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Yango au Cameroun : impact et transformation de la mobilité grâce à l’innovation, avec une nouvelle licence de 5 ans (interview)

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Yango au Cameroun : impact et transformation de la mobilité grâce à l’innovation, avec une nouvelle licence de 5 ans (interview)
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(YANGO ) – Clovis Pilla , Country Manager de Yango au Cameroun fait le point sur l’évolution de l’entreprise,  forte d’une licence renouvelée pour 5 ans.

Bonjour Dr Pilla. Pour commencer, pourriez-vous présenter brièvement Yango à ceux qui ne connaissent pas encore l’entreprise ?

Clovis Pilla : Bonjour et merci de m’accueillir. Yango est une entreprise technologique internationale qui s’appuie sur des innovations de pointe pour proposer des services du quotidien adaptés aux marchés locaux. Nous sommes présents dans plus de 30 pays et offrons divers services numériques, notamment la mise en relation avec des partenaires de transport pour du VTC, la livraison de nourriture et de colis, et des solutions fintech. Au Cameroun, nous avons lancé nos activités en 2021 et, depuis, nous avons transformé la mobilité urbaine à Douala et Yaoundé en proposant une solution de transport technologique transparente, sécurisée et efficace.

Quel est l’impact de Yango sur l’économie locale jusqu’à présent ?

Clovis Pilla : Notre présence a eu un impact non négligeable sur l’économie locale. Nous avons contribué à la création de plus de 6000 emplois directs et indirects. De plus, plus de 150 entreprises de transport camerounaises collaborent avec nous, générant encore plus d’opportunités d’emploi. Yango n’est pas seulement une plateforme de mise en relation pour le transport ; nous sommes un acteur clé du développement numérique et économique du pays.

Vous avez évoqué le rôle de Yango dans l’économie locale. Comment l’entreprise travaille-t-elle avec le gouvernement camerounais et en quoi cette collaboration influence-t-elle vos activités ?

Clovis Pilla : Nous collaborons étroitement et de manière continue avec le gouvernement camerounais, car nous sommes pleinement engagés à contribuer à un environnement de transport sûr et réglementé dans un secteur en pleine digitalisation. Récemment, en partenariat avec l’un de nos collaborateurs locaux, nous avons renouvelé notre licence et autorisation de 5 ans auprès du Ministère des Transports. Nous apprécions le soutien des autorités dans la création d’un climat d’affaires stable et continuerons à aligner nos services sur les politiques nationales en matière de transport et de numérique.

Quels sont les projets de Yango en termes d’investissements au Cameroun sur le long terme ?

Clovis Pilla : Nous sommes déterminés à renforcer l’écosystème de la mobilité au Cameroun grâce à la technologie et à des investissements stratégiques. Nos priorités incluent l’amélioration continue de notre plateforme, l’expansion et le renouvellement des flottes, ainsi que la formation des chauffeurs partenaires. Nous mettons également un accent particulier sur le développement des talents locaux afin de soutenir la croissance de l’économie numérique camerounaise. Ce trimestre, nous prévoyons d’étendre nos services à Bafoussam, offrant ainsi un accès élargi à des solutions de mobilité modernes et sécurisées. De plus, nos investissements dans le renouvellement des véhicules et les initiatives en matière de sécurité contribueront à améliorer la mobilité urbaine et à générer de nouvelles opportunités d’emploi.

Comment se porte Yango au Cameroun en termes de croissance ?

Clovis Pilla : Nous sommes fiers de notre progression depuis notre lancement au Cameroun. Avec plus de 150 000 utilisateurs actifs par mois, notre plateforme connaît une croissance soutenue. Nos services sont largement adoptés par les Camerounais, et nous travaillons en permanence pour enrichir notre offre afin de mieux répondre aux attentes de nos clients et partenaires. De manière générale, nous avons contribué à transformer l’usage des transports, à digitaliser le secteur et à offrir un service sûr, fiable et confortable.

La sécurité reste une préoccupation majeure dans votre secteur. Quelles mesures Yango a-t-elle mises en place pour assurer la sécurité des chauffeurs et des utilisateurs ?

