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Limitation des mandats à la Fécafoot : un vent de réforme ou une porte ouverte aux controverses ?

ange1poireau

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Limitation des mandats à la Fécafoot : un vent de réforme ou une porte ouverte aux controverses ?
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Le président de la Fédération camerounaise de football (Fécafoot) et les membres du comité exécutif disposeront désormais de trois mandats maximum pour diriger les affaires du football au Cameroun.

Cette décision fait suite à la révision des statuts de la Fécafoot lors de l’Assemblée générale du 16 novembre 2024 à Mbankomo. Elle donne à l’actuel exécutif dirigé par Samuel Eto’o la possibilité de rester aux commandes jusqu’à 12 ans.

Les partisans de Samuel Eto’o n’avaient cessé d’exprimer le souhait de voir le mandat du président prorogé. Une tentative avait été faite il y a deux ans, de prolonger son mandat de quatre à sept ans, en justifiant que son projet était de grande envergure et nécessitait plus de temps.

Les critiques ont accusé le président de tenter de s’accrocher au pouvoir. Il s’est rétracté en mai 2023, et a annoncé avoir refusé la demande de prolongation de mandat du Comité exécutif.

La nouvelle révision des statuts de la Fécafoot a une fois de plus soulevé des questions sur les objectifs de l’administration actuelle.

Samuel Eto’o aura trois ans à la tête de la Fécafoot d’ici le 11 décembre 2024, ce qui signifie qu’il aura encore neuf ans pour diriger la Fécafoot.

Bien que l’ancien footballeur ait été salué pour la popularité et la visibilité accrues du football local, ainsi que pour l’absence de plaintes concernant les primes impayées dans l’équipe nationale, son administration a jusqu’à présent été en proie à des conflits, des démissions et des accusations de mauvaise gestion et de corruption. Son conflit le plus récent est avec l’entraîneur-chef des Lions indomptables, Marc Brys.

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Liant hydraulique routier : une solution marocaine pour stabiliser les routes en terre au Cameroun

ange1poireau

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Liant hydraulique routier : une solution marocaine pour stabiliser les routes en terre au Cameroun
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(Investir au Cameroun) – Le ministère des Travaux publics (Mintp) mise sur l’utilisation du Liant hydraulique routier (LHR) pour améliorer l’entretien des routes en terre sur le triangle national. Bien qu’encore inconnue au Cameroun, cette solution est déjà louée au Maroc. C’est d’ailleurs vers ce pays du Maghreb que le Cameroun s’est tourné pour acquérir la maîtrise de l’utilisation du LHR.

Le LHR est un matériau utilisé dans la construction et la stabilisation des infrastructures routières en terre. Ce mélange de ciment hydraulique, de chaux et d’agents spéciaux est conçu pour améliorer les propriétés mécaniques et la durabilité des sols ou des matériaux granulaires servant d’assise de chaussée. Depuis le 2 décembre, des experts marocains animent un atelier de formation à l’École nationale supérieure des travaux publics de Yaoundé.

Au moment d’ouvrir cet atelier de formation, Emmanuel Nganou Djoumessi, le Mintp, n’a pas caché son enthousiasme. En prenant la parole au cours de cette cérémonie, il a rappelé la genèse de ce projet. Il y a un an environ, alors que ses collaborateurs et lui réfléchissent sur le meilleur moyen de disposer des routes en terre pérennes, durables et à coût réduit, il se tourne vers le cimentier Cimaf, la filiale camerounaise du groupe marocain Omnium des Industries et de la promotion.

À l’issue de ces discussions, le Cimaf a convaincu le Laboratoire public d’essais et d’études (LPEE) du Maroc de s’investir dans ce projet. Cette entreprise chérifienne, spécialisée dans les prestations liées aux infrastructures et aux BTP, a fourni la majorité des experts déployés au Cameroun pour l’atelier de formation. Cet atelier vise à doter les acteurs de l’entretien routier des connaissances et compétences nécessaires à la mise en œuvre du LHR, conformément aux termes de référence établis par le Mintp.

« Nous espérons obtenir une masse critique des ressources humaines connaissant ce que c’est que le LHR pour en assurer la mise en œuvre », a expliqué Emmanuel Nganou Djoumessi. Avant de demander à la soixantaine d’apprenants de s’appliquer.

Après cet atelier de formation, il est prévu une expérimentation dans de brefs délais. Emmanuel Nganou Djoumessi a pour cela prescrit qu’un projet pilote soit réalisé sur le tronçon de la route Eseka – Song Libot – Sibongo, département du Nyong-et-Kelle, dans la région du Centre. Un tronçon routier long de 36 kilomètres.

Le Mintp ne cache pas que le LHR est une opportunité. Pour cause, la majorité des routes du Cameroun sont en terre. En fait, le réseau routier du pays est constitué d’un linéaire de 121 873 kilomètres, dont 92 % sont en terre. « Ces routes se dégradent très rapidement », se plaint-on au Mintp. Ce qui explique l’intérêt qui entoure l’arrivée du LHR au Cameroun.

Michel Ange Nga

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Affaire Martinez Zogo : les avocats de la défense réclament l’abandon des charges contre Amougou Belinga et Eko Eko

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Affaire Martinez Zogo : les avocats de la défense réclament l’abandon des charges contre Amougou Belinga et Eko Eko
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Les avocats de la défense de l’homme d’affaires Jean Pierre Amougou Belinga et Maxime Léopold Eko Eko, suspectés du meurtre du journaliste Martinez Zogo, ont demandé au tribunal d’abandonner toutes les charges retenues contre eux.

