Actualités locales
Agression de Mounouna Foutsou : le gouvernement promet de traquer la BAS

Le gouvernement camerounais a exprimé sa vive indignation après l’agression de deux de ses ministres en Belgique.
Le ministre de la Jeunesse et de l’Éducation civique, Mounouna Foutsou, et l’ambassadeur du Cameroun en Belgique, Daniel Evina Abe’e, ont été pris pour cible par un groupe de manifestants se revendiquant de la Brigade Anti-Sardinards (BAS).
Les faits se sont déroulés en deux temps. Vendredi 28 février 2025, alors que le ministre Foutsou présidait la cérémonie de clôture du mois de la jeunesse à l’hôtel Claridge à Bruxelles, un groupe d’individus a fait irruption dans la salle, perturbant violemment l’événement.
Lundi 3 mars 2025, alors que les deux ministres s’apprêtaient à quitter leur lieu de résidence pour rentrer au Cameroun, ils ont de nouveau été agressés par le même groupe.
Le gouvernement camerounais condamne fermement ces actes de violence, qu’il qualifie d’« irresponsables et barbares ». Il rappelle que le Cameroun est un État de droit et que les changements institutionnels doivent se faire par les urnes, et non par la violence.
Il appelle également les Camerounais de la diaspora à faire preuve de responsabilité et à accorder leur confiance aux institutions de la République.
Le gouvernement camerounais a également demandé aux autorités belges de prendre les mesures nécessaires pour assurer la sécurité de ses représentants et de respecter les engagements internationaux en matière de protection des diplomates.
Lire le communiqué du Gouvernement :
L’article Agression de Mounouna Foutsou : le gouvernement promet de traquer la BAS est apparu en premier sur Cameroun Actuel.
CLIQUEZ ICI POUR LIRE L’ARTICLE ORIGINAL SUR camerounactuel.com
Actualités locales
Le Cameroun mise sur sa diaspora pour dynamiser son développement
Le Cameroun franchit un pas décisif dans son engagement envers sa diaspora.
Ce mardi 18 mars 2025, le Ministère des Relations Extérieures (MINREX) a accueilli le lancement officiel du projet de stratégie nationale de mobilisation de la diaspora camerounaise. Une initiative soutenue par le Fonds de l’Organisation Internationale pour les Migrations (OIM) pour le développement, visant à renforcer les liens avec les Camerounais établis à l’étranger et à maximiser leur contribution au développement du pays.
Une mobilisation gouvernementale et internationale
L’événement a réuni une large diversité d’acteurs nationaux et internationaux, parmi lesquels des représentants du gouvernement, des missions diplomatiques, des organisations internationales et des associations de la diaspora. Dans son mot de bienvenue, le Secrétaire général du MINREX, représentant le ministre, a rappelé l’importance stratégique de cette communauté expatriée.
« La diaspora camerounaise est un maillon essentiel du rayonnement de notre pays. Ses contributions financières, intellectuelles et technologiques sont déterminantes. Le gouvernement s’engage à structurer et à renforcer ce lien, en mettant en place des politiques inclusives et adaptées aux réalités de nos compatriotes à l’étranger », a-t-il déclaré.
La présence de plusieurs ministères sectoriels, dont celui de l’Économie, de la Planification et de l’Aménagement du Territoire (MINEPAT), ainsi que du Groupement des Entreprises du Cameroun (GECAM), témoigne de la volonté de l’État de mobiliser tous les leviers pour assurer la réussite de cette stratégie.
L’appui de l’OIM pour un projet structurant
M. Abdel Rahmane DIOP, Chef de Mission de l’OIM Cameroun, a salué cette initiative et souligné l’opportunité que représente la diaspora camerounaise pour le pays.
« La diaspora est une force incontournable, détenant un capital humain, culturel et financier immense. Il est essentiel que le gouvernement anticipe et mette en place des mécanismes solides pour faciliter son implication dans le développement du Cameroun », a-t-il indiqué.
L’OIM s’est engagée à accompagner cette démarche en soutenant les efforts de structuration et d’intégration des diasporas camerounaises, y compris celles encore peu exploitées, notamment en Asie et au Moyen-Orient.
Un enjeu stratégique pour l’économie et l’innovation
Selon les données du MINREX, les transferts financiers de la diaspora camerounaise représentent environ 1 % du PIB, un chiffre bien inférieur à celui de certains pays africains, où ils atteignent jusqu’à 25 %. Toutefois, l’apport de la diaspora ne se limite pas aux envois de fonds. Son rôle dans l’innovation, la création d’entreprises et le partage d’expertise est un atout majeur pour le développement du pays.
Le film Les Enfants de la Diaspora de Sabrina Onana, évoqué lors des échanges, illustre l’attachement des Camerounais de l’étranger à leurs racines et leur désir croissant d’y jouer un rôle actif.
Des recommandations pour une intégration réussie
Pour assurer l’efficacité de cette stratégie, plusieurs recommandations ont été formulées :
- Mettre en place des mécanismes concrets pour faciliter l’investissement de la diaspora dans les projets locaux.
- Renforcer la coopération internationale en alignant les initiatives avec les Objectifs de développement durable.