Clovis Pilla : La sécurité est une priorité absolue. Nous avons mis en place plusieurs fonctionnalités essentielles, comme un bouton SOS avec accès direct aux autorités, un chat d’urgence avec notre support client et une option de partage d’itinéraire permettant aux utilisateurs d’envoyer les détails de leur trajet à des proches. Les chauffeurs partenaires sont soumis à une vérification rigoureuse de leurs documents, et les passagers ont accès aux informations du conducteur, y compris son évaluation et les détails du véhicule, avant chaque trajet. Par ailleurs, nous avons introduit des alertes de sécurité permettant aux chauffeurs d’identifier les zones à risque et de choisir d’accepter ou de refuser un trajet en fonction des conditions de sécurité.

Enfin, en tant que Country Manager de Yango au Cameroun, quelle est votre vision pour l’entreprise dans les années à venir ?

Clovis Pilla : Mon ambition est que Yango devienne une référence incontournable au Cameroun en apportant une réelle valeur ajoutée à travers nos services qui améliorent la vie des citadins. Nous sommes aujourd’hui la principale plateforme numérique de mobilité dans le pays et nous nous attachons à fixer les standards en matière de sécurité, d’efficacité et d’innovation. Au cours des 5 prochaines années, nous comptons étendre nos services à d’autres villes, introduire de nouvelles offres et renforcer notre intégration dans l’écosystème des solutions financières numériques. En investissant continuellement dans notre plateforme et dans le développement des talents locaux, nous espérons contribuer activement à la transformation digitale et à la croissance économique du Cameroun.

Merci d’avoir partagé ces perspectives, Dr Pilla. Nous suivrons avec intérêt l’évolution de Yango au Cameroun.

Clovis Pilla : Merci à vous. Ce fut un plaisir d’échanger.

À propos de Yango Group

Yango Group est une entreprise technologique internationale qui transforme les technologies mondiales en services quotidiens adaptés aux communautés locales. Avec un engagement indéfectible envers l’innovation, nous remodelons et améliorons les technologies de pointe du monde entier en services intégrés au quotidien pour des régions diverses. Yango propose ses services via sa Super App dans plus de 30 pays en Europe, au Moyen-Orient, en Afrique et en Amérique latine. L’application multilingue de Yango est disponible gratuitement sur Android et iOS. Pour plus d’informations, veuillez contacter : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser..

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Dette intérieure : le gouvernement a accumulé des restes à payer de près de 680 milliards de FCFA en 2024

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Dette intérieure : le gouvernement a accumulé des restes à payer de près de 680 milliards de FCFA en 2024
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(Investir au Cameroun) – Au terme de l’exercice budgétaire 2024, les restes à payer (RAP) ont atteint environ 670 milliards de FCFA. C’est ce que révèlent des données compilées par la Direction générale du Trésor, de la Coopération financière et monétaire du ministère des Finances, la Caisse autonome d’amortissement et le Comité national de la dette publique. Ces données sont rapportées dans la note de conjoncture sur la dette publique du 18 mars 2025, élaborée par la Caisse autonome d’amortissement (CAA).

Le document précise néanmoins que cette enveloppe est en baisse de 8,6 % par rapport à l’exercice 2023, où les RAP s’élevaient à 743 milliards de FCFA. Pour la Caisse autonome d’amortissement, cette baisse témoigne des efforts en matière de régularisation et d’apurement des engagements budgétaires tout au long de l’année 2024.

Toutefois, ces efforts sont restés inconstants. D’après le rapport susmentionné, le volume des RAP est tombé à 559 milliards de FCFA entre juillet et septembre 2024, avant de remonter à 646 milliards de FCFA dès octobre. Au 31 décembre 2024, cette dette s’élevait finalement à 679,8 milliards de FCFA, selon des données encore provisoires de la Caisse autonome d’amortissement.

