Osasuna, ou l’art de flirter avec le titre de révélation de l’année, a une fois de plus joué avec les nerfs de ses supporters, et probablement ceux de leur coach, Vicente Moreno. Malgré un gros match d’Enzo Boyomo.
Après avoir mené 2-0 contre Villarreal, les hommes de Pamplona ont laissé filer leur avantage pour concéder un match nul (2-2) qui aura fait la joie des amateurs de rebondissements.
Le match avait pourtant tout d’un conte de fées pour Osasuna. Ante Budimir, en renard des surfaces, inscrit un doublé dès la 20e minute, dont un penalty transformé avec l’assurance d’un buteur qui connaît ses heures de gloire. Le score semblait écrit, la hiérarchie presque renversée, jusqu’à ce que le sous-marin jaune renverse la tendance.
L’attaque de Villarreal sort de son sommeil. Alex Baena a réduit l’écart à la 67e minute, à la faveur d’une frappe qui a fini par briser la muraille pamplonaise. Puis, en toute fin de match, Gerard Moreno, en spécialiste des moments chauds, égalise sur penalty dans le temps additionnel (90+3). Une égalisation qui, on le devine, n’a pas plu du tout aux supporters rouges et blancs, mais qui aura eu le mérite de mettre en lumière la froide résilience des hommes de Marcelino.
Au classement, Osasuna reste 5e avec 22 points, un chiffre qui aurait pu être rondement amélioré. Villarreal, lui, s’installe à la 4e place avec 25 unités.
Enzo Boyomo a encore réalisé un grand match. Remportant plusieurs duels. 27 passes réussies, 2 fautes commises et un carton jaune. Il récolte la meilleure note parmi les defenseurs d’Osasuna.
Guy Etom