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Présidentielle/Yaoundé: Vote dans le calme et la transparence

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Présidentielle/Yaoundé: Vote dans le calme et la transparence
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Yaoundé, quartier Mbog Ebanda (Éleveur) ce 12 octobre 2025. Groupe scolaire privée bilingue Mewoulou. Il est 9h30. La cour est parsemée de quelques dizaines de personnes. Sur les bancs publics au millieu du domaine, une observatrice électorale suite et accompagne les usagers. Deux hommes accueillent les arrivants, qu’ils orientent :  »Monsieur, s’il vous plaît, on peut vous aider? », répètent-ils. Ils demandent la carte d’électeur, puis dirigent vers le bureau de vote. En cas d’absence du précieux sésame, ils prennent des informations sur l’inscription sur les listes électorales, sa date et le lieu de résidence.

Devant les bureaux de vote, les électeurs fouillent les noms sur les listes affichées depuis le petit matin.  »Je ne vois pas mon. Om

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 95,7 milliards pour rénover l’aérogare de l’aéroport international de Douala

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 95,7 milliards pour rénover l’aérogare de l’aéroport international de Douala
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L’Etat du Cameroun va supporter les charges fiscales évaluées à 20,7 milliards de francs dans le cadre de ce projet financé par l’Agence Française de Développement prévu pour s’étendre jusqu’en 2028.

 Les contours techniques et financiers du projet de Rénovation de l’aérogare passagers de l’aéroport International de Douala (RAP-AID) sont désormais bien définis. L’avant-projet détaillé a été soumis le 12 novembre dernier au conseil d’administration des Aéroports du Cameroun (ADC) en conclave à Douala.

La maîtrise d’œuvre dudit projet, le groupement Kardham/TPF a présenté les grandes orientations techniques et architecturales de ce projet qui est constitué de deux composantes. Une composante sur l’extension des chaussées aéronautiques déclinée dans la première phase. Ce marché a été attribué à la société chinoise China Harbour Engineering Company (CHEC) pour un montant de 10,4 milliards de FCFA. Il est question de construire une nouvelle aire de trafic d’une superficie d’environ 3600m2   La deuxième composante concerne la rénovation de l’aérogare passagers de l’aéroport proprement dite. Les travaux vont consister à un réaménagement des des espaces fonctionnels à l’intérieur du bâtiment existant, afin d’améliorer les flux des passagers, développer le commerce et activités extra aéronautiques. On aura à terme 20 000m2 d’espaces aménagés, 10 000m2 d’espace additionnel construit, 80% du carrousel bagages rénovés, 10 nouvelles banques d’enregistrement ajoutées entre autres.

L’Agence française de Développement (AFD) est le principal partenaire financier de ce projet qui a pour maitre d’ouvrage le Directeur Général des ADC.  « Le coût global du projet est estimé à 75 milliards de francs CFA hors taxes   auxquels s’ajoutent 20,7 milliards FCFA de TVA et de frais de douane. Soit un montant total d’environ 95,7 milliards de francs CFA », explique Emmanuel Sime Lebou, conseiller technique N°3 à ADC et chef de projet.  Il renseigne par ailleurs que les frais d’impôts, taxes et douanes liés à ce projet seront supportés par l’Etat du Cameroun à travers le ministère des Finances et celui de l’Economie de la Planification et de l’Aménagement du Territoire.

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Développement durable : l’Etat et le Système des Nations Unies harmonisent la coopération autour de la SND30

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Développement durable : l’Etat et le Système des Nations Unies harmonisent la coopération autour de la SND30
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Ce processus, mené dans un contexte de réformes internes du système onusien, vise à renforcer la cohérence et l’efficacité des interventions. L’enjeu principal est d’aligner les appuis techniques et financiers des Nations Unies sur les orientations de la Stratégie nationale de développement du Cameroun (SND30), tout en intégrant les nouvelles approches de la planification basées sur la donnée et les résultats.

Le coordinateur résident du Système des Nations Unies au Cameroun, Dr. Issa Sanogo, a rappelé que cette phase de conception s’inscrit dans une logique d’intégration et de performance. « Il s’agit de prendre en compte un certain nombre de réformes globales qui visent à permettre aux Nations Unies de travailler de façon plus efficace et intégrée, en priorisant les transitions vers l’accélération des Objectifs de développement durable », a-t-il expliqué. Les discussions portent sur la formulation d’un Cadre de résultats et de Théories du changement (TdC).

