Le Cameroun vient une nouvelle fois de sombrer sur la scène continentale. Mardi soir, à Douala, les Lionnes indomptables ont subi une cruelle désillusion face à l’Algérie (0-1), en match retour des qualifications pour la CAN féminine 2026. Battues à l’aller (2-1), Aboudi Onguéné et ses coéquipières n’ont jamais su trouver la faille, concédant ainsi une deuxième élimination consécutive de la plus prestigieuse compétition féminine africaine.
Une contre-performance de trop, qui a provoqué la colère de nombreux observateurs. Parmi eux, le journaliste sportif Marc Chouamo, qui n’a pas mâché ses mots à l’égard du sélectionneur Jean-Baptiste Bisseck :
« Jean-Baptiste Bisseck stp n’attend pas que la Fecafoot te limoge, toi-même fais tes valises. Tu n’as pas pu imposer quoi que ce soit avec les Lionnes. Pire, tu as été éliminé partout. Sois un grand et démissionne. Aucun fond de jeu, style laid à voir, pire sans résultats. Le pire sélectionneur que cette sélection n’a jamais connu. »
Des mots durs, mais qui traduisent le ras-le-bol général autour d’une équipe jadis redoutée sur le continent, aujourd’hui en perte totale de repères. Car le constat est sans appel : depuis son arrivée, Bisseck n’a rien gagné. Le Cameroun a manqué la CAN 2024, raté la qualification pour les Jeux Olympiques 2024, et vient d’échouer dans la course à la CAN 2026.
Pour beaucoup, c’est la fin d’un cycle. Les Lionnes, longtemps symbole de combativité et de fierté nationale, peinent désormais à rivaliser, même face à des adversaires considérés comme inférieurs. Le jeu est stérile, la cohésion absente, et la flamme semble éteinte.
Alors que la Fecafoot s’enlise dans ses propres turbulences internes, la question brûle les lèvres : Jean-Baptiste Bisseck doit-il partir avant qu’il ne soit trop tard ?
Une chose est sûre : le Cameroun, puissance historique du football féminin africain, ne peut plus se contenter de survivre. Il est temps de reconstruire — avec ou sans Bisseck.









