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Aucun décès dans l'accident de bus Kekem-Bafang, mais les inquiétudes augmentent
Un bus à destination de la région de l'Ouest du Cameroun a perdu ses freins alors qu'il descendait une colline sur la route Kekem-Bafang tôt lundi matin, s'est écrasé contre un bâtiment voisin. L’accident du 18 novembre 2024 n’a heureusement fait aucun mort, même si un passager a été légèrement blessé.
La route Kekem-Bafang est devenue une alternative vitale à la route de la falaise de Dschang après que des glissements de terrain sur cette dernière ont coûté plusieurs vies.
Des témoins oculaires ont salué la rapidité d'esprit du conducteur lors de l'incident. « Nous remercions le chauffeur car sa prudence nous a sauvés. Sans ses actions, nous n’aurions peut-être pas survécu », a déclaré un passager présent sur les lieux.
Le conducteur, qui a déclaré avoir effectué tous les contrôles techniques nécessaires avant le voyage, n'a pas pu expliquer la défaillance des freins. L'accident a causé d'importants dégâts matériels au bâtiment percuté par le bus.
Un appel pour la sécurité des véhicules
Les autorités ont attribué l'accident à une panne mécanique plutôt qu'à de mauvaises conditions routières. Cela met en évidence le besoin urgent d’une application plus stricte des normes d’entretien des véhicules, en particulier pour les bus circulant sur des itinéraires escarpés et à haut risque comme Kekem-Bafang.
« Cet itinéraire sert désormais de bouée de sauvetage pour ceux qui évitent la périlleuse falaise de Dschang. Il est primordial de s’assurer que les véhicules sont en parfait état mécanique », a déclaré un responsable local des transports qui a inspecté les lieux.
L'incident souligne l'importance de donner la priorité à la sécurité des passagers, alors que les Camerounais continuent de recourir à des itinéraires alternatifs après les glissements de terrain dévastateurs de la falaise de Dschang.
Mimi Méfo Infos
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Elecam : Titi Nwel est mort
Elections Cameroon (Elecam) est en deuil. Pierre Titi Nwel est mort. Le membre du Conseil électoral s’est éteint cette nuit, des suites de maladies, apprend-on. La nouvelle est confirmée par des sources concordantes, confirmées en interne par des sources internes à Elecam.
Une des dernières sorties public de l’homme était en novembre 2020. Pierre Titi Nwel et Dorothy Njeuma avaient été commis par le conseil électoral dans la région du Littoral, pour sensibiliser les acteurs électoraux de a région. En prélude aux élections régionales. A l’occasion, Titi Nwel avait invité les acteurs électoraux « à respecter sans haine ni passion, le verdict des urnes ». Depuis, l’homme est encore plus effacé. La délégation avait beaucoup sensibilisé les chefs traditionnels car ces derniers allaient rentrée officiellement dans le champ politique, puisque intégrés dans l’appareil institutionnel.
Ancien séminariste, Titi Nwel est écrivain et s’est longtemps engagé dans les activités de la société civile, à travers le Service œcuménique pour la paix de l’église catholique. On l’a vu particulièrement engagé aux côtés d’autres acteurs de la société civile, dans la création d’une commission électorale citoyenne indépendante en 2011, avant d’être nommé à Elecam.
Décidément, l’ange de la mort rode à Elecam. Il y a à peine trois mois l’organe était doublement frappé. Le 26 septembre 2024, décédait Pierre Roger Efandene Bekono des suites de maladie. Alors qu’Elecam essayait de se relever du coup, quelques jours plus tard, notamment le 6 octobre 2024, mourait Mana Nschwangele, lui aussi membre du Conseil électoral, des suites de maladie, à 82 ans.
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Crise au Noso : Une des clés à solutions s’est cassée
Le Pr Abouem à Tchoyi est mort ce 15 janvier 2025. Au-delà de sa famille nucléaire, la disparition « subite » de l’ancien secrétaire général de la présidence de la République affecte particulièrement la commission pour la promotion du bilinguisme et du multiculturalisme où l’homme était en fonction depuis xxx, comme simple membre. L’ancien gouverneur de la province du Nord-Ouest y a été nommé par un décret présidentiel. C’est un chorus d’hommages qui saluent la mémoire d’un homme a priori effacé mais qui était une mémoire précieuse pour le Cameroun tout entier. A propos, Jean Robert Waffo, secrétaire à la communication du Front pour le changement au Cameroun (FCC), regrette la mort d’un homme qui « aurait pu être un acteur extrêmement important et stabilisateur». En rapport avec la crise séparatiste qui secoue les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest depuis bientôt neuf ans déjà, dans sa phase armée.
C’est que, David Abouem à Tchoyi était un des derniers membres encore vivants de la commission jadis mise sur pied par le président Ahmadou Ahidjo, pour creuser la question anglophone » et trouver des solutions à la mauvaise humeur qui se dégageait déjà dans les cœurs et les esprits des Camerounais de l’ex Cameroun occidental, jadis placé sous mandat de la Société des nations (SDN), puis sous tutelle de l’Organisation des Nations unies (ONU), et administré à cet effet par la Grande Bretagne. Après le passage du statut d’Etat fédéral sous la dénomination République fédérale du Cameroun, le pays dirigé par Ahmadou Ahidjo changera de statut en 1972 après le référendum qui donna lieu à la République unie du Cameroun. Tournant ainsi le dos aux Accords de Foumban de 1961 qui fondirent l’Etat fédéral. Des sources historiques disent que les conférenciers de Foumban avaient convenu d’une résolution non écrite de la rotation du pouvoir entre francophones et anglophones. En adoptant l’Etat unitaire, le premier président remettait ainsi en question cette clause. Un parachèvement de l’Etat unitaire dont le processus avait déjà subrepticement été engagé avec les projets d’unification des années 60, comme l’adoption par fusion des différents partis politiques jadis en vigueur au pays, pour l’Union camerounaise devenue en 1965 Union nationale camerounaise (UNC).