- Encourager les synergies locales en connectant les talents expatriés aux collectivités, entreprises et institutions éducatives.
« Il ne s’agit pas seulement d’une opportunité, mais d’une nécessité stratégique pour bâtir un Cameroun plus inclusif, connecté et préparé aux défis de demain », a conclu M. DIOP.
Le lancement de cette stratégie marque ainsi le début d’une nouvelle ère où la diaspora devient un véritable levier de transformation pour le Cameroun.
CLIQUEZ ICI POUR LIRE L’ARTICLE ORIGINAL SUR camerounactuel.com
Actualités locales
boycotter les élections de 2020 était une erreur
Michèle Ndoki, éminente avocate et militante politique camerounaise, a ouvertement reconnu que la décision du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC) de boycotter les élections de 2020 était une « erreur ».
Dans une récente interview accordée à Carrefour Télévision, Michèle Ndoki est revenue sur ce moment charnière et a exposé sa vision de l’avenir du Cameroun après son départ du MRC.
Réévaluation du boycott des élections de 2020
Le boycott des élections de 2020 par le MRC était une manœuvre politique majeure visant à protester contre la gestion de la crise anglophone par le gouvernement et à plaider en faveur de réformes électorales. Cependant, cette décision a eu de profondes répercussions sur l’influence politique du parti et sur l’opposition en général.
En s’abstenant de participer, le MRC a involontairement cédé du terrain politique au parti au pouvoir, réduisant sa présence législative et limitant sa capacité à instaurer des changements au sein du système.
La récente confirmation de Ndoki intervient à un moment où le MRC subit une forte pression pour désigner un candidat aux prochaines élections présidentielles.
« Ne pas participer aux élections de 2020 a été une erreur », a-t-elle déclaré, soulignant la nécessité d’un engagement actif dans le processus politique pour susciter un changement significatif. Ce constat fait également écho aux critiques des analystes politiques qui affirment que les boycotts peuvent conduire à la marginalisation politique.
Nombreux sont ceux qui ont affirmé que le MRC avait commis une erreur fondamentale, similaire à celle commise par le Front social-démocrate dans les années 1990.
Formation des « Bâtisseurs de la Nation »
Le départ de Ndoki du MRC en juillet 2023 a marqué un tournant dans son parcours politique. Bien qu’elle ait exprimé son désaccord avec la décision du parti de l’exclure, elle a maintenu son respect pour le processus.
« Je respecte la décision qui a été prise, même si je ne suis pas d’accord », a-t-elle déclaré. Cela suggère que des dynamiques internes et des contestations de la direction du parti ont pu influencer son départ.
Malgré cela, Ndoki a exprimé son respect pour le professeur Maurice Kamto, chef du MRC, et a salué ses contributions à la politique camerounaise.
Après son départ, Ndoki a lancé « Les Bâtisseurs de la Nation », un mouvement distinct des partis politiques traditionnels. Cette initiative vise à combler le fossé entre les entités politiques et la population, en mettant l’accent sur la mobilisation populaire et l’engagement citoyen.
L’un des piliers de ce mouvement est le projet ambitieux de déployer 10 000 observateurs électoraux lors des prochaines élections présidentielles, afin de renforcer la transparence et la confiance du public dans le processus électoral. Ndoki a exprimé sa vision en déclarant : « Il existe un décalage entre les partis politiques et la réalité du peuple camerounais », soulignant la nécessité d’un discours politique plus inclusif.
Critique de la gouvernance et plaidoyer en faveur des réformes
Ndoki a vivement critiqué le gouvernement actuel, soulignant les promesses non tenues et le manque perçu de compétence au sein du pouvoir exécutif. Elle plaide pour la reconnaissance de la double nationalité afin de valoriser le potentiel de la diaspora camerounaise, affirmant : « Nous devons reconnaître la double nationalité.»
Cette perspective s’inscrit dans le cadre d’appels plus larges à moderniser les politiques nationales afin de refléter les réalités de la mondialisation et des migrations.
Abordant les origines de mouvements comme la Brigade Anti-Sardines (BAS), Michèle Ndoki les reconnaît comme des réactions à des problèmes systémiques tels que la mauvaise gouvernance et la corruption. Tout en condamnant la violence, elle souligne l’importance de comprendre les causes profondes qui animent ces mouvements.
Par ailleurs, Mme Ndoki exprime son inquiétude face à l’émigration des jeunes, soulignant la responsabilité collective de créer un environnement propice au Cameroun pour retenir ses jeunes talents.
Sa volonté de collaborer avec toutes les personnes dévouées au bien-être de la nation transparaît dans sa déclaration : « Je suis prête à travailler avec tous ceux qui ont à cœur l’intérêt du Cameroun. »
Interaction avec les autorités et perspectives d’avenir
Le militantisme de Mme Ndoki n’a pas été sans difficultés. En janvier 2025, elle a été convoquée par la police judiciaire suite à une plainte du préfet du Wouri contre son ONG, « Les Bâtisseurs de la Nation », soulignant le caractère controversé de son travail de plaidoyer.
