel de la Nation. C’est ici que vous contrôlerez l’Action Gouvernementale et que vous pourrez la sanctionner d’une manière ou d’une autre. Ne vous trompez plus ! Si vous réussissez à obtenir la majorité des Sièges, c’est vous qui formerez le Gouvernement dans ce système semi-présidentiel qui est celui du Cameroun.
Je vous invite à rester mobilisés, à ne pas laisser cet incident isolé briser l’unité que nous avons construite au prix de tant d’efforts au sein du Front des Démocrates Camerounais (FDC) dans la perspective du Vrai Changement.
Ensemble, réparons et relevons-nous. Ensemble avançons, soyons plus forts et restons focaliser sur les défis du Futur qui sont notamment les Elections Législatives et Municipales de 2026. Travaillons pour pouvoir gagner des sièges dans les Communes et à l’Assemblée Nationale. De cette façon, nous allons participer plus directement à la prise des décisions relatives à la Gestion des Affaires Publiques de notre pays.
Veuillez recevoir, Chers Militants, Cadres et Sympathisants, tout mon respect et ma reconnaissance pour votre Attachement au Front des Démocrates Camerounais (FDC). L’Avenir vous Appartient dans ce Destin Commun ! »
Le Président National du FDC
Denis Emilien ATANGANA
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Actualités locales
plus de 2 000 personnes interpellées et gardées à vue dans les geôles de plusieurs villes camerounaises
C’est le rapport fait par Me Alain Ndam, coordonnateur du collectif de défense des régions du Centre et du Sud à l’émission Zappe presse le 2 novembre diffusée sur les antennes de la RTS (Radio Tiemeni Siantou), une radio urbaine émettant à Yaoundé, siège des institutions de la République. C’est à l’issue de l’observation des manifestations post-électorales survenues depuis le 27 octobre dernier, jour de proclamation des résultats de l’élection présidentielle du 12 octobre par le Conseil constitutionnel.
Plus d’une semaine après la proclamation des résultats de l’élection présidentielle par le Conseil constitutionnel, plus d’une centaine d’avocats bénévoles ont fait le bilan de la répression post-électorale depuis le déferrement, le 31 octobre, de 71 prévenus au tribunal militaire de Yaoundé devant le commissaire du gouvernement.
Intervenu le 2 novembre 2025 à l’émission de débat dominical Zappe presse sur les ondes de la RTS (Radio Tiemeni Siantou), une chaîne urbaine émettant dans la capitale politique métropolitaine et environs, Me Alain Ndam a fait le décompte des personnes interpellées et placées en garde à vue administrative dans les cellules des commissariats des différentes villes du pays et du Sed.
Selon le coordonnateur du collectif de défense citoyenne des régions du Centre et du Sud, un collectif d’avocats dénonçant les injustices subies par des individus, « plus de 2 000 personnes ont été interpellées ces derniers jours, au rang desquelles figurent 1 300 personnes placées en garde à vue administrative à Douala ; 345 à Bertoua ; 300 à Bafoussam ; 78 à Maroua et 55 à Yaoundé devant le commissaire du gouvernement ».
L’avocat au barreau du Cameroun décrit l’état exécrable dans lequel se trouvent bien de personnes interpellées. « Nous avons vu, explique A. Ndam, des personnes ayant le visage tuméfié, des blessures. Il y en a un qui nous a particulièrement touchés, qui a une fracture. Le commissaire du gouvernement et la gendarmerie se partageaient la balle entre celui qui va prendre en charge ce dernier. Pire encore, 30 % des jeunes arrêtés sont des mineurs ».
À la question de savoir quels sont les motifs retenus contre ces personnes interpellées, l’homme en robe noire répond : « insurrection, révolution et appel à la révolte en complicité ». Il s’agit là des infractions relevant de la compétence du tribunal militaire de Yaoundé. A. Ndam conteste la méthodologie ayant gouverné ces arrestations.
« Si l’État estime qu’il y a des gens qui troublent l’ordre public, utilisez les armes que le législateur vous a données, notamment le Code de procédure pénale. Si vous avez décidé de les arrêter, il faut les traiter conformément au principe du Code de procédure pénale et leur accorder la possibilité d’avoir accès à un procès équitable », indique A. Ndam.
Utilisation excessive de la force de l’État
Le coordonnateur du collectif de défense des régions du Centre et du Sud, à l’issue du rapport rendu public, constate l’utilisation abusive de la force de l’État parce qu’il ne comprend pas que, pour interpeller, par exemple, un garçon de 15 ans, l’on déploie les hommes super armés, qui font subir des formes de violences physiques aux personnes arrêtées après les avoir parquées comme du bétail.
« Cet état de choses suscite la révolte. On les (personnes arrêtées) traite comme des animaux, comme des hors-la-loi parce qu’il est bon de préciser que la manifestation n’est pas un acte illégal. Le fait de manifester pour exprimer une opinion politique n’est pas un acte illégal. S’il y a eu des casseurs parmi eux, traitez-les comme il se doit ! Il n’est pas question de déshumaniser les concernés parce qu’ayant violé la loi », conclut l’avocat. A. Ndam fait, en dernier ressort, un bilan des pertes en vies humaines.
Jusqu’ici, l’organe de défense bénévole des personnes placées en garde à vue administrative note 29 cas de morts documentés. Une esquisse de bilan de la répression post-électorale est faite alors que l’appel aux villes mortes dans les villes camerounaises, lancé par Issa Tchiroma Bakary, leader national du Front pour le salut national du Cameroun (FSNC), qui continue de revendiquer sa victoire à l’élection présidentielle du 12 octobre, expire ce mercredi, 5 novembre 2025.
Serge Aimé BIKOI
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