Actualités locales
Akere Muna dénonce une élection “frauduleuse”

Akere Muna a réagi à la proclamation des résultats de l’élection présidentielle du 12 octobre 2025. Dans une déclaration, il a dénoncé une « élection frauduleuse » qui maintient le régime en place depuis 43 ans. Il a exigé la libération des personnes interpellées.
Déclaration de Me Akere Muna
U𝗡 𝗣𝗘𝗨𝗣𝗟𝗘 𝗧𝗥𝗔𝗛𝗜 𝗗é𝗰𝗹𝗮𝗿𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗱𝗲 𝗔𝗸𝗲𝗿𝗲 𝗠𝗨𝗡𝗔, 𝗔𝗻𝗰𝗶𝗲𝗻 𝗕â𝘁𝗼𝗻𝗻𝗶𝗲𝗿 𝗱𝗲 𝗹’𝗢𝗿𝗱𝗿𝗲 𝗱𝗲𝘀 𝗔𝘃𝗼𝗰𝗮𝘁𝘀 𝗮𝘂 𝗕𝗮𝗿𝗿𝗲𝗮𝘂 𝗱𝘂 𝗖𝗮𝗺𝗲𝗿𝗼𝘂𝗻 𝗲𝘁 𝗔𝗻𝗰𝗶𝗲𝗻 𝗣𝗿é𝘀𝗶𝗱𝗲𝗻𝘁 𝗱𝗲 𝗟’𝘂𝗻𝗶𝗼𝗻 𝗣𝗮𝗻𝗮𝗳𝗿𝗶𝗰𝗮𝗶𝗻𝗲 𝗱𝗲𝘀 𝗔𝘃𝗼𝗰𝗮𝘁𝘀.
En ma qualité de membre actif de la Société Civile, de militant de longue date de la lutte contre la corruption, de Fondateur du « NOW MOVEMENT » et de candidat déclaré à l’élection présidentiel du 12 octobre 2025, je m’adresse à vous aujourd’hui non seulement en mon nom propre, mais comme porte-voix des principes de justice et de démocratie que l’on étouffe dans notre nation.
Je dénonce catégoriquement l’élection présidentielle frauduleuse et la proclamation subséquente et prévisible de la victoire de Paul Biya par un Conseil Constitutionnel qui a abdiqué de son rôle d’organe judiciaire pour n’être plus que le tampon d’une tyrannie.
Ceci n’est pas un résultat électoral; c’est l’aboutissement d’une architecture systémique de 43 ans conçue pour un seul but la conservation perpétuelle du pouvoir. Pour avoir combattu la corruption et la décadence institutionnelle tout au long de ma carrière, je l’affirme sans équivoque l’ensemble du cadre électoral est un instrument captif. De l’organisation du scrutin à la proclamation finale, il est dirigé par des nominés fidèles non pas à la Constitution, mais au pouvoir en place, réduisant ainsi la compétition politique véritable à une fiction juridique.
Les preuves de fraude ne sont pas seulement accablantes; elles témoignent du mépris du régime pour notre peuple. Les chiffres de participation électorale mathématiquement impossibles et les résultats statistiquement incohérents ne sont pas de simples irrégularités; ce sont les empreintes digitales d’une manipulation criminelle de la volonté populaire.
Comment puis-je croire en des résultats qui, malgré le fait que je me sois désisté 11 jours avant le scrutin en saisissant ELECAM par voie d’huissier, prennent en compte mes bulletins de vote et comptabilise mes voix ? Comment croire en des résultats qui créditent le Président sortant de 86% de suffrages dans le Nord-Ouest dans un contexte connu de tous ?
Cette subversion éhontée a élargi la fissure de notre contrat social. Qu’il soit clair, en tant qu’avocat: la légalité tronquée et intéressée du régime ne peut jamais se substituer à la légitimité démocratique conférée par le consentement des gouvernés. Un mandat construit sur la coercition, la confiscation des institutions et la fraude n’est pas seulement illégitime; c’est un coup d’État constitutionnel.