Ces outils constituent la base d’une gestion axée sur les résultats, approche de planification qui relie directement les ressources mobilisées aux effets mesurables attendus. L’objectif est d’assurer un suivi rigoureux des engagements pris, d’évaluer les impacts sur les populations et d’ajuster les interventions en fonction des performances constatées. Les travaux s’appuient sur l’évaluation finale du précédent Cadre de coopération 2022- 2026, qui a souligné la nécessité d’une meilleure articulation entre les agences onusiennes et les structures nationales. Cette révision s’inspire aussi des principes de la réforme onusienne dite UN 2.0, qui met l’accent sur la production et l’usage stratégique de la donnée, la prospective et la prévention, dans un contexte mondial marqué par la complexité des crises.

« Dans ce cadre, nous avons eu à faire un certain nombre de travaux en collaboration avec le gouvernement pour nous assurer que les priorités nationales, qui sont incluses dans la SND30, sont toujours valides dans le cadre du développement durable du Cameroun, et que les priorités que les Nations Unies vont adresser seront en parfait alignement avec celles du gouvernement pour accélérer les objectifs de développement national. À ce sujet, nous avons trois priorités sur lesquelles les différents travaux se sont accordés », a déclaré Dr Issa Sanogo.

Trois axes structurent désormais la coopération entre le Cameroun et les Nations Unies. Le premier concerne le développement du capital humain, entendu comme l’ensemble des compétences, savoirs et capacités nécessaires à la croissance économique. Il met l’accent sur l’inclusion sociale, la formation et l’adaptation des jeunes et des femmes aux mutations du marché du travail. Le deuxième axe porte sur la transformation économique, avec une attention particulière à la diversification productive, à la transition écologique et énergétique, ainsi qu’à la création d’emplois durables. Cette orientation répond à la nécessité d’arrimer la trajectoire camerounaise aux impératifs de résilience et de compétitivité. Le troisième pilier est celui de la gouvernance, envisagée comme condition d’une action publique cohérente et d’une cohésion sociale renforcée. L’approche se veut inclusive, en intégrant les principes de transparence, de participation et de prévention des conflits.

L’atelier, conduit sous les coordinations du ministère de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du Territoire et le système des Nations Unies au Cameroun, a également pour objectif de valider les priorités stratégiques alignées sur les Six transitions ODD (énergétique, numérique, démographique, productive, sociale et environnementale). Ces transitions constituent le socle des actions prévues pour accélérer la réalisation des Objectifs de développement durable à l’horizon 2031.

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Banques et établissements financiers: 4 ans pour augmenter le capital

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Banques et établissements financiers: 4 ans pour augmenter le capital
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Le délai fixé au terme d’une concertation entre la Cobac et les acteurs du secteur financier de la zone Cemac permet aux banques de faire passer leur capital minimum de 10 à 25 milliards de FCFA et d’1 à 4 milliards pour certains établissements de crédit.

Dès 2026, les établissements financiers de la sous-région ainsi que les banques devront afficher un capital plus relevé. C’est ce que prévoit le projet de relèvement du capital social minimum dans le secteur. Ce texte a été présenté aux acteurs par la Commission bancaire d’Afrique centrale (Cobac)  le 30 octobre dernier à Libreville au Gabon.

La réforme avait été annoncée depuis quelques années. Mais les acteurs du secteur sollicitaient une rallonge du délai.  Au terme des concertations de Libreville, un délai de 3 à 4 ans  a finalement  été accordé aux acteurs pour se conformer aux nouveaux seuils de capital social. Le calendrier prévoit une mise en œuvre progressive à partir de janvier 2026 et ce jusqu’au 31 décembre 2029. Pour les banques de la Cemac, il s’agira de passer de 10 milliards à 25 milliards FCFA. L’échelonnement prévoit 15 milliards de FCFA au plus tard le 31 décembre 2026, 20 milliards de FCFA au plus tard le 31 décembre 2027, 25 milliards de F CFA au plus tard le 31 décembre 2028.

 Pour les établissements de crédit agréés dans la catégorie d’établissement financier, ils devraient porter leur capital social à au moins 3 milliards de FCFA au plus tard le 31 décembre 2026, 3,5 milliards cinq cents millions de F CFA au plus tard le 31 décembre 2027 et 4 milliards de FCFA au plus tard le 31 décembre 2028. Il s’agit ici des « établissements financiers non bancaires, c’est-à-dire qui ne collectent pas l’épargne publique et accordent uniquement le crédit », précise David Kengne, expert financier.