Malgré ces obstacles, Michèle Ndoki reste résolue dans son engagement en faveur de l’engagement politique et des réformes. Elle s’est déclarée satisfaite du format de l’entretien et espère que davantage de dirigeants politiques participeront à des discussions similaires, favorisant ainsi une culture de dialogue ouvert et de responsabilité sur la scène politique camerounaise.
Le parcours de Michèle Ndoki reflète un discours plus large au sein de la politique camerounaise : une évolution vers des mouvements centrés sur les citoyens et une réévaluation des stratégies politiques traditionnelles. Sa reconnaissance des erreurs passées et son approche proactive des engagements futurs offrent un aperçu de l’évolution de la dynamique de l’opposition politique au Cameroun.
CLIQUEZ ICI POUR LIRE L’ARTICLE ORIGINAL SUR camerounactuel.com
Actualités locales
le gouvernement scelle une unité de production de whisky en sachet
Le ministre des Mines, de l’Industrie et du Développement technologique, le professeur Fuh Calistus Gentry, a scellé les engagements de Reddis Global, une entreprise produisant du whisky en sachet.
Selon le ministre, les sachets dans lesquels cette entreprise conditionne son whisky ne sont pas conformes aux normes sanitaires.
La mise sous scellés de Reddis Global, selon Fuh Calistus, marque le début d’une campagne de répression contre les entreprises qui ne respectent pas les politiques mises en place. « L’entreprise produit des boissons susceptibles de nuire à la santé des consommateurs.»
Le ministre a fait cette déclaration lors d’une tournée industrielle à Douala, la capitale économique, le jeudi 20 mars. Il était accompagné de responsables de l’Agence nationale de contrôle de la qualité (ANOR).
Le professeur Fuh Calistus Gentry a expliqué que cette opération serait étendue à toutes les autres entreprises ne respectant pas les normes en vigueur. Il a toutefois accordé deux mois aux autres entreprises contrevenantes pour s’adapter.
Le gouvernement camerounais a interdit la circulation du whisky en sachet depuis 2014, mais divers types de whisky en sachet continuent de circuler dans le pays.
L’interdiction a été attribuée à l’abus de whisky et à des problèmes de qualité qui ont entraîné des décès. Le gouvernement a donné deux ans aux producteurs et aux distributeurs pour écouler les stocks invendus.
Plus de dix ans après l’interdiction, le whisky en sachet continue de circuler sans interruption. La plupart des Camerounais, économiquement défavorisés, consomment ces boissons alcoolisées bon marché mais fortes.
Les associations de défense des consommateurs ont insisté à plusieurs reprises auprès du gouvernement pour qu’il mette en œuvre cette interdiction, en vain.
Le ministre visite des industries agroalimentaires
Cette semaine, le ministre a également visité des entreprises qui établissent des normes dans les industries agroalimentaires. L’une d’elles est l’usine Coca-Cola CRACEDOM Bottling Company Cameroon S.A. à Kaké.
L’entreprise produit et distribue des boissons gazeuses (Coca-Cola, Sprite, Fanta) ainsi que des spiritueux (Johnnie Walker, etc.). Le professeur Fuh Calistus a également effectué une visite de travail chez Elim Beverage and Food S.A., une usine dirigée par Francis Nana Djomo, spécialisée dans la production de jus naturels et le développement touristique.
L’entreprise commercialise des boissons gazeuses, des eaux minérales, des boissons énergisantes et des jus de fruits au Cameroun.
Les échanges entre le ministre et les dirigeants de ces entreprises ont également porté sur la recherche de solutions aux préoccupations soulevées, telles que l’approvisionnement énergétique et la disponibilité des matières premières.
Le ministre a toutefois salué l’implication des Camerounais dans de nombreux secteurs (agroalimentaire, emballage, automobile, etc.), témoignant de la mise en œuvre réussie de la politique de substitution aux importations prônée par le chef de l’État.
Le ministre Fuh Calistus a déclaré que son ministère s’engageait à accompagner ces entreprises dans le développement de leur potentiel en répondant positivement à leurs demandes.
« Le gouvernement a pris acte de tous ces défis et des solutions à court et moyen terme sont en cours de mise en œuvre », a-t-il déclaré.
CLIQUEZ ICI POUR LIRE L’ARTICLE ORIGINAL SUR camerounactuel.com
- Société4 months ago
Baltasar vient à peine de sortir de prison et tu ne croiras pas ce qu’il a fait avec cette femme (vidéos)
- Société3 months ago
Voici le meilleur écart d’âge pour être épanouie dans un couple
- Politique2 months ago
Élections présidentielles 2025 au Cameroun : Quels candidats ont les meilleures chances de succès ?
- Société3 months ago
Voici comment Faire Tomber une Femme follement Amoureuse de Vous
- Politique3 months ago
Présidentielle 2025 : voici les 10 candidats qui ont déjà déclaré leurs candidatures
- Société4 months ago
Exclusivité : Baltasar brise enfin le silence et s’explique sur les 400 videos sur telegram
- Société3 months ago
7 secrets que les femmes ne dirons jamais à leur maris
- Politique7 months ago
Cinq raisons de faire confiance au MPCC et au President Jean Blaise GWET