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Etat piteux des routes : Critiqué par le DGSN, le ministre des Travaux publics brise le silence

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Etat piteux des routes : Critiqué par le DGSN, le ministre des Travaux publics brise le silence
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En tirant à bout portant sur l’état très dégradé des routes camerounaises, notamment l’axe reliant Yaoundé à Mutengene dans la région du Sud-Ouest, le Délégué Général à la Sûreté Nationale a appelé les autorités compétentes à prendre des mesures urgentes pour remédier à cette situation. Dans l’opinion publique camerounaise, la déclaration publique apparait comme « un procès des 42 ans de règne de Biya », mais surtout une verbalisation du Ministre des Travaux publics, le premier invité sur le banc des accusés de l’état délabré des routes camerounaise.

En réaction, une note d’information attribuée à ce département ministériel, parvenue à notre rédaction, revient sur ce qu’il faut cosidéré comme « le vrai problème des routes au Cameroun ».

« La dégration de certains axes routiers s’est accélérée pour les causes que sont:

  1. le vieillissement des chaussées; tous ces axes routiers ont accompli leur durée de vie; plus de 20 ans; 
  2. Les averses, avec d’importantes quantités d’eau qui s’infiltrent sous les chaussées; les ouvrages de drainage ne sont plus foctionnels de manière optimale, ils n’ont pas été dimensionnés pour capter les énormes quantités d’eau actuelle; 
  3. Les entreprise choisies pour les réhabiliter ces routes ont un rendement faible, car, les capacité financères sont faibles, les avances de démarrage et les décomptes n’étant pas payés dans les délais », peu-t-o lire dans la note d’information.

Lebledparle.com vous propose cette note d’information sur le mauvais état du réseau routier au Cameroun:

MINTP - Note d'Information 2

MINTP - Note d'Information - PJ

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Dibombari : Fin de règne pour un groupe de motards agresseurs

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Dibombari : Fin de règne pour un groupe de motards agresseurs
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Après des mois d'insécurité, les habitants de Dibombari, situés dans le département du Moungo, région du Littoral, respirent enfin un peu plus librement. La Brigade de Dibombari a réussi à mettre la main sur un gang notoire, dirigé par un individu connu sous le nom de La Flamme, qui était en fuite.

Fometio Leonel, alias « Scorpion », un moto-taximan de profession, a révélé les méthodes d'opération de ce groupe. Selon lui, le gang agissait en trois membres : un conduisant la moto avec le client, tandis que les autres attendaient le moment opportun pour frapper. Le chauffeur simulait une panne, permettant ainsi à ses complices de dépouiller les victimes.

Avec son partenaire Bakop Sania alias « 40 pieds », également présenté à la presse, « Scorpion » a avoué que ce mode opératoire avait été en cours pendant trois mois. Les deux hommes, munis de deux motos, avaient réussi à s'emparer de nombreux téléphones, documents personnels et objets de valeur, ciblant principalement des femmes, souvent menacées avec des tournevis et des poignards.

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La situation a pris un tournant ce matin aux alentours de 5 heures, lorsque la population a alerté les forces de l'ordre sur des agressions en cours. En réponse rapide, la Brigade de Dibombari a mis en œuvre un plan d'intervention élaboré par leur commandant, permettant d'intercepter les agresseurs au niveau de Yapaki.

L'adjudant-chef Samuel Bouazoc, commandant de la Brigade, a tenu à rassurer la population : « Dibombari n'est pas un terrain fertile pour les malfrats. Nous avons mis en place un système de communication efficace et nous encourageons les habitants à signaler toute activité suspecte. Les deux suspects seront bientôt présentés au procureur de la République pour répondre de leurs actes.

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La nouvelle a été accueillie avec soulagement par les résidents, qui se disent préoccupés par la montée des actes criminels, surtout à l'approche des fêtes de fin d'année. M. Dibombari, directeur de l'École publique de Bomono ba jedua salué l'engagement des forces de sécurité, a souligné l'importance de leur action pour restaurer la sécurité dans la région.

Gilles Noubissie

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Le Cameroun va construire 6 000 km et réhabiliter 3 000 km de routes d'ici 2030

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Le Cameroun va construire 6 000 km et réhabiliter 3 000 km de routes d'ici 2030
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D'ici 2030, le Cameroun construira 6 000 km de routes bitumées, a annoncé le ministre des Travaux publics, Emmanuel Nganou Njoumessi.

À cela s’ajoute que le pays réhabilitera également 3 000 km de routes d’ici là.

