Actualités locales
Olivier Bile demande “un gouvernement de Transition, d’Union nationale et de Salut public”

En effet, c’est parce que selon Olivier Bile, les résultats que le Conseil constitutionnel va prononcer sont connus à l’avance qu’il est urgent, pour assurer une sortie de crise, d’aller vers « un gouvernement de Transition, d’Union nationale et de Salut public ».
« Les Camerounais, et en premier leur chef d’Etat, se doivent de mettre en œuvre, ensemble et après la proclamation sans surprise possible des résultats de cette élection, un gouvernement de Transition, d’Union nationale et de Salut public. A l’évidence, cela est, plus que jamais, une indispensable nécessité », a écrit Olivier Bile dans une longue réflexion.
CRISE POST ÉLECTORALE 2025 : SOLUTION DURABLE A LA PROBLÉMATIQUE CAMEROUNAISE
Professeur Olivier BILE
Voici donc le Cameroun plongé dans une nouvelle crise post-électorale. La situation de confusion qui règne dans nos villes et campagnes ces derniers temps suscite de vives inquiétudes au sein du peuple tout entier autant qu’au sein de la communauté internationale. L’annonce officielle par le conseil constitutionnel des résultats, au demeurant déjà connus, de cette élection présidentielle de 2025, scrutée et redoutée par tous, est appréhendée comme ce détonateur non maîtrisable qui pourrait déclencher l’ultime embrasement. Comment résoudre cette crise déjà bien répandue, qui risque simplement de s’amplifier davantage et polluer, avec plus de radicalité, le fonctionnement global du pays tout au long du prochain septennat si rien d’audacieux n’est entrepris ?
L’ORGUEIL ET L’ÉGOÏSME DES ACTEURS POLITIQUES
Le Cameroun est, en réalité, confronté à un redoutable problème d’orgueil hypertrophié de sa classe politique en général. Cet orgueil est conjugué à un immense égoïsme qui pousse tous nos politiques, à ne voir les choses que sous leur propre prisme et selon l’avantage de leur seul camp politique. L’adversité voire la haine qu’ils vouent à leurs concurrents les aveuglent. Elles les handicapent structurellement relativement à cette indispensable réflexion en faveur d’une résolution durable de la problématique du pays qui, au reste, ne date point d’aujourd’hui.
Pourtant, partout à travers le monde, l’expérience a clairement démontré que l’orgueil, l’égoïsme, les replis sur soi et sur son camp, l’arrogance, la suffisance, la violence et la haine du prochain, facteurs de destruction s’il en existent, n’ont jamais été considérés comme pertinents dans la résolution des crises sociopolitiques où que ce soit.
Parce que nous, Camerounais, en avons fait des instruments de configuration de notre culture politique, ces phénomènes négatifs ont fini par gangréner notre embryonnaire univers démocratique pour finalement le mener vers les abîmes où il se trouve aujourd’hui.
Voilà la cause fondamentale et matricielle de notre problématique politique camerounaise à laquelle nul n’échappe et dont chacun doit prendre conscience.
QUE FAIRE DONC ?
Dans les situations difficiles, il est bon de faire preuve d’humilité en s’appuyant aussi sur la technologie du Benchmarking afin de s’inspirer de l’ailleurs.
L’observation attentive du monde qui nous entoure démontre, sans conteste, que seul le brisement de soi favorable au respect de l’adversaire, au dialogue sincère, à des actions collégiales, à l’intérêt supérieur de la nation, au consensus social et au partage du pouvoir peuvent mener à la paix sociale véritable.
En ce moment, les acteurs politiques se regardent en chiens de faïence, ne se font aucune confiance et se détestent même cordialement. Certains se préparent même à l’ultime affrontement. Nos politiques et nos concitoyens doivent être tous contraints à dépasser ces états d’âme pour se préoccuper de l’intérêt national. C’est cela le brisement de soi sur une base simplement humaine. Il est incontournable en ce moment.
Assurément, nous ne pourrons en aucune façon faire l’économie de cette forme d’abandon de soi que firent, certes à leur corps défendant, les sud-africains afin d’affranchir durablement leur pays de la grande crise de l’apartheid. Nelson Mandela et Frédérik De Klerk, prix Nobel de la paix 1993, jouèrent pleinement leur rôle de leaders positivement inspirés et reconnus finalement comme tel par la postérité planétaire.
