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Investissement immobilier: des solutions de financement
Restructurer le crédit foncier, renforcer les banques et les établissements de micro-finance, simplifier des démarches administratives… sont entre autres recommandations formulées à l’issue de la troisième édition forum économique de Douala qui s’est tenu il y a quelques jours à Douala.
Au Cameroun, plusieurs institutions interviennent dans le financement de la construction. Les établissements de microfinance, les banques mais aussi des établissements financiers spécialisés tels que le Crédit Foncier du Cameroun (CFC), la Société Camerounaise des Equipements (SCE). Malgré cette multiplicité d’acteurs, le taux de financement pour l’immobilier reste très faible. Car, pour avoir accès à leur service, il faut être travailleur qualifié et exercer dans le secteur formel. Or, bon nombre surtout dans la ville de Douala tirent leurs revenus des activités informelles et parfois, ne disposent pas de compte bancaire. Face à ce constat, les réflexions autour de la problématique de l’immobilier dans la capitale économique lors du récent forum économique de Douala, ont permis de dégager plusieurs options de financement en faveur de ce secteur.
Renforcer les banques et EMF
Les acteurs financiers proposent que l’Etat revoit son accompagnement vis-à-vis des établissements financiers (banques et micro-finances) afin qu’ils puissent en retour, accorder facilement des crédits aux promoteurs immobiliers et même aux chefs de famille. Car, le problème selon eux se trouve dans l’environnement et le profil des postulants. Les taux d’intérêt du crédit foncier en eux-mêmes varient en 1 et 7%, avec des taux préférentiels pour les jeunes. Ils sont donc accessibles mais, les usagers exercent pour la plupart dans le secteur informel. Ce qui rend difficile l’accès à ce crédit. Bien plus, le taux de sinistralité reste très élevé, relèvent-ils. Sur certains prêts immobiliers, ce taux dépasse 50%. Une bonne partie des crédits accordés n’est donc pas remboursée. D’où l’exigence des garanties assez rigides. Il est donc question en termes de proposition, de mettre par exemple en place des réformes pour accompagner ces structures.
Restructurer le crédit foncier du Cameroun
Pour les responsables du Crédit Foncier du Cameroun (CFC), premier établissement financier spécialisé dans les prêts immobiliers, il faut reformer cette structure. D’après eux, le CFC doit se réinventer pour véritablement apporter des financements adaptés aux besoins de la population grandissante. Par ailleurs, l’institution croule déjà sous le poids de nombreux crédits non remboursés. Le taux de sinistralité avoisine parfois 100%. Dans la même veine, il est proposé à l’Etat de renforcer le partenariat avec la Magzi.
Simplification des démarches administratives
Les autorités sont appelées à faciliter les procédures d’obtention du titre foncier. A peine 10% des constructions à Douala en disposent selon la mairie de la ville. Les usagers se plaignent du nombre d’étapes à franchir pour obtenir une sécurisation complète, mais également des coûts. Le montant dépensé en moyenne par les propriétaires de logement pour sécuriser leur terrain est de 331 704 FCFA. Les montants sont plus élevés pour les propriétaires qui ont acheté les terrains déjà titrés (466 546 FCFA) que ceux qui ont acheté des terrains non titrés (235 061 FCFA), révèle l’enquête de Centre for affordable housing finance in Africa réalisée en 2022. Ces coûts élevés sont parfois générés par le manque d’information sur le processus de sécurisation des terrains de même que l’absence d’une tarification officielle des coûts associés à chaque étape du processus. D’où la recommandation de simplifier les procédures mais aussi de promouvoir une transparence dans le processus de délivrance des documents d’urbanisme ( titres fonciers, permis de bâtir etc).
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Loi de finances: Un budget de 7 317,7 milliards de FCFA en 2025
Le budget 2025 de l’État du Cameroun est équilibré en ressources et en emplois à hauteur de 7 317,7 milliards de FCFA, enregistrant une progression modeste de 39,6 milliards (+0,5 %) par rapport à 2024. Ce montant se répartit entre le budget général, qui s’élève à 7 250,8 milliards, et les Comptes d’Affectation Spéciale (CAS), dont l’enveloppe atteint 66,9 milliards.
Ces derniers connaissent une augmentation de 1,3 milliard (+1,5 %) par rapport à l’année précédente. Les recettes internes et les dons sont projetés à 5 548,1 milliards de FCFA, en hausse de 313,1 milliards (+6 %) par rapport à 2024. Cependant, les recettes pétrolières, estimées à 734,8 milliards, enregistrent un recul de 66,8 milliards (-8,3 %), principalement en raison de la baisse des prix mondiaux du baril et du raffermissement du franc CFA face au dollar.