Le ministère a dévoilé ces projets lors de la conférence préparatoire du budget 2025, le 6 novembre à Yaoundé, la capitale nationale.

« Sur la période 2020-2030, l'objectif est d'augmenter la densité du réseau routier bitumé pour 1 000 habitants de 0,32 en 2020 à 0,48 en 2030, à travers la construction de 6 000 km de routes bitumées, la réhabilitation de 3 000 km de routes bitumées, et des travaux d’entretien continus sur l’ensemble du réseau routier. » a déclaré le ministre des Travaux publics.

96% du budget alloué aux routes

Lors de la conférence budgétaire, le ministre a également révélé que le ministère a proposé d'allouer plus de 96% des ressources aux deux principaux programmes opérationnels. Les deux programmes, selon lui, sont la construction de routes et autres infrastructures (61,19%) et la réhabilitation, entretien et entretien des routes et autres infrastructures (36,19%).

Il a indiqué qu'ils ont réalisé ces travaux dans le strict respect des orientations du Chef de l'Etat, Paul Biya, et du cadre prescrit par le Premier Ministre, Chef du Gouvernement, Dr Joseph Dion Ngute.

Le ministre présentera à l'Assemblée nationale ce qu'il a accompli et ce qu'il exige pour 2025. En novembre prochain, le Parlement tiendra des séances budgétaires et des débats.

Le ministre a déclaré que l'allocation pour 2024 et 2025 à venir suit les orientations énoncées dans une lettre-cadre du Premier ministre, chef du gouvernement, même si le Parlement doit encore la valider.

2 075 km de routes construites entre 2016 et 2023

Le ministre expliquera également, devant le Parlement, où il a construit 2075 routes. Récemment, le ministère des Travaux publics a publié une liste des routes qu'il a construites depuis 7 ans.

Le ministre a déclaré qu'au cours de cette période, les travailleurs ont construit 47 routes et en ont réhabilité 19.

MMI a vérifié les faits et a constaté que certaines des routes étiquetées comme construites avaient en fait été réhabilitées au cours de cette période.

Le gouvernement a confirmé que certaines routes, comme la rocade dans le Nord-Ouest, ont connu des retards en raison de l'insécurité.

MMI a demandé aux lecteurs s'ils avaient construit de telles routes dans leur région. Beaucoup ont déclaré qu’il n’y avait jamais eu de travaux de construction sur les routes de leur région. La question demeure : où le gouvernement camerounais a-t-il construit les routes ?

Mimi Méfo Infos

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Prix de la bière: Jusqu’à quand le gouvernement va-t-il résister à la pression des brasseurs ?

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Prix de la bière: Jusqu’à quand le gouvernement va-t-il résister à la pression des brasseurs ?
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Tout a commencé au début de l’année 2022, quand l’Association des producteurs de boissons du Cameroun (CAPA), qui regroupe les principales unités brassicoles (Boissons du Cameroun, Guinness Cameroun et UCB) et producteurs de vins (Sofavinc) et liqueurs (Fermencam) du pays, a entrepris un plaidoyer en faveur d’une augmentation des prix. D’après cette organisation, la demande était motivée par les lourds surcoûts subis par le secteur, dus à la hausse des prix des matières premières et du transport international, exacerbée par les retombées économiques post-Covid-19 et le conflit en Ukraine.

Ces derniers estimaient qu’une révision des prix de l’ordre de 8% était nécessaire pour compenser des pertes chiffrées à environ 28 milliards de FCFA. Malgré les arguments avancés par la CAPA et les appels répétés du défunt Groupement des entreprises du Cameroun (Gicam) en soutien au secteur, le ministre du Commerce est resté sur ses positions. En mars 2022, lors d’une réunion à Yaoundé, le gouvernement a réaffirmé son refus d’accéder à la requête des brasseurs, soulignant la nécessité de préserver le pouvoir d’achat des consommateurs, déjà fragilisé par des hausses généralisées des prix.

L’INSTAURATION DE FRAIS CACHÉS ET SES RÉPERCUSSIONS

 C’est le même discours que Luc Magloire Mbarga Atangana, le chef de ce département ministériel a tenu en fin de semaine dernière, après que des informations relatives à une hausse unilatérale des prix des boissons opérés par les tenanciers des débits de boissons, sont parvenues à son cabinet. «Le ministre du Commerce tient à rappeler à cet égard, que la bière et les boissons hygiéniques figurent bel et bien sur la liste des produits soumis à la procédure d’homologation préalable des prix par son administration, et peuvent éventuellement, à défaut, faire l’objet de négociation par le mécanisme des prix concertés. La récente initiative des exploitants des débits de boisson, qui s’est traduite par une augmentation unilatérale du prix de la bière et des boissons hygiéniques (…) est par conséquent nulle et de nul effet», a indiqué le ministre Mbarga Atangana dans un communiqué publié le 4 novembre 2024.

