Aimé Cyprien Olinga, candidat déclaré à la présidentielle de 2025 sous la bannière du Front Démocratique pour le Renouveau (FDR), est en garde à vue. En cause, une affaire de vente de terrain à Yaoundé où le prix aurait été volontairement sous-évalué, laissant planer des soupçons de fraude. Ce scandale secoue à la fois le secteur immobilier et la campagne électorale.
Une affaire qui sème le doute
D’après nos informations, l’acheteur du terrain, estimant avoir été lésé, a déposé une plainte qui a entraîné l’interpellation de M. Olinga. Ce dernier réfute fermement les accusations, arguant que toutes les parties avaient validé les termes de la transaction. Pourtant, l’écart flagrant entre le prix d’achat et la valeur réelle du terrain soulève des questions sur l’éthique des pratiques immobilières, particulièrement lorsqu’un homme politique est impliqué.
Un coup dur pour l’image et la campagne
Ce revers judiciaire pourrait sérieusement compromettre la candidature d’Olinga. Pour les électeurs, le scandale soulève un enjeu de confiance : peut-on confier les rênes du pays à un candidat embourbé dans une affaire de fraude? Du côté de ses rivaux politiques, c’est une aubaine pour miner sa crédibilité, tandis que le FDR se retrouve face à un dilemme stratégique : soutenir son candidat coûte que coûte ou prendre ses distances.
Cette affaire pourrait bien redéfinir les rapports de force à l’approche des élections, relançant le débat sur l’intégrité et la transparence des responsables publics. Une chose est certaine : la présidentielle de 2025 s’annonce plus incertaine que jamais.