Faits divers
Cameroun : un incendie réduit une vingtaine de boutiques en cendres au marché central de Yaoundé
Les flammes se sont déclarées en début d’après-midi et ont été maitrisées par les sapeurs-pompiers appuyés par la police.
Les flammes ont calciné une vingtaine de boutiques le dimanche 27 octobre 2024 au marché central de Yaoundé. L’incendie qui serait parti d’un court-circuit selon les témoins, s’est propagé dans l’immeuble abritant l’espace marchant Nikki Gros. L’intervention des sapeurs-pompiers et de la police a permis de circonscrire les flammes et d’éviter plus de pertes matérielles. Le bilan officiel n’étant pas dressé par les autorités descendues sur les lieux, l’on retient de manière provisoire que l’incendie n’a emporté aucune vie humaine. Certains propriétaires de boutiques touchées évaluent des pertes individuelles à des dizaines de millions de francs CFA. Une enquête a été ouverte pour déterminer les causes exactes de l’incident.
L’incendie du marché central de Yaoundé rappelle celui du marché Mboppi à Douala survenu aussi un dimanche aux environs de 14h. Le 15 septembre dernier en effet, une quinzaine de boutiques ont brûlé dans cet incendie. Grâce à l’intervention des sapeurs-pompiers, les flammes ont été maitrisées. Mais la question de la récurrence des incendies dans les marchés préoccupe. Le vieillissement des installations, la surcharge des lignes électriques ainsi que l’anarchie sont à déplorer dans certains marchés.
Faits divers
L’Union européenne réaffirme son soutien pour la réalisation des projets de développement au Cameroun
Le gouvernement camerounais, le secteur privé et la délégation de l’Union européenne au Cameroun ont échangé ce 14 novembre 2024 à Yaoundé dans le cadre de la 3è session du dialogue économique et technique Cameroun-Union européenne.
L’Union européenne et le Cameroun souhaitent poursuivre leur collaboration dans la mise en œuvre des projets de développement au Cameroun dans les prochaines années. Au cours des travaux de la 3è session du dialogue économique et technique, les deux parties ont revisité les axes de leur partenariat et abordé les prochains chantiers à réaliser dans un cadre rénové. La session se tient au lendemain de la signature de l’accord de SAMOA et de sa ratification par le Cameroun au cours de l’année 2024.
Pour arrimer leurs relations à ce nouvel instrument, le Cameroun et l’Union européenne ont abordé deux thématiques ce jour. « La première porte sur les instruments nouveaux que l’UE met à la disposition dans la perspective de soutenir les réalisations des projets infrastructurels structurant l’accompagnement du secteur privé, moteur de la croissance de notre économie dans le cadre de ces innovations consacrées après l’accord de Samoa », a déclaré le ministre de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire, Alamine Ousmane Mey.
En rapport avec cette thématique, les échanges ont touché à l’action de l’Union européenne en termes de financement des infrastructures au Cameroun. Dans le cadre de la première phase du programme indicatif multi annuel 2021-2025, il faut citer entre autres, la réalisation du projet de construction du barrage de Nachtigal, la construction du pont sur le Logone entre Yagoua et Bongor qui ont bénéficié du financement de l’UE. Dans le cadre de la seconde phase du programme couvrant la période 2025-2027, l’Union européenne va mobiliser sous forme de dons, 91 millions d’euros, soit 59,6 milliards de francs CFA, pour le financement d’autres projets.
« On a parlé du projet du barrage de la centrale hydroélectrique de Kikot qu’on va mettre en place, de la voie de contournement de Yaoundé, qui est un projet très concret qu’on veut mettre en place, du Bus rapide Transit le BRT qu’on veut mettre en place sur Yaoundé. On a parlé des projets avenirs qu’on souhaite mettre en place avec le Cameroun, le pont sur le Ntem notamment avec la Guinée Equatoriale, les corridors stratégiques avec la sous-région », a indiqué le chef de la délégation européenne au Cameroun, l’ambassadeur Jean-Marc Chataigner.
La deuxième thématique abordée a trait au climat des affaires. Les échanges y relatifs se sont faits en vue d’améliorer et de rendre plus incitatif le climat des affaires au Cameroun. Il s’agit aussi de mettre en place les instruments pouvant renforcer le dialogue entre les secteurs public et privé. Selon l’ambassadeur d’Espagne au Cameroun, Ignacio Rafael Garcia Lumbreras, tous les pays membres de l’UE ont le même objectif de promouvoir des investissements, accompagner le Cameroun sur le chemin de l’émergence.