Les conséquences sont catastrophiques. La paix est brisée, et notre unité nationale est fracturée au-delà de toute mesure. Je pleure avec vous les vies précieuses perdues depuis le dimanche 26 octobre… des vies anéanties par un régime qui valorise le pouvoir plus que les personnes.
L’arrestation en cours des leaders de l’opposition n’est pas un signe de force; c’est l’acte d’un régime paralysé par la peur de ses propres citoyens. C’est une provocation irresponsable qui risque de plonger notre nation dans une crise irréversible.
De ce qui précède il est impératif que le gouvernement procède à :
1. La libération immédiate et inconditionnelle de tous les prisonniers politiques et citoyens arbitrairement détenus.
2. L’engagement d’un dialogue national souverain, pour mettre fin à cette crise systémique et négocier un cadre pour une transition démocratique légitime.
Le peuple camerounais mérite un gouvernement de son choix, et non un dirigeant imposé par une mascarade institutionnelle corrompue et cynique. Ma détermination, et celle de tous ceux qui aspirent à une nouvelle aube, reste inébranlable. La lutte pour un Cameroun légitime, juste et uni se poursuit.
Yaoundé, le 27 octobre 2025
Akere T. MUNA
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Actualités locales
Alliance Rdpc-Pcrn : Luc Perry Wandji crache ses vérités à Anne Féconde Noah, porte-parole de Cabral Libii


Dans plusieurs sorties sur la toile, la porte-parole du président national du Parti camerounais pour la réconciliation nationale (Pcrn), a indiqué qu’un « mot d’ordre » de boycott contre leur formation politique lors du scrutin municipale et législative va entrainer une alliance avec le pouvoir en place. Un avis que ne partage pas le journaliste Luc Perry Wandji.
Lire ici sa sortie :
« LE « TOUT SAUF CABRAL EST UN FANTASME… »
Chère Madame, ce n’est pas très honnête de soupçonner les autres par avance, pour justifier l’alliance que vous envisagez, entre votre parti et le RDPC. Vous l’envisagez, parce qu’à la vérité, vous n’avez pas d’autres issues. Votre parti est exsangue; et ploie sous un divorce (en cours) avec ce qui lui tenait lieu de base électorale dans le grand Nord, l’Ouest, et une bonne partie du Littoral.
La rupture a pris corps, lorsque vous narguiez l’appel du peuple profond, à une large coalition autour d’un candidat fort. Elle s’est poursuivie lorsqu’au plus fort de l’élection, vous avez multiplié des atermoiements, comme en 2018: reconnaissance de votre défaite le soir du scrutin, au micro d’un journaliste de la Crtv, silence radio après coup, recours introduit puis retiré auprès du conseil constitutionnel, et j’en passe.
Faire croire que le 12 Octobre 2025, votre parti et son leader furent sous une cabale, en forme de mot d’ordre anti Cabral, n’est pas seulement un mauvais diagnostic. C’est surtout une hérésie (un mensonge, pour être trivial) qu’aucun observateur de la scène politique ou éducateur populaire, ne devrait accepter.
VOICI LA VÉRITÉ QU’IL FAUT AVOUER AU PEUPLE
Le 12 Octobre 2025, il y a eu un vote sanction contre M. BIYA, puis, un adoubement stratégique du peuple camerounais ; non pas pour #LE_CHANGEMENT_AVANT_TOUT! Mais, surtout pour #UN_CHASSEMENT, pour emprunter au lexique politique local.
Or, entre la décision de CHASSER BIYA, et le choix d’un acteur politique en capacité de le #CHASSER; avec ce que cela recèle et nécessite de vécu, force d’incarnation, leadership, ancrage populaire et potentiel de violence, le nom de M. Libii n’a à aucun moment traversé l’esprit du #peuple_du_changement, comme étant une alternative crédible, sous le rapport de l’impératif révolutionnaire, avec ce qu’il induit.
Et, que Libii ne fût pas en capacité d’incarner cette alternative en contexte d’impératif révolutionnaire, n’est en rien une tare ou une défaillance de sa part! Il a le temps de se faire et se construire – si tant est qu’il y aspire – une image si ce n’est de révolutionnaire, du moins, celle d’un homme de rupture.
