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Baltazar Ebang : Le scandale sexuel qui met la Guinée Equatoriale en ébullition

ange1poireau

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Baltazar Ebang : Le scandale sexuel qui met la Guinée Equatoriale en ébullition
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Baltazar Ebang Engonga. Le nom du directeur général de l’agence nationale d’investigation financière est sur toutes les bouches actuellement en Guinée Equatoriale. Depuis plusieurs jours, des vidéos érotiques mettant en scène celui que l’on surnomme « Bello», circulent sur les réseaux sociaux, provoquant un tollé général. Il aurait détourné les équipements de surveillance de son bureau à des fins personnelles, enregistrant méthodiquement ses relations intimes.

Dans des vidéos qui circulent sur la toile, cette figure bien connu dans l’establishment équato-guinéen apparaît en compagnie de plusieurs femmes, dont certaines seraient mariées à des hauts fonctionnaires de la République ou des amis et frères, d’autres encore des jeunes femmes qui seraient ses nièces ou ses cousines. Les révélations font état de plus de 400 vidéos compromettantes, tournées dans des lieux aussi variés que des espaces professionnels ou des endroits publics. Le caractère systématique de ces enregistrements, où l’on aperçoit même l’homme surveillant ses écrans de contrôle pendant ses ébats, témoigne d’une organisation méticuleuse.

Parmi les partenaires sexuelles de Balthazar, il y’avait la femme du Directeur de la Sécurité Présidentielle, la femme du Procureur Général, la fille du Directeur Général de la Police,les femmes de nombreux ministres dont le Ministre Oburu, la femme de son petit frère, la femme enceinte de son oncle, a appris Lebledparle.com.

Cette affaire a suscité une vive indignation au sein de la société, où les appels à des sanctions sévères se multiplient, tant pour le protagoniste que pour les personnes impliquées, rapporte notre confrère Realequatorialguinea.

Des enquêtes judiciaires

Face à cette situation, le Parquet de la République, dirigé par le Procureur Général Anatolio Nzang Nguema, a rapidement réagi en lançant une enquête pour déterminer si « Bello » est porteur d’une maladie sexuellement transmissible. « Les autorités souhaitent ainsi établir si l’homme aurait délibérément utilisé ces relations pour propager une éventuelle maladie dans la population. Si cela venait à être prouvé, il pourrait faire face à des poursuites pour atteinte à la santé publique, un délit puni par la loi équato-guinéenne », précise le média en ligne équato-guinéen.

Anatolio Nzang Nguema a rappelé que la loi n’interdit pas les relations sexuelles consenties, mais pourrait sanctionner sévèrement toute personne ayant sciemment propagé une maladie infectieuse. « La population est en danger, car derrière chaque femme impliquée, il y a potentiellement des conjoints et d’autres personnes exposées indirectement », a déclaré le procureur rapporte Realequatorialguinea.

Pour l’heure, les investigations visent à vérifier les éléments de preuve afin de déterminer si des charges peuvent être retenues contre « Bello ». Ce dernier pourrait être sanctionné si les conclusions de l’enquête montrent qu’il a enfreint les règles de santé publique. Par ailleurs, le parquet a indiqué qu’un audit des risques sanitaires est en cours pour évaluer l’impact potentiel de cet incident sur la population équato-guinéenne.

Que ce soit au Cameroun, pays voisin de la Guinée équatoriale, l’affaire Baltasar Ebang Engonga, suscite de vives réactions et alimente les discussions dans les foyers, sur les réseaux sociaux et dans les lieux publics. Les vidéos controversées et les accusations potentielles de propagation intentionnelle de maladie sexuellement transmissible font l’objet de nombreux commentaires, oscillant entre condamnation morale et fascination pour les détails de cette affaire inédite.

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L’Etat augmente de 27,7 % l’enveloppe dédiée à la budgétisation sensible au genre

ange1poireau

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L’Etat augmente de 27,7 % l’enveloppe dédiée à la budgétisation sensible au genre
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En 2025, les dépenses sensibles au genre dans les dix ministères pilotes préalablement sélectionnés vont atteindre 92,46 milliards de FCFA, contre 72,42 milliards de FCFA en 2024, soit une augmentation de 20,04 milliards de FCFA (+27,7 %). Ces dépenses représentent désormais 1,28 % du budget général, contre 1,0 % en 2024.

