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Camasej dénonce l'arrestation illégale d'un étudiant journaliste

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Camasej dénonce l'arrestation illégale d'un étudiant journaliste
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Par Tata Mbunwe

L'Association camerounaise des journalistes anglophones (CAMASEJ) a dénoncé la récente arrestation et détention d'un étudiant journaliste à Buea comme une atteinte flagrante à la liberté de la presse.

L'association, dont le président de la section de Buea, Andrew Nsoseka, est intervenu pour obtenir la libération de l'étudiant détenu à la gendarmerie, a exhorté les autorités camerounaises à permettre aux journalistes d'exercer librement.

« Le CAMASEJ dénonce fermement cette atteinte flagrante à la liberté de la presse et au droit à l'information », a écrit Jude Viban, président national de l'association.

« L'arrestation et la torture d'un journaliste dans l'exercice de son métier constituent une violation flagrante des principes démocratiques et de la liberté de la presse. Cela envoie un message effrayant aux autres journalistes et porte atteinte au droit du public à l'information. Les abus récents sont de trop pour les membres du CAMASEJ et d’autres collègues exerçant dans les régions agitées du Nord-Ouest et du Sud-Ouest », a-t-il ajouté.

La déclaration de Camasej fait suite à la libération mardi de Guy-Bruno Maimo, étudiant en journalisme à l'Université de Buea, de la Légion de Gendarmerie de Buea.

Bruno correspond pour le journal local Volcanic Times, publié par Charles Embola.

Guy-Bruno Maimo arrêté a été libéré mardi 29 octobre, cinq jours après son arrestation arbitraire

Il couvrait une manifestation pacifique de femmes pour le journal jeudi 24 octobre dernier, lorsque les gendarmes l'ont arrêté et placé en détention.

Ils ont saisi son téléphone et l'ont empêché de contacter sa famille ou son éditeur. Il a passé cinq jours en détention illégale.

« Lorsque nous avons appris l'incident, le président du chapitre de CAMASEJ Buea, Andrew Nsoseka, s'est joint à la famille de Maimo et à l'éditeur de Volcanic Times, Charles Embola, pour le rechercher d'un centre de détention à l'autre, jusqu'à ce qu'il soit retrouvé et que sa libération soit assurée hier soir. », a écrit CAMASEJ.

Les attaques contre la presse au Cameroun ne sont pas nouvelles. Les journalistes sont sous surveillance constante et sont fréquemment menacés, kidnappés, arrêtés, brutalisés et tués.

Reporters sans frontières (RSF) a signalé à plusieurs reprises que le Cameroun est un pays dangereux pour les journalistes, notamment ceux qui se montrent critiques.

Depuis l'assassinat brutal du journaliste Martinez Zogo en janvier 2023, plusieurs autres journalistes ont été victimes parmi lesquels Anye Nde Nsoh, et plus récemment Atia Tilarious.

Camasej a exhorté les autorités à « respecter les droits fondamentaux des journalistes à couvrir librement et en toute sécurité ».

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Comment l'État privé les élèves d'une éducation de qualité à l'Extrême-Nord

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Comment l'État privé les élèves d'une éducation de qualité à l'Extrême-Nord
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Incapable d'équiper les établissements scolaires de la localité des moyens adéquats pour une meilleure éducation des apprenants, l'État manœuvre également pour bloquer les initiatives citoyennes qui souhaitent venir en aide aux écoles.

C'est incroyable, mais vrai. L'État dans la région de l'Extrême Nord fait feu de tout bois pour maintenir les élèves dans des conditions d'apprentissage manifestement non appropriées. Dans une lettre envoyée aux inspecteurs d'arrondissement, le délégué départemental du Logone et Chari du ministère de l'Éducation de base soumet les cérémonies de don au sein des écoles primaires au contrôle des autorités administratives. « Il m'a été donné de constater que des cérémonies sont notamment organisées par des tierces personnes dans les écoles publiques à l'insu des responsables scolaires et des autorités administratives de la circonscription. J'ai l'honneur de vous demander de rappeler aux directeurs d'écoles que toute cérémonie de remise d'un don à l'école maternelle publique ou primaire publique doit être présidée par une autorité administrative. Aussi, je vous demande de sensibiliser les directeurs d'écoles et me rapporter les éventuelles difficultés », lit-on dans une lettre signée le 7 novembre dernier par Ahmed Khaled.

Sous cape, on apprend que cette circulaire fait suite à la volonté des autorités de bloquer une initiative du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC), visant à offrir 54 tables bancs à une école primaire dans le département du Logone et Chari. Selon nos sources, « le don des tables bancs avait déjà été fait, dans une école qui n'a jamais eu de tables bancs depuis sa création. Et les autorités mettent la pression pour que ces tables bancs soient restituées », explique notre source. Une des personnalités visées par ces accusations, le délégué départemental du Logone et Chari, qui indique qu'il « préfère que les élèves s'asseyent à même le sol, plutôt que de recevoir un don du MRC ».

