Connect with us

Dernières actualités

L'évêque de Buea accusé d'empiéter sur des terres privées, le diocèse nie

ange1poireau

Published

on

L'évêque de Buea accusé d'empiéter sur des terres privées, le diocèse nie
Spread the love

De récentes allégations selon lesquelles Sa Seigneurie l'évêque Michael Bibi du diocèse de Buea aurait engagé des « voyous » pour s'emparer de terres privées à Molyko ont suscité de vives réactions dans l'opinion publique.

Les critiques accusent Mgr Bibi de donner la priorité aux intérêts matériels plutôt qu’aux devoirs spirituels, jetant ainsi le doute sur son leadership.

Cet incident soulève des questions cruciales sur la propriété foncière, la propriété de l'Église et les défis auxquels Mgr Bibi est confronté dans la gestion des actifs du diocèse.

Le rapport initial, publié par un certain Achu Mbakwa Ebenezer, affirme que Mgr Bibi aurait embauché 10 personnes pour ériger une fondation sur un terrain qui appartiendrait prétendument à un simple citoyen.

Les forces de gendarmerie seraient intervenues, interrompant les travaux de construction pour évaluer la validité des affirmations de l'Église et d'un individu identifié comme étant M. Michael Nkeng, également connu sous le nom de « Chariot ».

M. Nkeng, ancien maire, présente un certificat foncier pour la propriété, que l'Église revendique également comme étant la sienne.

Michael Nkeng affirme que le diocèse de Buea veut s'emparer de ses terres.

Contexte derrière la controverse

L'administration de Mgr Bibi a clairement insisté sur la nécessité de protéger et de préserver les biens de l'Église, en particulier au milieu d'une histoire de conflits sur les titres et la propriété.

Depuis son entrée en fonction à Buea en 2019, Mgr Bibi a travaillé pour obtenir des titres fonciers pour les propriétés du diocèse, révélant des cas de détournement présumé et de construction sans permis sur les propriétés de l'Église.

Les responsables de l'Église confirment que le diocèse détient depuis des années le titre de propriété de ce terrain spécifique de Molyko, un atout destiné à être développé en faveur de la communauté chrétienne.

Les déclarations de sources proches du diocèse suggèrent que Mgr Bibi défend les biens légitimes de l'Église contre des réclamations extérieures.

Selon ces sources, le titre de propriété de l'Église a été obtenu légalement et sert de preuve de propriété, bien qu'il fasse maintenant l'objet d'une demande reconventionnelle.

Question plus vaste : les actifs de l’Église sous surveillance

La lutte de l’Église pour protéger ses propriétés ne se limite pas à Molyko.

Des particuliers ont déjà tenté de contester les propriétés foncières de l'Église, notamment des incidents notables impliquant des propriétés liées à la co-cathédrale et à l'Institut universitaire catholique de Buea (CUIB).

Beaucoup de ces propriétés, essentielles aux services communautaires, sont menacées en raison des actions d'individus et de groupes qui tentent de les revendiquer.

Les partisans de Mgr Michael Bibi affirment qu'il remplit son devoir de sauvegarder l'héritage et les ressources de l'Église.

Cependant, les critiques soutiennent que de telles actions reflètent un problème plus vaste : le matérialisme perçu au sein des dirigeants de l’Église.

Ils se demandent si l’Église, y compris ses dirigeants, ne place pas les affaires du monde avant sa mission spirituelle.

Perception du public et préoccupations concernant les valeurs de l’Église

Pour de nombreux fidèles, ce conflit a des implications plus profondes, reflétant une lutte entre l’intégrité spirituelle et l’ambition matérielle.

Les critiques citent Matthieu 16 : 26 : « Car, à quoi servira-t-il à un homme de gagner le monde entier, mais de perdre son âme ? »

Ils soutiennent que de tels conflits de propriété pourraient ternir l'image de l'Église, soulignant un changement dans la perception du rôle du clergé, passant de guides spirituels à des personnalités mêlées à des préoccupations immobilières et financières.

D'autres, cependant, suggèrent que les actions de Mgr Bibi sont des mesures nécessaires pour garantir la protection des biens de l'Église.

Ils soutiennent que sans ces mesures de protection, les biens de l'Église pourraient être exploités, compromettant ainsi la capacité de l'institution à remplir sa mission.

Le point de vue de l'évêque de Buea

Le bureau de Mgr Bibi s'est abstenu de répondre directement aux récentes allégations, susceptibles de permettre le déroulement du processus judiciaire.

Pourtant, ses partisans au sein du diocèse sont clairs : ils considèrent son engagement à sauvegarder les biens de l'Église comme essentiel à la protection de l'héritage du diocèse et de son développement futur.