Une autre hausse concerne les RAP de plus de trois mois, désormais intégrés dans l’encours de la dette publique. Ceux-ci ont atteint 341,7 milliards de FCFA à fin décembre 2024, contre 161,5 milliards de FCFA un an plus tôt, soit une augmentation de 111,5 %, selon la note de conjoncture. Ce niveau demeure préoccupant, car la réglementation, notamment la réforme du Compte unique du Trésor adoptée en 2018, limite les délais de paiement à deux mois. Or, d’après le ministère des Finances, ces délais sont passés de 110 jours en moyenne en 2018 à 160 jours en 2024. Pour la Caisse autonome d’amortissement, « cette augmentation des restes à payer de plus de trois mois s’explique également par les non-décaissements des appuis budgétaires attendus au dernier trimestre 2024 dans le cadre des programmes en cours avec le FMI ».

Rappelons ici que les RAP dus par l’État concernent essentiellement les biens et services, les investissements et fonds de contrepartie, les autres dépenses du personnel, les transferts, les subventions, les participations et restructurations, ainsi que la dette intérieure. En clair, les RAP représentent les engagements de dépenses pris par une administration publique (État, collectivités territoriales, etc.) au cours d’un exercice budgétaire, mais qui n’ont pas encore été payés à la clôture de cet exercice. Ils correspondent donc à des dépenses engagées mais non encore liquidées ou payées, et reportées à l’exercice budgétaire suivant. Les RAP se composent de trois étapes : l’engagement (commande ou contrat signé, qui constitue une obligation de payer), la liquidation (vérification et validation du montant exact de la dépense), et le paiement.

Ludovic Amara

Lire aussi : 23-12-2024- Dette publique : les Restes à payer culminent à 330 milliards FCFA, 7 ans après la réforme du Compte unique du trésor

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Michèle Ndoki et Felix Agbor Nkongho unis pour l’engagement politique des jeunes

ange1poireau

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Michèle Ndoki et Felix Agbor Nkongho unis pour l’engagement politique des jeunes
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Le samedi 22 mars 2025, Maître Michèle Ndoki, leader du Mouvement des Bâtisseurs de la Nation, a rencontré Maître Felix Agbor Nkongho, président du Centre pour les droits de l’homme et la démocratie en Afrique, afin d’échanger sur les stratégies d’autonomisation et d’engagement politique des jeunes.

Leur rencontre, qui intervient dans un contexte de revendications croissantes en faveur de réformes politiques au Cameroun, a mis en lumière la nécessité d’une participation accrue des jeunes à la gouvernance, un défi dans un pays où le pouvoir reste concentré entre les mains d’une élite politique vieillissante.

Remettre en question le statu quo

Malgré leur influence en tant que personnalités juridiques et politiques, Maîtres Ndoki et Nkongho représentent une génération largement exclue des hautes sphères du pouvoir camerounais. Le système politique camerounais est dominé depuis des décennies par une administration vieillissante, laissant peu de place aux jeunes politiciens réformateurs. Conscient de cette réalité, Maître Ndoki a souligné la nécessité d’une participation politique active et d’une gouvernance inclusive.

« Pour que le changement soit significatif, il est essentiel d’impliquer davantage de personnes, en particulier les jeunes, dans le processus politique », a-t-elle déclaré. « Seule une participation inclusive permettra de parvenir à des réformes durables et transformatrices au Cameroun. »

Ses commentaires reflètent la frustration de nombreux jeunes Camerounais qui se sentent exclus des processus décisionnels, alors qu’ils constituent la majorité de la population. Les efforts déployés par de jeunes leaders comme Ndoki et Nkongho pour encourager l’engagement politique témoignent d’un mouvement croissant, déterminé à remettre en question les structures de pouvoir bien établies.

Renforcer la participation civique et la réforme démocratique

Lors de leur rencontre, les deux dirigeants ont exploré les possibilités de collaboration entre leurs organisations afin de promouvoir les valeurs démocratiques, de renforcer la participation civique et d’autonomiser les citoyens camerounais.

Maître Ndoki, fervente défenseure des réformes démocratiques, a partagé son expérience de la politique camerounaise, soulignant les obstacles importants auxquels les jeunes leaders sont confrontés pour mobiliser des soutiens et initier le changement. Malgré ces difficultés, elle reste optimiste quant au potentiel de réforme.

