Actualités locales
« Le Minat n’a fait que cultiver des propos de haine et de brutalité… »

L’avocat au barreau du Cameroun dans une tribune lance un véritable appel à la paix.
Lire sa tribune :
APPELS À LA PAIX : ODES À L’HYPOCRISIE OU LE BAL DES FAUX-CULS*
« Ce qui m’effraie, ce n’est pas l’oppression des méchants ; c’est l’indifférence des bons », disait Martin Luther King. Comment ne pas avoir envie de le paraphraser aujourd’hui face à cette orgie messianique qui appelle si frénétiquement à la Paix.
Où étaient ces intellectuels, ces leaders d’opinion, ces hommes politiques, ces chefs traditionnels ou religieux lorsque la paix était mise en danger chaque jour par les actes de nos responsables gouvernementaux ?
J’ai personnellement toujours été convaincu que quand on veut vraiment la paix, on la prépare, et ça se voit. Or:
– On a modifié la constitution en 2008 pour organiser l’éternité au pouvoir. J’ai entendu peu de voix s’en offusquer
– On a pris un code électoral unilatéral taillé sur mesure. Déjà là, on aurait pu s’interroger sur cette façon de faire qui a naturellement abouti à ce texte qui ne laisse aux partis d’opposition que le choix de baisser la tête ou d’entrer en résistance. Pourtant, nous ne nous sommes en aucune façon préoccupés des possibles conséquences sur la démocratie et la paix dans notre pays…
– l’election présidentielle test de 2018 a révélé des difficultés auxquelles il était impératif de remédier. Au lieu de cela, ils l’ont reconduit à l’identique sans rien changer. Je n’ai pas entendu nos apôtres de la paix regimber
– On a interdit pendant près de sept ans toute manifestation publique organisée. Ça n’a pas ému nos nouveaux Martin Luther King
– Le Minat, ministre de la République, c’est-à-dire de ceux qui gouvernent et aussi de l’opposition n’a jamais eu un mot élégant, apaisant ou républicain pour ceux qui ne pensent pas comme lui. Il n’a fait que cultiver des propos de haine et de brutalité qui ont créé un syndrome. Pourtant il a été adulé par nos grands penseurs qui n’y ont pas vu la création d’un climat belliciste
– on a exacerbé et attisé la haine en ostracisant un adversaire politique de premier plan avec usage de moyens déloyaux. On a détourné les regards, alors que cela crée des frustrations et des rancoeurs,
– Comme on n’apprend jamais dans notre pays de nos erreurs passées ni de celles des autres, on a persisté dans l’arrogance et on s’en prend de façon brutale à un adversaire à l’élection présidentielle que l’on traite sans aucune considération ni respect. Est-ce cela la culture de la paix?
– des indices graves et concordants de tricherie de la part de l’organisateurs de l’élection sont signalés et documentés; les apôtres de la paix les balaient d’un revers de la main: circulez, il n’y a rien à voir alors qu’une simple confrontation était envisageable au nom de cette « paix » qu’on proclame aujourd’hui avec hypocrisie. Cela aurait pourtant permis de dégonfler le ballon de baudruche.
– les aspirations élémentaires aux services de base sont étouffées et accaparées par une minorité au détriment d’une grande partie de la population et ce, au préjudice de la paix sans que je n’entende le même degré d’indignation
– Mais, une fois que vous avez les résultats tels que vous les souhaitez, il ne reste plus au peuple qu’à accepter au nom de la paix, sans promesse d’un changement de sa situation ?
Si la paix est une quête, y en a-t-il qui peuvent jouer avec à leur guise et d’autres qui doivent la supporter à tout prix, serrer les dents et serrer la ceinture en ne vivant que d’espérance ?
La Paix, nous la souhaitons au plus profond de nous car nous aurions beaucoup à perdre de la perdre mais un peuple qui a faim et se sent opprimé ne se satisfait pas de slogans et si jamais ça brûle, vous, nous tous, intellectuels taiseux et complices serez, serons les seuls responsables devant l’Histoire. Tenez-vous, tenons-nous le pour dit!
*Claude Assira* »
NB : Les opinions exprimées dans cet article sont celles de l’auteur et ne reflètent pas nécessairement la position éditoriale d’Actu Cameroun.
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Actualités locales
Alliance Rdpc-Pcrn : Luc Perry Wandji crache ses vérités à Anne Féconde Noah, porte-parole de Cabral Libii


