Transféré de Villarreal à Levante lors du dernier mercato estival contre 3 millions d’euros, Karl Etta Eyong s’impose déjà comme l’une des grandes révélations de la Liga cette saison. L’attaquant camerounais de 21 ans, natif de Douala, affiche des statistiques impressionnantes : 5 buts et 3 passes décisives en 8 matchs. Son efficacité et sa maturité ont rapidement attiré l’attention des grands clubs espagnols, notamment le FC Barcelone, déjà prêt à passer à l’action.
Mais au-delà de ses performances, le dossier Etta Eyong intrigue aussi pour ses enjeux économiques complexes. D’après les informations de Cadena Ser, Cadiz détient encore 50 % des droits économiques du joueur. La répartition des bénéfices liés à un futur transfert a été savamment négociée entre les trois clubs concernés : Cadiz, Villarreal et Levante.
Ainsi, si Levante reçoit une offre comprise entre 3 et 7,5 millions d’euros, 80 % de la plus-value reviendrait à Villarreal et 20 % à Levante. En revanche, pour une offre située entre 7,5 et 15 millions d’euros, les deux clubs se partageraient les gains à parts égales. Et si le montant du transfert dépasse 15 millions d’euros, Levante toucherait cette fois 80 % de la plus-value, contre 20 % pour Villarreal.
Sous contrat jusqu’en juin 2029, Karl Etta Eyong est désormais valorisé à 20 millions d’euros sur Transfermarkt. Son entourage justifie son choix de rejoindre Levante par la promesse d’un temps de jeu régulier et d’un projet sportif clair. Un pari visiblement gagnant, tant le jeune Lion Indomptable semble aujourd’hui prêt à rugir encore plus fort sur la scène européenne.