Contacté, Mamadou Mota, le vice-président national du MRC est particulièrement américain. « Voici une note qu'il sort pour un don citoyen donné à l'APE de l'école alors même que cette école n'a pas de tables depuis sa création. Il fait partie de cette élite méchante du nord qui a obtenu de tout le confort nécessaire pour avoir une bonne éducation mais bloque l'éducation des enfants des pauvres afin de favoriser la division de classe sociale qui favorise leur progéniture », affirme le vice-président. du MRC. Pour lui, « il s'agit simplement pour eux de bloquer le peuple dans une misère perpétuelle pour le persuader qu'il ne peut rien », ajoute Mamadou Mota, sans manquer d'accuser le délégué départemental de détourner les fonds dédiés aux projets de l'éducation.

Selon les données non mises à jour publiées par l'UNESCO, l'analphabétisme touche près de 30 % des personnes âgées de 15 ans et plus en 2001. Ce taux est de 44,3 % en zone rurale contre 12,2 % en zone urbaine. Par ailleurs, il est plus élevé dans les provinces septentrionales : 60 % dans l'Adamaoua, 68 % dans le Nord et 76 % dans l'Extrême-Nord. C'est dans la même région de l'Extrême-Nord qu'on retrouve également le plus grand nombre d'écoles où les élèves sont assis à même le sol.

Joseph Essama

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Cameroun : Le terrifiant capitaine qui martyrise sa famille pour 103 hectares !

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Cameroun : Le terrifiant capitaine qui martyrise sa famille pour 103 hectares !
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Un scandale foncier d’une rare violence secoue le village Milamizibi dans la Mvila, où un ancien capitaine de bateau terrorise sa propre famille. Boris Bertolt révèle les dessous de cette affaire qui met en lumière les dérives de la justice locale.

Parfait Liboire Oyono, 74 ans, ancien capitaine de bateau, déploie une stratégie implacable pour s’approprier 103 hectares de terres familiales. Fort de ses moyens financiers, il n’hésite pas à instrumentaliser l’appareil judiciaire contre ses propres neveux, réduits à la misère.

Les révélations sont accablantes : sous-préfet, commandant de brigade et magistrats seraient tous “dans la poche” du capitaine via des pots-de-vin. La juge Marigot serait même “nourrie” par des livraisons régulières de vivres, transformant le tribunal en véritable marché aux consciences.

L’objectif final de cette machination serait la revente de ces terres familiales à des investisseurs chinois. Pour y parvenir, Parfait Oyono exige 2 millions FCFA de ses neveux emprisonnés, une somme astronomique pour ces paysans démunis.

Une intervention du ministre de la Justice, Laurent Esso, est maintenant réclamée pour mettre fin à ce qui ressemble à un racket judiciaire organisé.

Par Christiane Tamoura Engo pour 237online.com

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Lions Indomptables : Voici la vérité sur l’absence de Danny Namaso

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Lions Indomptables : Voici la vérité sur l’absence de Danny Namaso
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L’absence de Danny Namaso, pressenti pour remplacer Vincent Aboubakar, suscite plusieurs interrogations tant à la FECAFOOT que chez les supporters des Lions Indomptables. En conférence de presse, le sujet a été évoqué par les journalistes. Marc Brys, dans sa réponse, a plutôt remis la faute à la Fédération. Cependant, l’instance faîtière nationale du football, par le biais de l’un de ses membres qui préfère garder l’anonymat, y apporte plus de précisions. La réaction du membre de la fédération a été reprise par nos confrères d’Allez Les Lions ce 10 novembre.

Lire la réaction reprise par Lebedparle.com

« C’est vrai que depuis deux stages déjà, Marc Brys a souhaité avoir Namaso (il a figuré dans les prelistes). Mais le réel souci c’est que nous attendons toujours que sa fédération d’origine (anglaise) remette au joueur le Certificat de changement de Nationalité Sportive pour que nous puissions l’envoyer à la FIFA afin d’utiliser le joueur. Il faut savoir une chose dans ce type de procédure, c’est le joueur qui entame la démarche envers sa fédération d’origine pour manifester son désir de jouer pour un autre pays. Ensuite, cette dernière lui remet le document qu’elle nous transmet afin qu’on puisse l’envoyer à la FIFA pour acter son changement de nationalité sportive. Honnêtement je ne sais pas quand le joueur a introduit sa demande à la fédération anglaise, mais nous à la Fecafoot on a déjà relancé la F.A, nous attendons […] Il faut savoir que Rigobert Song à l’époque avait déjà voulu emmener le joueur au mondial Qatar 2022, la fédération avait même déjà obtenu des autorités camerounaises (immigration) un passeport camerounais pour Namaso. Mais la Fédération Anglaise n’avait pas toujours réagi ».

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