Voilà donc le contexte qui a naturellement conditionné et conduit à la victoire de M. Issa Tchiroma. Et, à l’échec cuisant de Paul Biya, le 12 Octobre 2025. Le « tout sauf Cabral » est un fantasme. Rien de plus. Or, en mobilisant cette hérésie, comme on porte un cache-sexe, vous mentez à vos militants.
En menaçant de faire des 《contre-alliances》 (que vous avez à la vérité [déjà] tacitement faites; en reconnaissant la victoire de Paul Biya) , vous préparez tout simplement l’opinion publique à accepter et prendre pour légitime, une alliance que vous n’assumez pas [encore], avec le Rdpc; et qui se trouve être votre seule issue de secours, pour continuer d’exister sur l’échiquier national.
Faites votre alliance de raison, avec le Rdpc, et assumez là ! C’est votre droit. Point besoin de la dissimuler derrière la riposte à un complot imaginaire, qui n’aurait absolument aucun sens, au regard des enjeux et des urgences de l’heure.
Cette façon de faire de la politique, en maniant la malice, l’esbroufe et la manipulation a quelque chose de passablement gênant. Mais, bon…
Luc Perry Wandji.
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Armand Leka Essomba: « Le Rdpc ou celui qui l’incarne a perdu de son attractivité, de son charisme »


C’est l’analyse que fait Armand Leka Essomba de la réélection dans la contestation du président de la République Paul Biya pour un 8e mandat.
Pour cet enseignant en sociologie à Yaoundé 1 et qui dirige le Laboratoire camerounais d’études et de recherches sur les sociétés contemporaines, les résultats ont démontré que le Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc) traverse une période difficile.
« Je pense que cela est évident dans la mesure où on doit pouvoir reconnaître que le parti au pouvoir traverse effectivement une phase de grande perturbation et que probablement soit ce parti, ou alors celui qui l’incarne a perdu probablement une grande part de son attractivité et de son charisme d’antan », a déclaré Armand Leka Essomba sur les ondes de RFI.
Sur le doute jeté sur la sincérité des résultats officiels proclamés par le Conseil constitutionnel, des évoqués notamment par Monseigneur Samuel Kleda, Armand Leka Essomba évoque pour sa part une suspicion.
« Disons que ces suspicions, naturellement, sont d’autant plus alimentées que nous sommes à l’ère des réseaux sociaux. Nous avons eu un temps long [entre le jour du vote et le jour des résultats]. La durée des deux semaines, c’est surtout l’injonction qui est faite à tout le monde de ne point communiquer, ni les tendances, etc. Et donc ça jette parfois de la suspicion », a indiqué Armand Leka Essomba sur RFI.
Selon les résultats officiels rendus publics par le Conseil constitutionnel, le président Paul Biya a été réélu avec 53,66% des voix pendant que son challenger n’a recueilli que 35% des voix.
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Patricia Tomaïno Ndam Njoya: « Le peuple a été dépouillé de son choix par un système verrouillé »


Au surlendemain de la prestation de serment du président Paul Biya pour un nouveau mandat de 7 ans au termes d’élections présidentielles dont les résultats sont encore contestées, l’opposition a livré son analyse du discours d’investiture.
Interrogée par Rfi, la présidente de l’Union démocratique du Cameroun (Udc) et candidate malheureuse à l’élection présidentielle, Patricia Hermine Tomaïno Ndam Njoya, a dénoncé une spoliation du choix du peuple.
Commentant l’appel à l’union sacrée lancé par Paul Biya, Patricia Hermine Tomaïno Ndam Njoya n’a pas manqué de souligner que les résultats tels que proclamés ne sont pas conformes à la réalité.
La présidente de l’UDC, Patricia Hermine Tomaïno Ndam Njoya, dénonce un système qui est verrouillé de l’intérieur.
« Le peuple a été dépouillé de son choix par un système verrouillé, contrôlé et sans recours véritable », a commenté Patricia Hermine Tomaïno Ndam Njoya.
Le président Paul Biya a prêté serment pour un nouveau mandat de 7 ans. D’un autre côté, Issa Tchiroma Bakary continue de revendiquer une victoire électorale.
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