Les Camerounais, et en premier leur chef d’Etat, se doivent de mettre en œuvre, ensemble et après la proclamation sans surprise possible des résultats de cette élection, un gouvernement de Transition, d’Union nationale et de Salut public. A l’évidence, cela est, plus que jamais, une indispensable nécessité.
Avec toutes les filles et fils du pays, du nord au sud et de l’est à l’ouest, sa mission première devra être d’orchestrer cette transition refondatrice que nous prônons depuis un certain temps déjà. Depuis 2020 et plus effectivement avec l’ATP depuis janvier 2024, nous portons cette idée salutaire pour notre pays.
Sa mise en œuvre devrait, à mon humble avis, être pilotée par un chef d’orchestre doté d’une certaine neutralité relativement au contexte politique anxiogène actuel.
Sa mission serait simplement celle d’opérer cette grande Transition de Refondation qui, à l’évidence, requiert une grande vision et une forte capacité de rassemblement :
Réformes institutionnelles; remodelage du paysage politique pour mise en conformité avec les standards démocratiques modernes et républicains; révision du système électoral dans sa globalité ; démantèlement de la mécanique injuste du parti-Etat de facto; Création de mécanismes en capacité de ressusciter le lien social, culturel et national; Restauration de la solidarité et l’amour d’antan entre tous les Camerounais….
Au terme de ladite transition de 2 à 3 ans, des élections générales non susceptibles de la moindre contestation, dans un univers politique reconfiguré et remodelé, pourront alors et enfin mobiliser tous les Camerounais dans une nouvelle atmosphère de grande confiance démocratique au sein du pays. Nous pourrons alors et enfin avoir des élections justes, impartiales, intègres et transparentes donnant satisfaction à tous. En clair, il convient donc de résoudre le mal à la racine afin d’en empêcher toute forme de reproduction ultérieure.
Par conséquent, quelle que soit l’issue des évènements politiques à venir, tel me semble être, l’incontournable et indépassable algorithme en faveur de la reproduction d’une paix et d’un vivre-ensemble durables, mais surtout celui du déclenchement vertueux d’un nouveau départ et d’une véritable grande espérance pour le Cameroun de demain.
Dieu bénisse notre pays à tous.
Professeur Olivier BILE
Les Libérateurs
Rejoindre notre chaîne télégram pour avoir les dernières infos
Cliquez ici
Actualités locales
Armand Leka Essomba: « Le Rdpc ou celui qui l’incarne a perdu de son attractivité, de son charisme »


C’est l’analyse que fait Armand Leka Essomba de la réélection dans la contestation du président de la République Paul Biya pour un 8e mandat.
Pour cet enseignant en sociologie à Yaoundé 1 et qui dirige le Laboratoire camerounais d’études et de recherches sur les sociétés contemporaines, les résultats ont démontré que le Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc) traverse une période difficile.
« Je pense que cela est évident dans la mesure où on doit pouvoir reconnaître que le parti au pouvoir traverse effectivement une phase de grande perturbation et que probablement soit ce parti, ou alors celui qui l’incarne a perdu probablement une grande part de son attractivité et de son charisme d’antan », a déclaré Armand Leka Essomba sur les ondes de RFI.
Sur le doute jeté sur la sincérité des résultats officiels proclamés par le Conseil constitutionnel, des évoqués notamment par Monseigneur Samuel Kleda, Armand Leka Essomba évoque pour sa part une suspicion.
« Disons que ces suspicions, naturellement, sont d’autant plus alimentées que nous sommes à l’ère des réseaux sociaux. Nous avons eu un temps long [entre le jour du vote et le jour des résultats]. La durée des deux semaines, c’est surtout l’injonction qui est faite à tout le monde de ne point communiquer, ni les tendances, etc. Et donc ça jette parfois de la suspicion », a indiqué Armand Leka Essomba sur RFI.
Selon les résultats officiels rendus publics par le Conseil constitutionnel, le président Paul Biya a été réélu avec 53,66% des voix pendant que son challenger n’a recueilli que 35% des voix.
Rejoindre notre chaîne télégram pour avoir les dernières infos
Cliquez ici
Actualités locales
Patricia Tomaïno Ndam Njoya: « Le peuple a été dépouillé de son choix par un système verrouillé »


Au surlendemain de la prestation de serment du président Paul Biya pour un nouveau mandat de 7 ans au termes d’élections présidentielles dont les résultats sont encore contestées, l’opposition a livré son analyse du discours d’investiture.