Appel au leadership des jeunes

Maître Agbor Nkongho, avocat reconnu en matière de droits humains, a fait écho à ces sentiments, soulignant l’urgence pour les jeunes de participer activement à la construction de l’avenir du Cameroun.

« Nous devons continuer à œuvrer ensemble pour bâtir une société plus démocratique et inclusive », a-t-il déclaré. « Les jeunes doivent jouer un rôle actif dans la construction de leur avenir, et il est de notre responsabilité de créer les plateformes et les espaces où ils pourront s’épanouir politiquement. »

La discussion entre Ndoki et Nkongho s’inscrit dans un mouvement plus large en faveur d’un changement générationnel au sein du leadership camerounais. Leur rencontre est porteuse d’espoir pour un nouveau paysage politique, qui intègre les voix des jeunes et privilégie le progrès démocratique.

La voie à suivre

Alors que les défis à l’engagement politique des jeunes au Cameroun demeurent importants, allant des obstacles institutionnels à la répression politique, la détermination de jeunes leaders comme Michèle Ndoki et Nkongho suggère que le changement est non seulement nécessaire, mais inévitable. À mesure que le paysage politique évolue, leur plaidoyer en faveur de l’inclusion et des réformes jouera un rôle crucial dans la construction de l’avenir du Cameroun.

Leur collaboration marque une étape importante dans la lutte pour la démocratie, soulignant que la lutte pour la participation politique et les droits de l’homme est loin d’être terminée.

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Trump révoque les habilitations de sécurité de ses opposants

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Le président américain Donald Trump a révoqué les habilitations de sécurité de plusieurs personnalités politiques de premier plan, dont ses rivales démocrates précédemment battues, Kamala Harris et Hillary Clinton.

Cette annonce fait suite à la décision antérieure de Trump de retirer l’habilitation de sécurité de son prédécesseur, Joe Biden, confirmée officiellement dans son dernier mémorandum.

« J’ai déterminé qu’il n’est plus dans l’intérêt national que les personnes suivantes accèdent à des informations classifiées », peut-on lire dans la déclaration de Trump. La révocation s’étend également à « tout autre membre » de la famille Biden, une décision qui creuse encore davantage le fossé politique.

Une rupture avec la tradition

Traditionnellement, les anciens présidents américains et les hauts responsables de la sécurité conservent leurs habilitations de sécurité par courtoisie, ce qui leur permet de donner leur avis sur les questions de sécurité nationale lorsqu’ils sont consultés. La décision de Trump de révoquer ces habilitations marque une rupture significative avec cette norme.

Parmi les personnes concernées figurent l’ancien secrétaire d’État Antony Blinken, ainsi que les anciens législateurs républicains Liz Cheney et Adam Kinzinger, tous deux de fervents détracteurs de Trump. Fiona Hill, ancienne conseillère aux affaires russes sous la première administration Trump, figurait également sur la liste.

Le mémorandum vise également Jake Sullivan, Lisa Monaco, Mark Zaid, Norman Eisen, Letitia James, Alvin Bragg, Andrew Weissmann et Alexander Vindman.

Intensification des représailles politiques ?

Trump avait déjà révoqué les habilitations de sécurité de plus d’une quarantaine d’anciens responsables du renseignement, les accusant – sans preuve – d’ingérence dans l’élection de 2020 en faveur de Biden. Nombreux sont ceux qui voient dans cette dernière mesure la poursuite de ses efforts pour éliminer ceux qu’il considère comme des adversaires politiques.

Cette décision fait également écho à une décision prise par Biden pendant sa présidence. En 2021, il lui avait interdit l’accès aux réunions d’information du renseignement, invoquant son « comportement erratique ». Biden a présenté sa décision comme une mesure de sécurité nationale, tandis que les révocations radicales de Trump semblent plus politiquement chargées.

Cette dernière décision va alimenter le débat sur l’utilisation des habilitations de sécurité comme outil politique, soulevant des questions sur les précédents et l’avenir de l’accès aux renseignements pour les anciens fonctionnaires dans un paysage politique déjà polarisé.

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