Une répartition contrastée entre les ministères pilotes

La répartition de ces dépenses révèle des évolutions significatives, mais aussi des baisses notables selon les ministères. Le ministère de la Santé publique reste en tête avec 48,8 milliards de FCFA en 2025, en hausse de 15,4 % par rapport à 2024 (42,3 milliards de FCFA). Suivent le ministère de l’Éducation de base (20,2 milliards de FCFA, contre 6,1 milliards en 2024, soit une hausse spectaculaire de 231,1 %) et le ministère de la Promotion de la Femme et de la Famille (6,4 milliards de FCFA, en progression de 42,2 %). Le ministère de la Promotion de la Femme et de la Famille, acteur central de cette politique, bénéficie pour sa part d’une hausse de 42 %, avec une enveloppe passant de 4,5 milliards à 6,4 milliards de FCFA

Cependant, certaines baisses interpellent. Les dépenses du ministère des Enseignements secondaires chutent de 10,5 milliards de FCFA en 2024 à 4,6 milliards en 2025 (-56,2 %). De même, le ministère de l’Élevage, des Pêches et des Industries animales enregistre une baisse marquée, passant de 5,2 milliards de FCFA à 1,7 milliard (-67,3 %). Une tendance similaire est observée au ministère des Affaires sociales, où l’enveloppe passe de 2,9 milliards à 1,6 milliard de FCFA,

À l’inverse, des ministères historiquement peu impliqués dans les questions de genre voient leur enveloppe croître de façon notable. Le ministère de la Décentralisation et du Développement local, par exemple, voit son budget passer de 96,5 millions de FCFA en 2024 à 457,8 millions en 2025 (+374,5 %). Le ministère de l’Agriculture et du Développement Rural, absent de cette dynamique en 2024, bénéficie cette année d’une enveloppe de 4,3 milliards de FCFA.

Obstacles

Malgré les avancées budgétaires, plusieurs contraintes freinent la mise en œuvre efficace de la BSG au Cameroun. Lors des Cafés thématiques sur les réformes de la gestion des finances publiques, organisés le 26 novembre 2024, Sophie Boumsong, chef de la division de la Réforme budgétaire au ministère des Finances, a souligné les limites actuelles. « Nous avons sélectionné des ministères pilotes parce qu’ils se prêtent, par leur nature même, à une analyse plus évidente des questions de genre », a-t-elle expliqué, en citant les exemples du ministère des Affaires sociales et de celui de la Promotion de la Femme et de la Famille. 

Cependant, intégrer cette approche dans des départements moins naturellement « genrés », comme les Travaux publics, nécessite des études approfondies. « Comment intégrer concrètement la perspective genre dans ce type de ministère ? Cela passe par des analyses préalables et des études approfondies. Ce sera l’une des priorités de notre plan d’urgence », a-t-elle ajouté

Pour amorcer cette révolution, les administrations sont encouragées à se doter d’indicateurs genre. « Des données telles que le nombre de femmes dans les effectifs, la proportion de femmes occupant des postes de responsabilité ou suivant des formations pour progresser dans leur carrière sont relativement faciles à collecter dans tous les ministères », a précisé Sophie Boumsong.

Cependant, ces initiatives peinent à se généraliser, freinées par des résistances institutionnelles et un manque de sensibilisation, a-t-elle indiqué. L’allocation budgétaire elle-même reste un défi. « Nous avons introduit des mécanismes pour marquer toutes les activités sensibles au genre au sein des administrations. L’objectif est d’éviter que les fonds alloués soient redirigés vers d’autres activités non prévues », a-t-elle expliqué. Par ailleurs, indique-t-elle, le développement d’une nomenclature budgétaire spécifique aux questions de genre est également envisagé, bien que « cela s’inscrive dans un travail de longue haleine »

Ces préoccupations trouvent un début de réponse dans le Plan stratégique de réformes de la gestion des finances publiques 2024-2027. Pour l’année en cours ce document prévoit entre autres, l’élaboration et la validation d’un référentiel d’analyse du budget sensible au genre.