Interrogée par Rfi, la présidente de l’Union démocratique du Cameroun (Udc) et candidate malheureuse à l’élection présidentielle, Patricia Hermine Tomaïno Ndam Njoya, a dénoncé une spoliation du choix du peuple.
Commentant l’appel à l’union sacrée lancé par Paul Biya, Patricia Hermine Tomaïno Ndam Njoya n’a pas manqué de souligner que les résultats tels que proclamés ne sont pas conformes à la réalité.
La présidente de l’UDC, Patricia Hermine Tomaïno Ndam Njoya, dénonce un système qui est verrouillé de l’intérieur.
« Le peuple a été dépouillé de son choix par un système verrouillé, contrôlé et sans recours véritable », a commenté Patricia Hermine Tomaïno Ndam Njoya.
Le président Paul Biya a prêté serment pour un nouveau mandat de 7 ans. D’un autre côté, Issa Tchiroma Bakary continue de revendiquer une victoire électorale.
Rejoindre notre chaîne télégram pour avoir les dernières infos
Cliquez ici
Actualités locales
« Plan Spécial de Promotion de l’Emploi Jeunes » – Mounouna Foutsou aux jeunes: « Quelles sont vos attentes ? »


Le ministre de la Jeunesse et de l’Éducation civique se met déjà au travail pour traduire en réalité l’ambitieux programme annoncé par le président Paul Biya.
Il s’agi d’un « Plan Spécial de Promotion de l’Emploi Jeunes » annoncé par le chef de l’État, Paul Biya, lors de son discours de prestation de serment, le jeudi 6 novembre 2025.
Trois jours après ce discours, le ministre de la Jeunesse et de l’Éducation civique a lancé une interpellation aux jeunes à ce sujet.
« Le President Paul Biya, à l’occasion de sa prestation de serment, a annoncé le Plan Spécial de Promotion de l’Emploi Jeunes. Le Gouvernement doit déjà opérationnaliser ledit Plan. Quelles sont vos attentes ? », a interrogé Mounouna Foutsou sur les réseaux sociaux.
Mounouna Foutsou désigné pour assurer l’intérim au ministère de l’Emploi , après la démission de Issa Tchiroma Bakary du gouvernement.
C’est une réponse, une première, que le président de la République Paul Biya propose pour prendre en charge les difficultés qui touchent la frange jeune.
« J’envisage de mettre en œuvre, dès les premiers mois de ce septennat, un plan spécial de promotion de l’emploi des jeunes, dont les axes principaux seront les suivants : Premièrement, la mise en place de facilités administratives et fiscales pour les entreprises privées avec en contrepartie, l’obligation pour celles-ci, de recruter les jeunes. Deuxièmement, le renforcement des mécanismes d’encadrement et d’accompagnement des jeunes, dans la conception, la mise en œuvre et le financement de leurs projets. Ceci se fera en liaison avec les banques locales et les bailleurs de fonds internationaux. Troisièmement, la promotion du développement d’entreprises dans les secteurs à fort potentiel de création d’emplois, à l’instar du numérique, des mines, de l’agriculture et des services. Quatrièmement, dès le prochain exercice budgétaire, une proportion du budget d’investissement de l’Etat sera consacrée à la réalisation de travaux à haute intensité de main d’œuvre, au profit des jeunes sur toute l’étendue du territoire. Ceci se fera en lien avec les Collectivités Territoriales Décentralisées et les associations », a déclaré Paul Biya dans son discours d’investiture.
Rejoindre notre chaîne télégram pour avoir les dernières infos
Cliquez ici
Société10 months agoPrésidentielle 2025 au Cameroun: voici les 10 candidats qui ont déjà déclaré leurs candidatures
Politique10 months agoPrésidentielle 2025 : voici les 10 candidats qui ont déjà déclaré leurs candidatures
Politique10 months agoÉlections présidentielles 2025 au Cameroun : Quels candidats ont les meilleures chances de succès ?
Société12 months agoBaltasar vient à peine de sortir de prison et tu ne croiras pas ce qu’il a fait avec cette femme (vidéos)
Société8 months agoCameroun : Dates à retenir Élection du président de la république
Dernières actualités1 year agoCameroun : Liste complète des 250 ethnies qui font la fierté de la nation
Dernières actualités1 year agoC’est ici ! Les résultats du GCE Ordinary Level 2024 sont sortis pour le Cameroun
Société11 months agoVoici le meilleur écart d’âge pour être épanouie dans un couple
