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Issa Tchiroma Bakary répond à la lettre ouvert de Kamsu Leuppue !

diangonange

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Issa Tchiroma Bakary répond à la lettre ouvert de Kamsu Leuppue !
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Issa Tchiroma Bakary a répondu à la lettre ouvert de Kamsu Leuppue. Sur sa page Méta, le leader du FSNC qui continue revendiquer sa victoire à la présidentielle du 12 octobre 2025 a déclaré que la mascarade post-électorale ne doit pas plonger les camerounais dans le désespoir.

Réponse à la lettre ouverte de Kamsu Leuppue

Mon cher Kamsu, mon cher fils,

C’est avec une grande émotion que je te réponds suite à ta lettre ouverte. Ta réflexion m’a profondément touché, et je ne peux qu’approuver ta lucidité et la colère que tu exprimes.

Tu me demandes de laisser de côté le politiquement correct, et tu as raison. Nous ne sommes pas simplement engagés dans une lutte politique ; nous sommes en quête de nos libertés fondamentales et d’un système de valeurs aux antipodes de celles portées par 43 ans d’égarement. Cette élection n’est pas qu’une simple confrontation entre deux idéologies ; elle symbolise la victoire de la vie sur la simple survie.

Nous avons vécu une victoire éclatante, incontestable dans l’arène politique. La ferveur de notre campagne, avec des foules massives appelant au changement, a fait naître un espoir renouvelé pour notre pays, un espoir dont nous rêvons depuis si longtemps.

Aujourd’hui, cette victoire se heurte à un perdant indigne, craintif et couard, qui se repose uniquement sur la puissance de l’État pour tenter de justifier un braquage électoral et un coup d’état constitutionnel d’une telle ampleur qu’il est flagrant pour tous.

Le régime sortant, animé par une folie destructrice, a lâchement ôté la vie à de nombreux compatriotes. Ses tireurs d’élite ont froidement tiré vers ma maison, tuant deux personnes qui venaient me défendre. Ses milices ont enlevé des centaines de nos partisans, de nos militants, des membres de vos familles et de la mienne. Ils ont arrêté ceux qui osaient dénoncer leur imposture. Ils ont emprisonné mes compagnons de route qui refusaient de reconnaître leur imposture contre un poste ministériel. Il a souillé de ses ordres illégitimes des milliers de fidèles camerounais qui défendent notre patrie quotidiennement.

Oui, mon fils, je partage ton indignation face à ces imposteurs qui méritent de comparaître devant la Cour Pénale Internationale. La mascarade post-électorale qui a suivi ne doit pas nous plonger dans le désespoir. Bien que certains puissent se souvenir des élections de 2018, sache que nous ne sommes plus en 2018. Nous sommes désormais prêts. Les responsables de cette tromperie cherchent à semer la terreur et le doute, à décourager ceux qui espèrent un changement.

C’est précisément pour cela que toi, et les millions de Camerounais qui m’ont confié la mission de représenter ce changement, avez le droit de connaître l’homme derrière le politicien. Lorsque tu te demandes si j’ai peur, je te réponds que la peur provient souvent de l’inconnu. Or, je sais exactement à qui nous avons affaire. Sache que depuis 40 ans, c’est plutôt eux qui craignent ma détermination, car je suis un homme de convictions, qui n’a jamais fui un combat juste.

Voilà belle lurette que ce pays n’est plus gouverné. Notre pays est depuis trop longtemps entre les mains d’un clan arrogant, déconnecté de la réalité de notre peuple. Ils ne l’écoutent plus, ne l’entendent même plus depuis trop longtemps. Le mépris et l’indifférence sont devenus les piliers de leur gouvernance. Ce régime, composé de jouisseurs essoufflés, dépassés, embourgeoisés et paresseux, vacille sous l’ivresse du champagne et d’une victoire volée, alors que nos compatriotes tombent sous les balles de leurs milices.

Regardons l’histoire : l’Iran, la Syrie, le Burkina Faso, le Zimbabwe. Tous ces pays ont connu des leaders qui se pensaient immortels, élus des Dieux, et tous, sans exception, ont été renversés par leur peuple. N’oublie jamais que dans le cas du Cameroun, ils sont trois, nous sommes 30 millions.

Concernant notre orientation, sache que nous travaillons d’arrache-pied, parfois discrètement comme avec l’armée ou la communauté internationale, parfois plus ouvertement, dans nos marches ou les villes mortes. Ne doute pas une seule seconde de notre ténacité et sache que tous les leviers sont actionnés. Une fois synchronisés et portés par les foules immenses qui nous sont fidèles, ce régime tombera, comme tant d’autres avant lui.