La BSG, consacrée au Cameroun par la circulaire présidentielle du 30 août 2021, vise à analyser et adapter les politiques fiscales, les dépenses et les recettes publiques pour réduire les inégalités entre les sexes. Il s’agit d’intégrer une perspective de genre à toutes les étapes du cycle budgétaire pour évaluer l’impact des finances publiques sur les conditions des hommes et des femmes, en tenant compte des dimensions sociales, économiques et culturelles.

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Afriland First Bank lève 37,5 milliards de FCFA pour financer les PME locales

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Afriland First Bank lève 37,5 milliards de FCFA pour financer les PME locales
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Dans un effort pour stimuler le développement économique au Cameroun, la Société financière internationale (SFI), branche du Groupe de la Banque mondiale dédiée au financement du secteur privé, a accordé, le 2 janvier 2025, un prêt de 37,5 milliards de FCFA à Afriland First Bank. Ce financement vise à améliorer l’accès des petites et moyennes entreprises (PME) locales aux crédits à long terme. Ces entreprises représentent plus de 99 % du tissu économique national, selon les chiffres officiels.

Ce prêt structuré en deux volets répartit le financement entre la SFI, qui contribue à hauteur de 12,5 milliards de FCFA, et un consortium de prêteurs partenaires mobilisant les 25 milliards de FCFA restants. La convention prévoit une durée de remboursement de cinq ans, avec une période de grâce d’un an. En complément, une garantie de 1,875 milliard de FCFA, fournie par l’Association internationale de développement (IDA), sécurise ce prêt, entièrement destiné au soutien des PME camerounaises.

Promotion de l’entrepreneuriat féminin

Une particularité de cette initiative réside dans son ambition de promouvoir l’entrepreneuriat féminin. Au moins 25 % des fonds seront alloués à des entreprises dirigées par des femmes. Cette approche inclusive répond aux statistiques récentes selon lesquelles 38 % des entreprises camerounaises sont détenues par des femmes, qui occupent également une place notable dans le secteur manufacturier (23 %) et constituent plus de la moitié de la population (51 %).

Malgré leur dynamisme, ces femmes entrepreneurs continuent de rencontrer d’importantes difficultés pour accéder au financement, soulignent des études de la Banque mondiale et des données gouvernementales. Avec ce nouvel appui financier, Afriland First Bank ambitionne non seulement de renforcer son rôle de leader bancaire au Cameroun, mais également de répondre à un défi crucial : améliorer l’accès au crédit pour un secteur clé du développement économique national.

En investissant dans les PME, notamment celles dirigées par des femmes, ce partenariat entre la SFI, l’IDA et Afriland First Bank pourrait transformer durablement le paysage entrepreneurial au Cameroun.

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Lutte contre la vie chère : La ruée vers les ventes directes de produits de grande consommation

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Lutte contre la vie chère : La ruée vers les ventes directes de produits de grande consommation
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Il est 13 heures, ce 7 janvier 2025, Angèle, une ménagère de 60 ans revolus, fulmine. Sous un soleil implacable, elle patiente depuis trois heures sur le Boulevard du 20 Mai, dans l’espoir d’acquérir un sac de riz Big Joe à prix promotionnel. Habitant à Nkoabang, un quartier excentré de Yaoundé, elle raconte sa désillusion : « C’est la troisième fois que je viens, et toujours rien. On nous dit de revenir demain à 8 heures, mais si je veux être sûre d’avoir une place, Bouba me conseille d’arriver à 5 heures du matin. » Non loin d’elle, un jeune homme propose une solution : lui donner 17.000 FCFA aujourd’hui et revenir chercher son sac le lendemain. Mais Angèles, méfiante, décline. Devant les stands de vente, une trentaine de personnes attendent, prêtes à braver les longues heures d’attente pour économiser 4.000 FCFA sur un sac de 50 kg, vendu exceptionnellement à 15.000 FCFA au lieu des 19.000 FCFA habituels.