Selon la  Cobac, cette extension vise à renforcer la résilience des établissements de crédit et à améliorer leur capacité à financer les économies de la Cemac. La dernière réforme similaire date de 15 ans.  Il faut dire que les établissements de microfinance avaient déjà connu leur augmentation de capital à la faveur du règlement CEMAC/UMAC/COBAC adopté en 2017. Mais,  d’après David Kengne, « rien n’exclut l’adoption d’un nouveau règlement les années à venir qui exige un niveau de capital social plus élevé que celui fixé en 2017 pour les établissements de microfinance de 2ème et 3ème catégorie. Les tendances du secteur obligent de mener une réflexion allant dans ce sens ».

 Les participants à la rencontre organisée par la Cobac ont discuté de la possibilité d’ouverture du capital des établissements de crédit au marché boursier en vue de mobiliser les fonds nécessaires pour renforcer le capital exigé. La distinction du niveau de capital minimum en fonction de la typologie de l’actionnariat et des modèles d’affaires des établissements a également fait débat.

Réactions     

David KENGNE, expert en règlementation bancaire

 « Ce projet vise à améliorer la solvabilité et la confiance des établissements financiers »

 « Le projet d’augmentation du capital des établissements financiers dans la zone CEMAC vise avant tout à améliorer leur solvabilité et à renforcer la confiance vis-à-vis des partenaires financiers et commerciaux de l’institution. L’augmentation du capital social des établissements financiers peut également leur ouvrir les portes à l’obtention des financements extérieurs. Le capital social est un élément clé des fonds propres d’un établissement financier. Plus les fonds propres sont importants, plus l’établissement financier est crédible. De même, les investisseurs portent un regard particulier sur les fonds propres d’un établissement financier pour décider s’ils travaillent avec cet établissement financier ou pas. Enfin, en décidant d’augmenter le capital social des établissements financiers, la COBAC vise à amortir les chocs survenus du fait du volume des impayés du portefeuille de crédit des institutions financières dans son ensemble.  Nous estimons que le délai de quatre ans donné aux établissements financiers pour se mettre en conformité avec ce règlement nous semble raisonnable pour les anciens établissements. Le problème se posera sans doute avec les nouveaux entrants à qui il sera exigé de présenter de fait ce montant pour obtenir l’agrément avant d’exercer dans l’un des pays de la CEMAC. »

 Blaise Hervé FEUNKE, acteur financier

 « Il faut donner aux banques les moyens réels de se renforcer durablement »

« Il est essentiel que cette réforme soit mise en œuvre de manière progressive et accompagnée, afin de ne pas fragiliser les établissements de taille moyenne ou à capital local. L’objectif n’est pas d’exclure des acteurs, mais de favoriser un secteur plus solide et plus compétitif, capable de financer durablement les économies de la sous-région. Bien conduite, cette réforme contribuera à bâtir un système bancaire plus résilient, mieux intégré et à la hauteur des ambitions économiques de la CEMAC. Le délai de quatre ans fixé par la COBAC pour atteindre les nouveaux seuils de capitalisation est raisonnable en théorie, mais il pourrait s’avérer juste pour certaines banques dont la structure financière demeure fragile. Mobiliser 25 milliards de FCFA suppose non seulement des apports importants des actionnaires existants, mais aussi la capacité à attirer de nouveaux investisseurs, souvent dans un environnement économique encore contraint. Pour les filiales de groupes internationaux ou les établissements déjà bien capitalisés, cet objectif est accessible. En revanche, pour les banques à capital local ou de taille moyenne, la contrainte est réelle. Dans ce sens, plusieurs pistes pourraient être envisagées. D’abord, étaler la mise en œuvre de la réforme selon la taille et la solidité des établissements, avec des étapes intermédiaires et des délais ajustés. Ensuite, favoriser le recours au marché financier, comme l’a proposé la COBAC pendant les travaux, mais en rendant ce marché plus attractif et plus accessible, notamment par une simplification des procédures et des coûts d’introduction en bourse. On pourrait aussi encourager des fusions stratégiques entre banques locales pour atteindre plus facilement le seuil de capitalisation, ou encore prévoir des incitations fiscales pour les augmentations de capital. L’objectif n’est pas seulement de respecter un seuil réglementaire, mais de donner aux banques les moyens réels de se renforcer durablement tout en continuant à financer les économies de la sous-région. »

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