À travers le pays, nous avons marché. Demain, je vous exhorte à poursuivre la revendication de notre victoire en respectant scrupuleusement les villes mortes. En tant que président-élu et chef des armées, j’appelle également nos forces de l’ordre à protéger leurs concitoyens et à ignorer les ordres illégitimes du régime sortant.

Mon message est clair : restez solidaires, que ce soit en temps de calme dans les villes mortes ou lors de la marée haute quand nous déferlerons vers Étoudi.

Enfin, pour qu’il n’y ait jamais de doute sur ma détermination à te servir et à être le plus fidèle allié, je te dédie ce livre, cher Kamsu. C’est aussi à la majorité des jeunes qui cherchent des réponses. Je veux qu’ils comprennent que le leader qu’ils ont choisi est un homme de foi, de courage et de détermination, qui, malgré ses humbles débuts, est devenu le père de cette grande famille qu’est le Cameroun. Restons unis et engagés vers la victoire. Vive le Cameroun libre !

Avec toute mon affection,

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Alliance Rdpc-Pcrn : Luc Perry Wandji crache ses vérités à Anne Féconde Noah, porte-parole de Cabral Libii

angepoireau

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Alliance Rdpc-Pcrn : Luc Perry Wandji crache ses vérités à Anne Féconde Noah, porte-parole de Cabral Libii
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Alliance Rdpc-Pcrn : Luc Perry Wandji crache ses vérités à Anne Féconde Noah, porte-parole de Cabral Libii

Dans plusieurs sorties sur la toile, la porte-parole du président national du Parti camerounais pour la réconciliation nationale (Pcrn), a indiqué qu’un « mot d’ordre » de boycott contre leur formation politique lors du scrutin municipale et législative va entrainer une alliance avec le pouvoir en place. Un avis que ne partage pas le journaliste Luc Perry Wandji.

Lire ici sa sortie :

« LE « TOUT SAUF CABRAL EST UN FANTASME… »

Chère Madame,  ce n’est pas très honnête de soupçonner les autres par avance,  pour justifier l’alliance que vous envisagez, entre votre parti et le RDPC. Vous l’envisagez,  parce qu’à la vérité,  vous n’avez pas d’autres issues.  Votre parti est exsangue; et ploie sous un divorce (en cours) avec ce qui lui tenait lieu de base électorale dans le grand Nord, l’Ouest, et une bonne partie du Littoral.

La rupture a pris corps,  lorsque vous narguiez l’appel du peuple profond, à une large coalition autour d’un candidat fort. Elle s’est poursuivie lorsqu’au plus fort de l’élection, vous avez multiplié des atermoiements,  comme en 2018: reconnaissance de votre défaite le soir du scrutin, au micro d’un journaliste de la Crtv,  silence radio après coup, recours introduit puis retiré auprès du conseil constitutionnel,  et j’en passe.

Faire croire que le 12 Octobre 2025, votre parti et son leader furent sous une cabale, en forme de mot d’ordre anti Cabral, n’est pas seulement un mauvais diagnostic. C’est surtout une hérésie (un mensonge,  pour être trivial) qu’aucun observateur de la scène politique ou éducateur populaire, ne devrait accepter.

VOICI LA VÉRITÉ QU’IL FAUT AVOUER AU PEUPLE 

Le 12 Octobre 2025, il y a eu un vote sanction contre M. BIYA, puis, un adoubement stratégique du peuple camerounais ; non pas pour #LE_CHANGEMENT_AVANT_TOUT! Mais, surtout pour #UN_CHASSEMENT, pour emprunter au lexique politique local.

Or, entre la décision de CHASSER BIYA, et le choix d’un acteur politique en capacité de le #CHASSER;  avec ce que cela recèle et nécessite de vécu,  force d’incarnation, leadership, ancrage populaire et potentiel de violence,  le nom de M. Libii n’a à aucun moment traversé l’esprit du #peuple_du_changement, comme étant une alternative crédible,  sous le rapport de l’impératif révolutionnaire, avec ce qu’il induit.

Et, que Libii ne fût pas en capacité d’incarner cette alternative en contexte d’impératif révolutionnaire,  n’est en rien une tare ou une défaillance de sa part! Il a le temps de se faire et se construire – si tant est qu’il y aspire – une image si ce n’est de révolutionnaire,  du moins, celle d’un homme de rupture. 