Depuis fin décembre, le Boulevard du 20 Mai est pris d’assaut par des foules venues acheter le riz Big Joe, star incontestée de la campagne de vente promotionnelle organisée par le ministère du Commerce. La scène se répète chaque jour : dès les premières lueurs du jour, femmes, hommes, jeunes et enfants se massent en longues files sous la surveillance de porteurs, qui facturent 200 FCFA pour transporter les sacs jusqu’aux taxis en attente. « La demande est immense, mais le stock est suffisant », assure le ministre Luc Magloire Mbarga Atangana. « Les ravitaillements sont réguliers, et il n’y a aucun risque de rupture », ajoute-t-il.

ÉQUITÉ TOTALE POUR L’ACCÈS AUX PRODUITS ESSENTIELS

Outre le riz, la foire commerciale propose une variété d’autres produits de première nécessité à prix réduits : le sel Diamant à 2.700 FCFA pour un sac de 18 kg, les spaghettis Broli à 375 FCFA le paquet, le sucre en poudre à 750 FCFA le kilogramme et en morceaux à 850 FCFA, le manioc bio à partir de 500 FCFA le tas, ainsi que les huiles alimentaires sont disponibles à partir de 1 250 FCFA le litre pour le Diamaor, et 1 400 FCFA le litre pour le Mayor notamment. Dans le cadre de cette initiative visant à alléger le coût de la vie, les ménages ont désormais la possibilité d’acheter du bœuf à des prix accessibles : 2300 FCFA le kilogramme avec os et 2700 sans os. Sur le terrain, de nombreux ménages expriment leur colère face à une situation qu’ils jugent injuste : certains marchands véreux profiteraient de la campagne pour acheter ces produits de première nécessité en vue de les revendre à des prix plus élevés une fois la promotion terminée. Pour éviter de telles dérives le ministère du Commerce a imposé des restrictions strictes, nous souffle une source au sein du ministère du Commerce. Concernant le riz Big Joe, par exemple, chaque ménage n’a droit qu’à un seul sac, une règle fermement édictée par le ministre Luc Magloire Mbarga Atangana pour garantir une distribution équitable. Dans un communiqué adressé à ses collaborateurs déconcentrés à travers le Cameroun, le ministre du Commerce, Luc Magloire Mbarga Atangana, a rappelé l’importance de l’opération spéciale de vente de produits de première nécessité, avec un focus particulier sur ce riz d’origine pakistanaise.

UNE CAMPAGNE QUI VA AU-DELÀ DE YAOUNDÉ ET DOUALA

Le ministre a insisté sur la nécessité pour ses équipes de veiller à ce que ce riz, proposé dans le cadre de ventes directes sur des sites dédiés, ne soit en aucun cas revendu dans les quartiers ou marchés par des commerçants. « Je vous demande de vous mettre immédiatement au travail, vous-même ainsi que vos équipes, afin de vous assurer que, sous aucun prétexte ni motif, ce riz n’est revendu dans les quartiers ou dans les marchés par les commerçants », at-il déclaré. Cette opération, qualifiée de « spéciale » et mise en place par le ministère, vise exclusivement les consommateurs, sans intermédiaires, dans le but de soulager les ménages confrontés à la flambée des prix des denrées alimentaires. Le succès populaire rencontré par cette initiative, notamment sur les sites de Yaoundé, témoigne de son impact positif, mais souligne également les défis liés à son exécution. En dépit des assurances de régularité des stocks, des dérives potentielles dans la distribution restent une préoccupation majeure pour le ministère.

Ces ventes, initiées le 23 décembre, concernent plusieurs localités au-delà de Yaoundé, notamment Douala, Nkongsamba, Tiko, Garoua-Boulaï et Guider. À Douala, trois axes structurent l’opération : des caravanes itinérantes, un marché promotionnel à Akwa et des boutiques-témoins disséminées dans la ville. Cette vaste campagne, saluée par les populations, reflète l’engagement du gouvernement à améliorer le pouvoir d’achat des ménages. Pour Angèle et d’autres comme elle, chaque économie réalisée est une victoire. Mais pour y parvenir, il faut souvent endurer de longues heures d’attente, braver la chaleur et garder espoir. Sur le Boulevard du 20 Mai, le temps semble suspendu. Chacun, sac en main ou en attente, poursuit la même quête : celle de nourrir sa famille à moindre coût, dans un contexte économique de plus en plus exigeant.

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