Dans plusieurs sorties sur la toile, la porte-parole du président national du Parti camerounais pour la réconciliation nationale (Pcrn), a indiqué qu’un « mot d’ordre » de boycott contre leur formation politique lors du scrutin municipale et législative va entrainer une alliance avec le pouvoir en place. Un avis que ne partage pas le journaliste Luc Perry Wandji.
Lire ici sa sortie :
« LE « TOUT SAUF CABRAL EST UN FANTASME… »
Chère Madame, ce n’est pas très honnête de soupçonner les autres par avance, pour justifier l’alliance que vous envisagez, entre votre parti et le RDPC. Vous l’envisagez, parce qu’à la vérité, vous n’avez pas d’autres issues. Votre parti est exsangue; et ploie sous un divorce (en cours) avec ce qui lui tenait lieu de base électorale dans le grand Nord, l’Ouest, et une bonne partie du Littoral.
La rupture a pris corps, lorsque vous narguiez l’appel du peuple profond, à une large coalition autour d’un candidat fort. Elle s’est poursuivie lorsqu’au plus fort de l’élection, vous avez multiplié des atermoiements, comme en 2018: reconnaissance de votre défaite le soir du scrutin, au micro d’un journaliste de la Crtv, silence radio après coup, recours introduit puis retiré auprès du conseil constitutionnel, et j’en passe.
Faire croire que le 12 Octobre 2025, votre parti et son leader furent sous une cabale, en forme de mot d’ordre anti Cabral, n’est pas seulement un mauvais diagnostic. C’est surtout une hérésie (un mensonge, pour être trivial) qu’aucun observateur de la scène politique ou éducateur populaire, ne devrait accepter.
VOICI LA VÉRITÉ QU’IL FAUT AVOUER AU PEUPLE
Le 12 Octobre 2025, il y a eu un vote sanction contre M. BIYA, puis, un adoubement stratégique du peuple camerounais ; non pas pour #LE_CHANGEMENT_AVANT_TOUT! Mais, surtout pour #UN_CHASSEMENT, pour emprunter au lexique politique local.
Or, entre la décision de CHASSER BIYA, et le choix d’un acteur politique en capacité de le #CHASSER; avec ce que cela recèle et nécessite de vécu, force d’incarnation, leadership, ancrage populaire et potentiel de violence, le nom de M. Libii n’a à aucun moment traversé l’esprit du #peuple_du_changement, comme étant une alternative crédible, sous le rapport de l’impératif révolutionnaire, avec ce qu’il induit.
Et, que Libii ne fût pas en capacité d’incarner cette alternative en contexte d’impératif révolutionnaire, n’est en rien une tare ou une défaillance de sa part! Il a le temps de se faire et se construire – si tant est qu’il y aspire – une image si ce n’est de révolutionnaire, du moins, celle d’un homme de rupture.
Voilà donc le contexte qui a naturellement conditionné et conduit à la victoire de M. Issa Tchiroma. Et, à l’échec cuisant de Paul Biya, le 12 Octobre 2025. Le « tout sauf Cabral » est un fantasme. Rien de plus. Or, en mobilisant cette hérésie, comme on porte un cache-sexe, vous mentez à vos militants.
En menaçant de faire des 《contre-alliances》 (que vous avez à la vérité [déjà] tacitement faites; en reconnaissant la victoire de Paul Biya) , vous préparez tout simplement l’opinion publique à accepter et prendre pour légitime, une alliance que vous n’assumez pas [encore], avec le Rdpc; et qui se trouve être votre seule issue de secours, pour continuer d’exister sur l’échiquier national.
Faites votre alliance de raison, avec le Rdpc, et assumez là ! C’est votre droit. Point besoin de la dissimuler derrière la riposte à un complot imaginaire, qui n’aurait absolument aucun sens, au regard des enjeux et des urgences de l’heure.
Cette façon de faire de la politique, en maniant la malice, l’esbroufe et la manipulation a quelque chose de passablement gênant. Mais, bon…
Luc Perry Wandji.
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Armand Leka Essomba: « Le Rdpc ou celui qui l’incarne a perdu de son attractivité, de son charisme »


C’est l’analyse que fait Armand Leka Essomba de la réélection dans la contestation du président de la République Paul Biya pour un 8e mandat.
Pour cet enseignant en sociologie à Yaoundé 1 et qui dirige le Laboratoire camerounais d’études et de recherches sur les sociétés contemporaines, les résultats ont démontré que le Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc) traverse une période difficile.
« Je pense que cela est évident dans la mesure où on doit pouvoir reconnaître que le parti au pouvoir traverse effectivement une phase de grande perturbation et que probablement soit ce parti, ou alors celui qui l’incarne a perdu probablement une grande part de son attractivité et de son charisme d’antan », a déclaré Armand Leka Essomba sur les ondes de RFI.
Sur le doute jeté sur la sincérité des résultats officiels proclamés par le Conseil constitutionnel, des évoqués notamment par Monseigneur Samuel Kleda, Armand Leka Essomba évoque pour sa part une suspicion.
« Disons que ces suspicions, naturellement, sont d’autant plus alimentées que nous sommes à l’ère des réseaux sociaux. Nous avons eu un temps long [entre le jour du vote et le jour des résultats]. La durée des deux semaines, c’est surtout l’injonction qui est faite à tout le monde de ne point communiquer, ni les tendances, etc. Et donc ça jette parfois de la suspicion », a indiqué Armand Leka Essomba sur RFI.
Selon les résultats officiels rendus publics par le Conseil constitutionnel, le président Paul Biya a été réélu avec 53,66% des voix pendant que son challenger n’a recueilli que 35% des voix.
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Patricia Tomaïno Ndam Njoya: « Le peuple a été dépouillé de son choix par un système verrouillé »


Au surlendemain de la prestation de serment du président Paul Biya pour un nouveau mandat de 7 ans au termes d’élections présidentielles dont les résultats sont encore contestées, l’opposition a livré son analyse du discours d’investiture.
Interrogée par Rfi, la présidente de l’Union démocratique du Cameroun (Udc) et candidate malheureuse à l’élection présidentielle, Patricia Hermine Tomaïno Ndam Njoya, a dénoncé une spoliation du choix du peuple.
Commentant l’appel à l’union sacrée lancé par Paul Biya, Patricia Hermine Tomaïno Ndam Njoya n’a pas manqué de souligner que les résultats tels que proclamés ne sont pas conformes à la réalité.
La présidente de l’UDC, Patricia Hermine Tomaïno Ndam Njoya, dénonce un système qui est verrouillé de l’intérieur.
« Le peuple a été dépouillé de son choix par un système verrouillé, contrôlé et sans recours véritable », a commenté Patricia Hermine Tomaïno Ndam Njoya.
Le président Paul Biya a prêté serment pour un nouveau mandat de 7 ans. D’un autre côté, Issa Tchiroma Bakary continue de revendiquer une victoire électorale.
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