Lors de la 12e audience de l’affaire, lundi 2 décembre 2024, les avocats des deux suspects de haut rang ont ressuscité une ordonnance de mise en liberté qui aurait été signée il y a un an. Le juge d’instruction et vice-président du tribunal militaire de Yaoundé de l’époque, Sikati Kamwo, a signé la mise en liberté.

Le vendredi 1er décembre 2023, deux documents ont émergé, révélant des développements extrêmes dans l’affaire qui traînait jusqu’à présent devant les tribunaux. Les deux décisions portaient le nom et la signature du magistrat Sikati II Kamwo Florent Aime, vice-président du tribunal militaire de Yaoundé.

Le premier document, portant la référence n°080/OR/CI/SIK/YMY, ordonnait la libération de l’homme d’affaires Jean Pierre Amougou Belinga et de Léopold Maxime Eko Eko, ancien directeur général de l’unité d’espionnage militaire.

D’autres documents ont été publiés, notamment une ordonnance ordonnant au greffier de la prison principale de Yaoundé de libérer immédiatement les personnes susmentionnées.

Alors que le public était encore en train de digérer la tournure des événements, le deuxième document signé par le même juge est apparu, qualifiant l’ordonnance de libération de faux.

Ces documents sont désormais utilisés par les avocats de la défense pour faire avancer leurs arguments, qui, selon eux, étaient authentiques et signés par les autorités judiciaires.

Selon Me Josiane Florence Ngoumou, avocate de Eko Eko, le greffier du tribunal de l’époque, Jean Didier Nkoa, lui a remis l’ordonnance de libération dans son bureau. Mais il l’a « mystérieusement » retirée après avoir reçu un appel téléphonique suspect.

Des transferts suspects après la controverse du 1er décembre 2023

Alors que des nuages ​​planaient sur les deux documents contradictoires qui ont refait surface dans l’affaire, le gouvernement n’a pas tardé à effectuer des changements au tribunal dans un délai très court. Le juge Sikati Kamwo a été transféré dans la région du Nord, perdant simultanément son poste de vice-président du tribunal militaire.

Jean Didier Nkoa, le greffier au cœur de la controverse, a été détenu sans inculpation pendant une semaine avant d’être libéré. Un nouveau greffier a été discrètement installé au tribunal, renforçant le sentiment d’opacité des règles administratives.

Le nouveau rebondissement des avocats de la défense a provoqué un ajournement de l’affaire au 23 décembre. La cour est confrontée à un défi de taille pour rétablir la sérénité au sein du tribunal au milieu de tensions internes.

La prochaine audience promet d’être décisive alors que les avocats de la défense poursuivent leur argumentation. Amougou Belinga et Maxime Eko Eko font partie des 17 suspects accusés du meurtre du journaliste Martinez Zogo en janvier 2023.

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Budget 2025 : le Minat veut 42 milliards pour assurer la sécurité des personnes et des biens avant, pendant et après la présidentielle

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Budget 2025 : le Minat veut 42 milliards pour assurer la sécurité des personnes et des biens avant, pendant et après la présidentielle
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L’enveloppe budgétaire du ministère de l’Administration territoriale pour l’exercice 2025 a été présentée ce 03 décembre 2024 devant la Commission des Finances et du Budget de la chambre basse du Parlement, présidée par l’honorable Rosette Ayayi. Son montant, 42 milliards 510 millions FCFA, soit 39 milliards 310 millions F.CFA consacrés au fonctionnement et 3 milliards 200 millions F.CFA à l’investissement.

Cette enveloppe, qui va en droite ligne avec les récentes orientations du président de la République, se décline sous quatre (04) programmes à savoir : le 161 dédié à l’Administration du territoire ; le programme 162, pour la contribution à la Promotion des Libertés publiques, le 163 consacré au Développement du Dispositif national de Protection civile et enfin le 164 dédié à la Gouvernance et l’Appui institutionnel dans le domaine de l’Administration du territoire.

Dans son plaidoyer face aux membres ladite commission, le MINAT relève que cette enveloppe est située dans la perspective de la tenue des échéances électorales, et principalement orientée sur la nécessité d’assurer la sécurité des personnes et des biens avant, pendant et après les élections, en vue de créer les conditions d’un scrutin libre, crédible et transparent sur l’ensemble du territoire national.

Aussi, dans ses motifs de défense, Paul Atanga Nji a insisté sur la nécessité de mener à bien les actions contenues dans les différents programmes constitutifs de la présente enveloppe budgétaire. Pour avoir une petite idée, 06 milliards 759 millions 436 mille F.CFA seront consacrées au renforcement de la maîtrise du territoire, à travers une des actions majeures, à savoir : l’organisation régulière des réunions des instances bilatérales dédiées à la démarcation et à la matérialisation des frontières avec les pays voisins.

Dans la même veine ; 02 milliards 68 millions 753 mille F.CFA permettront d’assurer le respect de la réglementation en matière de libertés individuelles et collectives ; Aussi, 02 milliards 385 millions de F.CFA viseront à réduire les points de vulnérabilité et « renforcer la résilience des populations face aux risques de catastrophes et leurs effets », etc.

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