En effet, Depuis le 1er novembre 2024, les consommateurs camerounais ont constaté une augmentation discrète des prix de la bière et des boissons gazeuses dans les débits de boisson, avec une majoration allant de 50 à 100 FCFA par bouteille. Cette initiative, imputée aux exploitants des débits de boisson résulte selon le ministre du Commerce, de la modification des contrats qui lient les brasseurs à leurs partenaires commerciaux. «Le ministre du Commerce (…) a l’honneur d’informer la communauté des consommateurs qu’à l’issue d’une relecture des conventions, qui relèvent de l’accord des parties, liant certaines sociétés brassicoles à leur circuit de distribution, les exploitants des débits de boisson ont cru devoir, en violation flagrante des textes applicables en la matière, procéder à une augmentation illégale du prix de la bière et des boissons hygiéniques», peut-on lire dans le communiqué évoqué supra.

Pour d’autres sources au sein de l’industrie, cette situation résulte de frais additionnels imposés par des sociétés brassicoles sur les distributeurs, notamment des «frais de chargement» introduits par la Société anonyme des Boissons du Cameroun (SABC), filiale du groupe Castel. Officiellement, comme l’indique l’entreprise dans un communiqué publié le 5 novembre 2024, ces frais visent à compenser la manutention, le contrôle et la mise à disposition des bouteilles consignées.

Bien que SABC se dit prête à collaborer avec les pouvoirs publics afin que ces frais supplémentaires n’affectent pas le consommateur final, la répercussion sur les prix est manifeste. Ces derniers sont brandis par de nombreux tenanciers de bars et distributeurs pour justifier la hausse du prix de la bière. Ce qui laisse penser, comme le soulignent plusieurs observateurs avertis, à un nouveau coup de pression de l’industrie brassicole sur le gouvernement.

UNE HAUSSE INÉVITABLE ?

Cette hypothèse n’est pas à écarter, surtout si l’on se rappelle du discours de Stéphane Descazeaud, directeur général de SABC en mars 2024, alors qu’il inaugurait une nouvelle ligne de production à Yaoundé. Selon lui, l’augmentation des prix était devenue impérative pour permettre aux brasseurs de récupérer au moins 50 FCFA par bouteille, montant jugé nécessaire après les multiples hausses de coûts.

Il avait souligné qu’une augmentation de 100 FCFA était nécessaire pour atteindre cet objectif, compte tenu de l’impact des impôts et taxes sur le prix de vente. «Il faudrait les augmenter de manière significative pour une simple raison : chaque fois que vous augmentez le prix de la bière de 100 FCFA, l’État prélève 50 FCFA en impôts et taxes. Ainsi, pour obtenir une hausse réelle de 50 FCFA, montant minimal que nous devrions récupérer après les multiples hausses subies ces dernières années, il serait nécessaire d’augmenter le prix de la bière de 100 FCFA », avait-il déclaré.

D’autre part, en dévoilant le chiffre d’affaires réalisé en 2023 par l’entreprise qu’il dirige, Descazeaud a insisté sur le fait que la SABC opère dans un environnement de plus en plus difficile. En 2023, la SABC a déclaré un chiffre d’affaires de 729 milliards de FCFA, en baisse par rapport à l’année précédente. Selon l’entreprise, cette baisse résulte non seulement de la pression fiscale – qui représentait 50,3 % du chiffre d’affaires total – mais aussi du maintien des prix depuis cinq ans et de l’instabilité dans les régions anglophones.

La dernière augmentation officielle des prix remonte à mars 2019, lorsqu’une hausse de 50 FCFA avait été consentie après l’adoption de la loi de finances 2019, qui avait relevé les droits d’accises sur les boissons alcoolisées. «Si le gouvernement résiste pour l’instant aux pressions, la question reste ouverte : jusqu’à quand pourra-t-il tenir cette position ? D’un côté, la protection des consommateurs demeure un enjeu prioritaire, surtout dans un contexte où le pouvoir d’achat est mis à rude épreuve. De l’autre, ignorer les signaux de détresse du secteur brassicole pourrait menacer l’emploi et l’économie, compte tenu de la place centrale de l’industrie des boissons dans le tissu industriel du pays», souligne un expert contacté par Défis Actuels.

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