Faits divers
Cameroun : la presse pleure le journaliste Serge Bonny mort ce jour
Le rédacteur de Laura Dave Media s’en est allé ce matin du 14 novembre 2024.
Serge Bonny n’est plus. Le jeune web-rédacteur de chez Laura Dave Media a rendu l’âme ce matin du 14 novembre 2024 dans un hôpital de la ville de Douala.
« Chers followers, c’est avec un coeur lourd et meurtri, et une profonde tristesse que nous vous annonçons le décès de notre bien-aimé collaborateur, monsieur Serge Bonny survenu ce jeudi 14 novembre des suites de maladie à l’hôpital Laquintini de Douala », a publié Laure Dave ce matin.
Âgé seulement de 28 ans, le jeune journaliste laisse derrière lui, une rédaction, une corporation et une famille nucléaires éprouvées.
« Serge Bonny est l’un des pionniers de la maison Laura Dave Media et production. Il a servi le groupe pendant 5 ans avec ardeur, loyauté abnégation et engagement », a expliqué Laura Dave dans son message de condoléances.
« C’est avec une immense tristesse que nous faisons part du décès de Serge Bonny, journaliste web au sein de Laura Dave Media décédé ce matin à l’hôpital laquintini des suites de maladie. Nous souhaitons adresser nos plus sincères condoléances à sa famille, tant sur le plan personnel que professionnel, qui traverse une période très difficile », a écrit Radio ELL FM.
Comme ce média, plusieurs autres ont marqué un temps d’arrêt pour honorer la mémoire de ce jeune journaliste qui range sitôt sa plume. La rédaction du Journal du Cameroun se joint à ces médias pour adresser ses condoléances à sa famille.
Faits divers
Cameroun : le maire de Ngoumou dénonce le retard de la décentralisation dans l’éducation
Jean-Baptiste Atemengue accuse le ministre des Enseignements secondaires de négliger les établissements scolaires de sa commune de compétence.
Dans une prise de parole publique, le maire de Ngoumou, Jean-Baptiste Atemengue, s’en prend au ministre des Enseignements secondaires au regard du délabrement des lycées de sa localité. Dans la vidéo en circulation, l’élu local ne passe pas par quatre chemins pour dénoncer l’abandon par le pouvoir central, des établissements scolaires publics de sa localité. « Lorsque j’ai visité des salles de classe d’un lycée d’enseignement général j’ai failli couler les larmes dans la boue et cette poussière (…) Il est inadmissible de laisser l’école publique dans cet état (…) car, elle a la vocation de relever les enfants issus de nos petites classes. C’est l’école publique qui doit fabriquer les destins », déclare le maire.
« Nos parents ici n’ont pas des millions pour aller payer les écoles privées. Ils n’ont que ces lycées publics. Quand on atteint un taux de réussite de 00% au BAC ça veut dire qu’il y a un échec total du système et c’est inadmissible », dénonce le chef de l’exécutif municipal qui dénonce la confiscation des ressources par le ministre des enseignements secondaires au détriment des collectivités territoriales décentralisées. Pour lui, si le gouvernement mettait 10% du budget alloué aux enseignements secondaires pour l’investissement et transférait le montant aux conseils régionaux, l’on aurait des établissements réhabilités et propres.
« Si le conseil régional avait 30 milliards, il n’y aurait pas de poubelles comme ça au lycée. Moi je ne mettrai pas mon enfant dans une poubelle comme ça. Mon enfant ne peut pas étudier dans une poubelle comme ça. Il faut que dans l’enseignement secondaire, la décentralisation avance et que les enseignants et les ressources, on les mette à la disposition du conseil régional », termine le magistrat municipal.
Le maire issu du Rassemblement démocratique du peuple camerounais, parti proche du pouvoir, engage par cette sortie, une lutte en faveur du transfert de ressources du pouvoir central aux collectivités locales. En effet, malgré des dispositions du cadre légal, les ressources ne sont pas encore toutes transférées. Les exécutifs communaux et régionaux se plaignent d’être bloqués dans la réalisation de leurs projets de développement. L’examen au Parlement du projet de loi portant fiscalité locale est l’une de solution à ce manquement. La loi permettra aux collectivités de disposer davantage de ressources propres.
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