DES DÉPENSES PUBLIQUES SOUTENUES
Les dépenses budgétaires totales hors amortissement du principal de la dette s’élèvent à 5 563,6 milliards de FCFA, soit une augmentation de 283,3 milliards (+5,4 %) par rapport à 2024. Ces dépenses, qui représentent 76,7 % du budget de l’État, se décomposent comme suit: 1 586,6 milliards pour les dépenses de personnel ; 1 027,7 milliards pour les biens et services ; 920,8 milliards pour les transferts et subventions ; 378,2 milliards pour les Intérêts de la dette ; et enfin 1 650,2 milliards pour les dépenses en capital. Un point marquant de ce projet est l’augmentation notable du budget d’investissement public (BIP), qui passe à 1 863,1 milliards de FCFA (+16,1 %), représentant 33,5 % des dépenses totales en 2025.
UNE RÉDUCTION DU BESOIN DE FINANCEMENT
Pour l’exercice 2025, le budget de l’État enregistre un déficit global de 107,8 milliards de FCFA, en baisse par rapport aux 137,9 milliards de l’année précédente. Cette réduction de 30,1 milliards traduit une diminution des besoins de financement budgétaire. Cependant, plusieurs obligations financières importantes restent à honorer. Parmi celles-ci figurent le remboursement de la dette extérieure, estimé à 729 milliards de FCFA, l’amortissement de la dette intérieure, évalué à 646,7 milliards de FCFA, le remboursement des crédits de TVA, pour un montant de 84 milliards de FCFA, le règlement des arriérés, incluant les dettes non structurées et flottantes, s’élevant à 207,5 milliards de FCFA.
Selon le projet de loi de finances, l’Etat du Cameroun a également revu à la baisse son besoin de financement, qui s’établit à 1 795,0 milliards, contre 2 070,1 milliards l’année précédente. Pour couvrir ce besoin, le gouvernement mise sur des instruments financiers diversifiés. Il s’agit notamment des Tirages extérieurs sur prêts-projets (840,0 milliards de FCFA), les émissions de titres publics (380,0 milliards de FCFA), le Financement bancaire (220,6 milliards de FCFA), appuis budgétaires liés au Programme économique et financier (PEF) (165,0 milliards de FCFA) et les Financements exceptionnels (189,4 milliards de FCFA).
DES ORIENTATIONS BUDGÉTAIRES CLAIRES
Le budget de l’État pour l’exercice 2025 s’inscrit dans un environnement économique mondial encore marqué par les effets des crises récentes, mais témoigne de la résilience de l’activité. Tandis que le taux de croissance mondial devrait légèrement ralentir à 3,2 % en 2024 et 2025, l’économie camerounaise affiche des perspectives plus optimistes avec une croissance prévue à 4,1 % en 2025, contre 3,8 % en 2024.
Une dynamique principalement portée par le secteur non pétrolier, qui devrait progresser de 4,3 %, contrastant avec la contraction attendue de -1 % dans le secteur pétrolier. L’inflation, bien qu’en repli par rapport aux 5 % estimés pour 2024, reste au-dessus du seuil de convergence de 3 % fixé par la Cemac. Elle est projetée à 4 % en 2025, reflétant les défis persistants liés aux pressions sur les prix et la conjoncture internationale.
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Un palais d’environ 55 milliards FCFA pour les députés
Le Cameroun a tourné une nouvelle page de son histoire parlementaire le samedi 30 novembre dernier, avec l’inauguration du tout nouveau Palais de l’Assemblée nationale à Yaoundé. Un événement présidé par Cavaye Yeguie Djibril, président de l’institution en présence de Zhang Qingwei, vice-président du comité permanent de l’Assemblée populaire nationale de Chine. La remise des clés du nouveau siège de l’assemblée nationale du Cameroun marque l’aboutissement d’un projet ambitieux et stratégique.
En effet, ce complexe ultramoderne, érigé sur un site de 37 500 m², est le fruit d’une coopération étroite entre le Cameroun et la Chine, concrétisée par un accord signé en 2017. « Il faut le dire ce projet a, pendant plusieurs années été qualifié par beaucoup de serpent de mer. C’est ainsi qu’il aura connu cinq (05) maquettes sans suite, cependant grâce au dynamisme de la coopération sino-camerounaise, le rêve s’est réalisé à travers le soutien constant et indéfectible de notre grand ami et partenaire stratégique qu’est la Chine », souffle l’honorable Théodore Datouo, président du Comité de suivi des travaux.