Voilà donc le contexte qui a naturellement conditionné et conduit à la victoire de M. Issa Tchiroma.  Et, à l’échec cuisant de Paul Biya, le 12 Octobre  2025.  Le « tout sauf Cabral » est un fantasme.  Rien de plus. Or, en mobilisant cette hérésie, comme on porte un cache-sexe, vous mentez à vos militants.

En menaçant de faire des 《contre-alliances》 (que vous avez à la vérité [déjà] tacitement faites; en reconnaissant la victoire de Paul Biya) ,  vous préparez tout simplement l’opinion publique à accepter et prendre pour légitime,  une alliance que vous n’assumez pas [encore], avec le Rdpc; et qui se trouve être votre seule issue de secours,  pour continuer d’exister sur l’échiquier national. 

Faites votre alliance de raison,  avec le Rdpc, et assumez là ! C’est votre droit. Point besoin de la dissimuler derrière la riposte à un complot imaginaire, qui n’aurait absolument aucun sens, au regard des enjeux et des urgences de l’heure.

Cette façon de faire de la politique,  en maniant la malice, l’esbroufe et la manipulation a quelque chose de passablement gênant.  Mais, bon…

Luc Perry Wandji.

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Armand Leka Essomba: « Le Rdpc ou celui qui l’incarne a perdu de son attractivité, de son charisme »

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Armand Leka Essomba: « Le Rdpc ou celui qui l’incarne a perdu de son attractivité, de son charisme »
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Armand Leka Essomba: « Le Rdpc ou celui qui l’incarne a perdu de son attractivité, de son charisme »

C’est l’analyse que fait Armand Leka Essomba de la réélection dans la contestation du président de la République Paul Biya pour un 8e mandat.

Pour cet enseignant en sociologie à Yaoundé 1 et qui dirige le Laboratoire camerounais d’études et de recherches sur les sociétés contemporaines, les résultats ont démontré que le Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc) traverse une période difficile.

« Je pense que cela est évident dans la mesure où on doit pouvoir reconnaître que le parti au pouvoir traverse effectivement une phase de grande perturbation et que probablement soit ce parti, ou alors celui qui l’incarne a perdu probablement une grande part de son attractivité et de son charisme d’antan », a déclaré Armand Leka Essomba sur les ondes de RFI.

Sur le doute jeté sur la sincérité des résultats officiels proclamés par le Conseil constitutionnel, des évoqués notamment par Monseigneur Samuel Kleda, Armand Leka Essomba évoque pour sa part une suspicion.

« Disons que ces suspicions, naturellement, sont d’autant plus alimentées que nous sommes à l’ère des réseaux sociaux. Nous avons eu un temps long [entre le jour du vote et le jour des résultats]. La durée des deux semaines, c’est surtout l’injonction qui est faite à tout le monde de ne point communiquer, ni les tendances, etc. Et donc ça jette parfois de la suspicion », a indiqué Armand Leka Essomba sur RFI.

Selon les résultats officiels rendus publics par le Conseil constitutionnel, le président Paul Biya a été réélu avec 53,66% des voix pendant que son challenger n’a recueilli que 35% des voix.

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Patricia Tomaïno Ndam Njoya: « Le peuple a été dépouillé de son choix par un système verrouillé »

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Patricia Tomaïno Ndam Njoya: « Le peuple a été dépouillé de son choix par un système verrouillé »
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Patricia Tomaïno Ndam Njoya: « Le peuple a été dépouillé de son choix par un système verrouillé »

Au surlendemain de la prestation de serment du président Paul Biya pour un nouveau mandat de 7 ans au termes d’élections présidentielles dont les résultats sont encore contestées, l’opposition a livré son analyse du discours d’investiture.

Interrogée par Rfi, la présidente de l’Union démocratique du Cameroun (Udc) et candidate malheureuse à l’élection présidentielle, Patricia Hermine Tomaïno Ndam Njoya, a dénoncé une spoliation du choix du peuple.

Commentant l’appel à l’union sacrée lancé par Paul Biya, Patricia Hermine Tomaïno Ndam Njoya n’a pas manqué de souligner que les résultats tels que proclamés ne sont pas conformes à la réalité.

La présidente de l’UDC, Patricia Hermine Tomaïno Ndam Njoya, dénonce un système qui est verrouillé de l’intérieur.

« Le peuple a été dépouillé de son choix par un système verrouillé, contrôlé et sans recours véritable », a commenté Patricia Hermine Tomaïno Ndam Njoya.

Le président Paul Biya a prêté serment pour un nouveau mandat de 7 ans. D’un autre côté, Issa Tchiroma Bakary continue de revendiquer une victoire électorale.

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