Mimi Méfo Infos

Click to comment

Leave a Reply

Your email address will not be published. Required fields are marked *

Dernières actualités

Cameroun : Le terrifiant capitaine qui martyrise sa famille pour 103 hectares !

ange1poireau

Published

on

Cameroun : Le terrifiant capitaine qui martyrise sa famille pour 103 hectares !
Spread the love

Un scandale foncier d’une rare violence secoue le village Milamizibi dans la Mvila, où un ancien capitaine de bateau terrorise sa propre famille. Boris Bertolt révèle les dessous de cette affaire qui met en lumière les dérives de la justice locale.

Parfait Liboire Oyono, 74 ans, ancien capitaine de bateau, déploie une stratégie implacable pour s’approprier 103 hectares de terres familiales. Fort de ses moyens financiers, il n’hésite pas à instrumentaliser l’appareil judiciaire contre ses propres neveux, réduits à la misère.

Les révélations sont accablantes : sous-préfet, commandant de brigade et magistrats seraient tous “dans la poche” du capitaine via des pots-de-vin. La juge Marigot serait même “nourrie” par des livraisons régulières de vivres, transformant le tribunal en véritable marché aux consciences.

L’objectif final de cette machination serait la revente de ces terres familiales à des investisseurs chinois. Pour y parvenir, Parfait Oyono exige 2 millions FCFA de ses neveux emprisonnés, une somme astronomique pour ces paysans démunis.

Une intervention du ministre de la Justice, Laurent Esso, est maintenant réclamée pour mettre fin à ce qui ressemble à un racket judiciaire organisé.

Par Christiane Tamoura Engo pour 237online.com

Continue Reading

Dernières actualités

Lions Indomptables : Voici la vérité sur l’absence de Danny Namaso

ange1poireau

Published

on

Lions Indomptables : Voici la vérité sur l’absence de Danny Namaso
Spread the love

L’absence de Danny Namaso, pressenti pour remplacer Vincent Aboubakar, suscite plusieurs interrogations tant à la FECAFOOT que chez les supporters des Lions Indomptables. En conférence de presse, le sujet a été évoqué par les journalistes. Marc Brys, dans sa réponse, a plutôt remis la faute à la Fédération. Cependant, l’instance faîtière nationale du football, par le biais de l’un de ses membres qui préfère garder l’anonymat, y apporte plus de précisions. La réaction du membre de la fédération a été reprise par nos confrères d’Allez Les Lions ce 10 novembre.

Lire la réaction reprise par Lebedparle.com

« C’est vrai que depuis deux stages déjà, Marc Brys a souhaité avoir Namaso (il a figuré dans les prelistes). Mais le réel souci c’est que nous attendons toujours que sa fédération d’origine (anglaise) remette au joueur le Certificat de changement de Nationalité Sportive pour que nous puissions l’envoyer à la FIFA afin d’utiliser le joueur. Il faut savoir une chose dans ce type de procédure, c’est le joueur qui entame la démarche envers sa fédération d’origine pour manifester son désir de jouer pour un autre pays. Ensuite, cette dernière lui remet le document qu’elle nous transmet afin qu’on puisse l’envoyer à la FIFA pour acter son changement de nationalité sportive. Honnêtement je ne sais pas quand le joueur a introduit sa demande à la fédération anglaise, mais nous à la Fecafoot on a déjà relancé la F.A, nous attendons […] Il faut savoir que Rigobert Song à l’époque avait déjà voulu emmener le joueur au mondial Qatar 2022, la fédération avait même déjà obtenu des autorités camerounaises (immigration) un passeport camerounais pour Namaso. Mais la Fédération Anglaise n’avait pas toujours réagi ».

Continue Reading

Dernières actualités

Cameroun/Médias : “Ernest Obama est le vrai père de Vision 4”

ange1poireau

Published

on

Cameroun/Médias : “Ernest Obama est le vrai père de Vision 4”
Spread the love

Un échange sur le plateau de BNews1 vient de faire exploser les compteurs des réseaux sociaux. L’équipe de 237online.com revient sur cette déclaration fracassante qui relance le débat sur la paternité de certains concepts médiatiques.

Lors de sa participation à l’émission “LE CLUB”, Hervé Emmanuel Nkom a créé la surprise en rendant un hommage appuyé à Ernest Obama, évoquant notamment Vision 4 et Club d’Élites.

“Je pense que tu es le vrai père de Vision 4 et que l’émission CLUB D’ÉLITES c’est une marque déposée d’Ernest Obama et tu devrais toucher les droits d’auteur.”

Hervé Emmanuel Nkom

Cette intervention relance la discussion sur la propriété intellectuelle dans le paysage médiatique camerounais et suscite de nombreuses réactions sur les réseaux sociaux.

Par Michel-Ange Kamga

Continue Reading

Trending