Estimé à plus de 55 milliards de FCFA, le nouveau palais est un don offert par la République populaire de Chine, réalisée avec l’expertise et le financement de l’entreprise chinoise BUCG. « Indubitablement, le nouveau complexe que nous admirons en ce moment est le fruit, un de plus, de cette riche et historique amitié… Une coopération dynamique, concrète et réaliste, dans un esprit de gagnant-gagnant », a déclaré Cavaye Yeguie Djibril lors de son allocution.
DES INFRASTRUCTURES MODERNES AU SERVICE DES PARLEMENTAIRES
Le nouveau Palais comprend trois principaux bâtiments : une tour de 15 étages destinée aux bureaux administratifs, un nouvel hémicycle pouvant accueillir 480 parlementaires, et une salle de banquets d’une capacité de 1 000 places. Ces installations répondent aux besoins d’un parlement moderne et offrent des espaces adaptés à la gestion des affaires législatives. Cet édifice n’est pas qu’un simple bâtiment ; il incarne également une vision politique et culturelle ambitieuse. L’ancien hémicycle, ravagé par un incendie en novembre 2017, sera transformé en musée parlementaire, un lieu dédié à la mémoire historique et au patrimoine législatif du Cameroun.
En effet, le Cameroun et la Chine ont chacun, à sa manière, veillé à la matérialisation du projet de construction du nouvel immeuble siège de l’Assemblée nationale. Pour ce faire, bon nombre d’autorités chinoises et camerounaises ont fait le déplacement pour s’assurer de la bonne évolution des travaux conduits par l’entreprise chinoise BUCG pour la réalisation de ce projet, 65 techniciens chinois et environ 400 ouvriers camerounais ont été mobilisés.
« Le nouvel immeuble siège de l’Assemblée nationale est non seulement un symbole de la solidarité et de l’amitié entre nos deux peuples, mais aussi porteur de nos attentes illimitées pour l’avenir. Sur ce nouveau point de départ, la partie chinoise continuera, comme par le passé, de soutenir l’édification du Cameroun et de travailler avec la partie camerounaise pour élargir et approfondir notre coopération mutuellement bénéfique dans divers domaines », a déclaré Zhang Qingwei, vice-président du comité permanent de l’Assemblée populaire nationale de Chine. Pour lui, il est question « d’injecter sans cesse de nouvelles vitalités à l’amitié traditionnelle entre la Chine et le Cameroun et d’apporter une nouvelle contribution à la prospérité et au développement commun de nos deux pays ainsi qu’au bien-être commun de nos deux peuples ».
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Hydrocarbures : La subvention de carburant baisse de 263 à 15 milliards de FCFA en 2025
Le projet de loi de finances 2025 soumis à la sanction des parlementaires, annonce une réorientation majeure de la politique budgétaire. Parmi les mesures phares, la réduction drastique des subventions aux carburants. Prévue pour passer de 263 milliards de FCFA en 2024 à seulement 15 milliards en 2025, cette diminution de 94,3 % s’inscrit dans une logique de rationalisation des dépenses publiques. Cette décision s’aligne sur les recommandations du Fonds monétaire international (FMI), qui plaide pour une gestion budgétaire plus efficiente et une réallocation des ressources vers des secteurs prioritaires, comme les infrastructures et les programmes sociaux.
DES HAUSSES À LA POMPE QUASI INÉVITABLES
Depuis février 2023, le Cameroun a amorcé un ajustement progressif des prix des carburants. Le litre de super est ainsi passé de 630 à 840 FCFA entre janvier 2023 et février 2024, soit une augmentation de 33 %, tandis que le gasoil a vu son prix grimper de 575 à 828 FCFA. Ces hausses ont permis de réduire la part des subventions, passée de 1 000 milliards de FCFA en 2022 à 263 milliards en 2024. Cette dynamique devrait se poursuivre en 2025 selon les prévisions du projet de loi de finances qui annonce une baisse drastique de ce soutien gouvernemental. Ce qui, par ricochet, va certainement entraîner de nouveaux ajustements des prix à la pompe. Bien que les autorités, appuyées par le FMI, envisagent des augmentations « minimes », leur impact cumulé sur les ménages pourrait être significatif, notamment pour les classes modestes et moyennes, déjà fragilisées par l’inflation et l’érosion du pouvoir d’achat.
UNE RÉFORME SOUS CONTRAINTE INTERNATIONALE
La réduction des subventions s’inscrit également dans le cadre des engagements du Cameroun vis-à-vis du FMI, dans le cadre du Programme économique et financier (PEF) soutenu par la Facilité élargie de crédit (FEC). Lors de la 7e revue du programme, en octobre 2024, la délégation conduite par Cémile Sancak a salué les « progrès significatifs » réalisés par le gouvernement camerounais. Elle a cependant insisté sur la nécessité de créer un espace budgétaire pour financer les dépenses sociales et les infrastructures.
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