Solution en 11 points
Des regards impuissants vont assister à cette évolution, mais des voix inaudibles vont tout de même dénoncer ce virage. C’est le cas de l’Union des populations du Cameroun (UPC), parti d’opposition contraint au maquis par le pouvoir de Yaoundé. Parti qui à sa naissance avait prévu d’abord la réunification puis l’indépendance des deux Camerouns. Mais a été contraint à fonctionner dans la clandestinité. C’est ainsi que le ressentiment de certains compatriotes nostalgiques de l’époque anglaise mais surtout, la peur d’une fusion qui effacerait le legs de la culture anglo-saxonne, vont nourrir une « frustration étouffée.
C’est dans l’optique de trouver des solutions à ce problème naissant qu’Ahidjo avait créé une commission dans laquelle se retrouvaient entre autres Abouem A Tchoyi, Dorothy Njeuma et un certain Paul Biya. D’où la sortie épistolaire d’Abouem A Tchoyi au déclenchement de la phase guerrière de la crise dans le Nord-Ouest et el Sud-Ouest. L’ancien gouverneur du Nord-Ouest et du Sud-Ouest attirait l’attention de Paul Biya à son devoir face à une situation qu’il connaissait assez bien. Et lorsque le président de la République crée la Cpbm le 23 janvier 2017, il nommera le 15 mars de la même année à son ancien acolyte de la commission chargée de résoudre ce conflit. Ce dernier qui venait de lui proposer onze points pour résoudre le problème.
Sauf que la clé n’était pas destinée à la porte centrale de la maison. Sept ans aaprès, la clé de la porte secondaire s’est cassée. A 81 ans. Avant même que la principale n’ait pu réussir sa mission de premier plan. Un certain 15 janvier 2025, jour de son anniversaire. En effet, l’ancien administrateur civil est né le 15 janvier 1944 à Kribi.
A lire aussi: Mieux connaître Abouem à Tchoyi
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La CSPH va investir 12,8 milliards de FCFA pour la construction de deux centres d’emplissage de gaz
Le 31 décembre 2024, la Caisse de Stabilisation des Prix des Hydrocarbures (CSPH a lancé un appel d’offres pour la construction d’un centre de stockage et d’emplissage de gaz de pétrole liquéfié (GPL) à Kumba, dans le département de la Meme, région du Sud-Ouest.
Avec un budget total de 6,4 milliards de FCFA, réparti sur deux exercices budgétaires (2024 et 2025), les travaux s’étaleront sur une période de 24 mois dès réception de l’ordre de service. Trois candidats, préalablement qualifiés à l’issue d’un appel à manifestation d’intérêt lancé en novembre 2024, sont en lice pour ce projet. Il s’agit des entreprises Amob Sarl, le Groupement Reapfields Resources LTD et Kraftmaster.
Avant cette étape, le 16 décembre 2024, la CSPH a également dévoilé les résultats d’un appel d’offres pour la construction d’un centre de stockage et d’emplissage de gaz à Mvila-Yeminsem. Le projet, dont le coût global atteint 6,2 milliards de FCFA, a été attribué à Parlym Cameroun pour le lot I, avec un contrat de 5,9 milliards de FCFA. Le lot II, d’un montant de 339,7 millions de FCFA, a été confié au groupe Mazal et associés. Pour les deux projets, la durée des travaux est de 24 mois
En attendant le lancement effectif des travaux à Ebolowa et Kumba, la CSPH prévoit d’inaugurer, avant la fin de l’année 2025, le centre emplisseur de gaz domestique de Bamenda, dans la région du Nord-Ouest. Cette annonce a été faite le 16 février 2024 par le directeur général de la CSPH, Okié Johnson Ndoh, lors d’une visite de chantier.
Ces infrastructures, en plus de garantir un accès équitable à une énergie essentielle, visent à réduire les surcoûts liés à l’éloignement des centres de distribution actuels. À ce jour, le prix réglementé d’une bouteille de 12 kg est de 6 500 FCFA, mais il atteint parfois 10 000 FCFA dans les zones reculées, notamment en raison des frais de transport.
Des impacts environnementaux positifs
Au-delà de l’aspect économique, les centres d’emplissage jouent un rôle clé dans la préservation de l’environnement. En augmentant l’accès au gaz domestique, ils contribuent à limiter l’utilisation du bois de chauffage, principale source d’énergie dans de nombreux ménages. Cette pratique favorise la déforestation dans le sud et accélère la désertification dans le septentrion.
Selon le ministère des Forêts et de la Faune, le marché camerounais consomme chaque année des volumes de charbon représentant une valeur de 17 milliards de FCFA. Cette dynamique, bien que lucrative, constitue une menace environnementale majeure selon plusieurs ONG.
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